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L’Afrique du Sud a accompli des progrès remarquables en matière d’éducation par rapport à d’autres pays émergents, mais la qualité de l’éducation de base reste très faible pour une large partie de la population africaine noire. Cette étude met en évidence plusieurs obstacles à l’amélioration de la qualité de l’éducation de base, notamment le manque d’investissement dans les infrastructures scolaires et les matériels pédagogiques dans les zones défavorisées, des capacités administratives inégales au niveau local, une mauvaise qualité des enseignants et un enseignement médiocre de l’anglais aux élèves africains noirs. Il est recommandé de prendre des mesures audacieuses pour doter les écoles de davantage de ressources matérielles, d’une équipe de direction plus compétente et d’un corps enseignant responsable. L’inadéquation des compétences entre l’offre et la demande sur le marché du travail peut en outre être traitée par des réformes concernant l’enseignement professionnel et par l’allègement des contraintes de crédit dans l’éducation supérieure.
Dans l’ensemble, le système éducatif donne des résultats satisfaisants par rapport aux autres pays. La proportion de la population slovène âgée de 25 à 64 ans ayant achevé au moins le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est parmi les plus élevées de la zone OCDE et le pays est très bien placé dans les évaluations internationales du niveau des élèves. Néanmoins, dans certains domaines, des réformes pourraient largement contribuer à améliorer les performances et à doter les travailleurs des qualifications les plus recherchées dans une économie en pleine mutation. Ainsi, le faible nombre d’élèves par enseignant, la taille réduite des classes et la proportion élevée de personnel non enseignant donnent à penser qu’il serait possible d’accroître l’efficacité des dépenses. La rationalisation des effectifs enseignants et non enseignants serait un autre moyen de dégager des ressources publiques précieuses qui pourraient être réaffectées à des secteurs du système éducatif dont le financement est insuffisant. Le faible nombre d’inscrits dans les filières courtes de l’enseignement professionnel et dans certaines branches de l’enseignement supérieur comme les sciences et les études d’ingénieur se traduit par un déficit de compétences dans certains métiers, d’où la nécessité de rendre ces formations plus attrayantes. Dans l’enseignement supérieur, les taux de réussite et les dépenses par étudiant sont faibles par rapport aux moyennes internationales et les études durent trop longtemps. De plus, la modicité des droits de scolarité et l’accès à des aides financières généreuses, conjugués au traitement préférentiel dont bénéficiait jusqu’à une date récente le travail des étudiants, ont pour effet de créer des « faux étudiants », tout en incitant ceux qui font vraiment des études à rester trop longtemps dans l’enseignement supérieur. L’instauration de droits de scolarité universels, parallèlement à des prêts remboursables en fonction des ressources, pourrait apporter une solution à ces problèmes. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Slovénie 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/Slovénie).
Le taux de chômage des jeunes atteint des niveaux douloureusement élevés, notamment chez les jeunes peu qualifiés. Deux actions prioritaires sont essentielles pour améliorer les perspectives d’emploi des jeunes en Espagne. En premier lieu, et à très court terme, il faut prendre des mesures actives du marché du travail spécialement conçues pour les jeunes qui ont le plus de difficultés et offrir à tous les jeunes qui ont du mal à trouver un travail une aide plus efficace à la recherche d’emploi. Deuxièmement, la crise actuelle peut être l’occasion de corriger certaines des faiblesses structurelles du marché du travail des jeunes en Espagne. En particulier, il est essentiel d’engager des réformes visant à empêcher les jeunes de quitter l’école trop tôt et facilitant le passage à la vie active. Plusieurs difficultés doivent être surmontées : faire mieux correspondre les compétences acquises à l’école et celles demandées par les entreprises, établir un système d’enseignement professionnel efficace et réduire les obstacles qui subsistent du côté de la demande, notamment le dualisme du marché du travail et la rigidité du système de négociation collective, qui ont empêché une répartition efficace des ressources de main-d’oeuvre par le passé et un ajustement souple face à la crise. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l’Espagne, 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/espagne).
Si la croissance de l’emploi s’est accélérée, permettant un recul notable du chômage depuis 2005, néanmoins il y a encore beaucoup de travailleurs peu qualifiés au chômage et la durée des épisodes de chômage reste longue. L’introduction d’une prestation liée à l’exercice d’une activité pour les travailleurs appartenant à des ménages à faible revenu, sous réserve d’un volume minimum d’heures travaillées, pourrait abaisser les obstacles à l’augmentation de l’emploi qui résultent du fait que le coin fiscal qui pèse sur les revenus des travailleurs peu qualifiés est relativement élevé, et l’élimination des trappes à pauvreté que crée le système de pension devrait avoir le même effet. Des mesures visant à accroître la mobilité des travailleurs entre régions, notamment avec une réforme de la politique du logement, permettraient de réduire les durées de chômage, de même qu’une offre accrue de formation à l’intention des chômeurs. Les éléments qui font obstacle à une plus forte participation des femmes jeunes et des travailleurs seniors à l’activité devraient être supprimés.
Le système énergétique de la République tchèque, gros émetteur de carbone, est en partie à l’origine de l’un des plus hauts ratios d’émission de gaz à effet de serre (GES) dans la zone OCDE. Si les engagements pris dans le cadre de l’UE en matière de réduction des émissions sont la raison la plus évidente et impérative de changer les modes de production et de consommation de l’énergie dans le pays, il est également nécessaire d’agir pour améliorer la sécurité énergétique et la santé publique, ainsi que pour éviter que la réduction des émissions n’ait un impact négatif sur la croissance économique et les niveaux de vie. La transformation du système énergétique nécessite un cadre d’action global, cohérent et stable ainsi que des évaluations ex ante et ex post plus solidement étayées. Il faudrait aboutir à un prix unique du carbone au moyen du système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) et de la taxation du carbone. Les taux des droits d’accise sur toutes les sources et tous les produits énergétiques fossiles devraient être réalignés, en fonction de leur teneur en carbone et d’autres externalités environnementales, notamment en relevant le niveau relatif de la taxation du gazole. Les politiques sectorielles qui complètent la tarification du carbone pour agir en faveur des sources d’énergie plus vertes, de l’efficacité énergétique et des transports moins énergivores doivent être renforcées.
Le Mexique a poussé très loin la décentralisation des services publics, mais le système budgétaire fédéral présente des déficiences importantes. Les États et les communes sont désormais très tributaires des transferts fédéraux pour financer une part croissante des dépenses publiques. De ce fait, c’est sur l’État fédéral que repose presque exclusivement la tâche de lever l'impôt et l'échelon infranational est peu incité à dépenser efficacement et à recouvrer activement des recettes fiscales. Cette situation peut aussi générer un aléa moral et des dérapages budgétaires. L'État fédéral devrait exercer une plus forte pression budgétaire sur les entités infranationales en limitant les nouvelles hausses des transferts et en s'abstenant de consentir des transferts exceptionnels. L'application de règles budgétaires plus strictes, comme des règles en matière de déficits et le plafonnement de la dette, pourrait aussi accentuer les contraintes et assurer une plus grande discipline dans ce domaine. Pour être en mesure de recouvrer une plus grande partie des recettes publiques totales, les États doivent se voir accorder plus de pouvoirs en matière fiscale. Davantage de responsabilisation et une clarification des attributions sur le plan des dépenses seraient aussi de nature à améliorer l'efficience de ces dernières au niveau des États et des communes.
Un intérêt croissant est accordé au rôle des institutions budgétaires indépendantes, ou conseils budgétaires, pour contribuer à l’amélioration des résultats budgétaires. Ce document fournit quelques indications sur la possibilité d’améliorer ces résultats par le biais des conseils budgétaires, en se basant sur la littérature existante et sur la gamme des institutions budgétaires dans les pays de l’OCDE. L’efficacité des conseils budgétaires dépend de plusieurs facteurs, notamment de leur entière indépendance dans l’exercice de leur mandat, d’une communication active et sans restrictions de leurs analyses et de leur crédibilité. L’expérience et les données empiriques montrent que déléguer les prévisions macroéconomiques à un conseil budgétaire indépendant peut effectivement réduire les erreurs de prévision. Selon les données empiriques, les institutions budgétaires indépendantes peuvent étayer la capacité d’un gouvernement à respecter une règle numérique. De bonnes institutions budgétaires sont une condition nécessaire pour la discipline budgétaire. Toutefois, l’expérience montre que leur existence ne suffit pas. Sans un engagement politique fort et durable envers un objectif budgétaire à moyen terme et, le cas échéant, envers le mandat d’un conseil budgétaire, des améliorations pérennes de la performance budgétaire resteront illusoires. Ce document de travail a été réalisé dans le cadre de l'Étude économique de la Zone euro 2010. (www.oecd.org/eco/etudes/zoneeuro).
La faible espérance de vie en Inde s’expliquant largement par la mortalité liée à des maladies évitables, les gains les plus notables au plan sanitaire seront réalisés grâce à des mesures de prévention généralisées. L’accès aux services de santé publique est très variable et une part importante de la population se tourne vers les prestataires du secteur privé, qui servent essentiellement une population plus aisée. Si les autorités ont renforcé les services de santé publique, il faudra plus de professionnels de santé et plus de dépenses publiques de santé pour assurer une couverture sanitaire adéquate. Il conviendrait de donner la priorité aux services de soins primaires, à fort impact. Il conviendrait également d’améliorer la gestion des services publics de santé pour garantir une meilleure qualité de ces services par rapport aux ressources investies. Le secteur privé pourrait être davantage mis à contribution, mais devrait également être tenu de respecter des normes de qualité minimales.
Sur la base des données disponibles jusqu’en 2009, la situation de la population hongroise en matière de santé figure parmi les moins satisfaisantes de l’OCDE, même en tenant compte des pays où le revenu par habitant est similaire. Si ce résultat s’explique en partie par la situation socio-économique de la population et par les risques inhérents à son style de vie, il découle également du manque d’efficacité relatif du système de santé, dont les ressources sont assez faibles : en 2009, le total des dépenses de santé représentait 7.4 % du PIB, soit moins que dans les autres pays de l’OCDE présentant des niveaux similaires de revenu par habitant. En dépit d’un nombre important de prestations, dont témoignent, par exemple, les consultations médicales et les certificats de sortie des hôpitaux, les problèmes de qualité des services de santé et la nécessité d’une réaffectation des ressources vers des secteurs où elles pourraient contribuer au mieux à l’amélioration des résultats de santé suggèrent un besoin de réformes. Celles-ci sont nécessaires pour faire face aux défis immédiats : endiguer l’exode des professionnels de la santé, réorganiser les capacités de soins, harmoniser les incitations proposées aux prestataires et aux patients, et améliorer l’accès aux services de santé. À moyen terme, l’enjeu consiste à augmenter les ressources disponibles, de manière à renforcer sensiblement les résultats en matière de santé. Compte tenu de la faiblesse relative des mécanismes permettant de réglementer la qualité et d’éviter les prestations superflues, il est également crucial d’améliorer davantage l’efficience du système. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Hongrie, 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/hongrie).
Permettre à l’ensemble de la population de bénéficier d’une éducation et de soins de santé de qualité est l’un des enjeux majeurs de la politique publique dans la plupart des pays. En Inde, les pouvoirs publics interviennent aussi bien dans l’éducation que dans les soins de santé, ce qui n’empêche pas le secteur privé de jouer un rôle important, en particulier dans le premier de ces domaines. À l’heure actuelle, les performances qualitatives et quantitatives de l’éducation et des services publics de santé constituent un frein au processus de développement économique. Des mesures ont été prises pour augmenter la fréquentation de l’enseignement primaire, et le présent document étudie les moyens de lutter contre les abandons scolaires. Il analyse également les changements institutionnels nécessaires pour contribuer à améliorer les performances du système éducatif et stimuler ainsi la formation du capital humain. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’Inde 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/inde).
Auparavant élitiste, l’enseignement supérieur a été transformé en un système devant permettre à une part plus importante de chaque nouvelle génération de faire des études supérieures. Cette réorientation a contribué à élever le niveau de formation en Belgique. Cela étant, à bien des égards, l’organisation du système d’enseignement supérieur n’a pas été fondamentalement modifiée et les conditions économiques permettant d’assurer une offre et une qualité d’enseignement suffisantes sont loin d’être réunies. Le système est en proie à des difficultés, comme en témoigne le taux d’échec élevé des étudiants de première année et les nombreux changements de filière. Il doit donc faire l’objet d’aménagements si l’on veut qu’il puisse continuer à améliorer le niveau de formation.
Le taux d'activité est comparable à celui de la zone OCDE pour les hommes d'âge moyen, mais il est un peu plus bas pour les femmes et a tendance à baisser pour les jeunes, parallèlement aux progrès de la scolarisation. Le marché du travail est de plus en plus favorable aux travailleurs qualifiés et il est donc devenu particulièrement difficile pour ceux qui ne le sont pas de trouver un emploi. Le travail non déclaré est très répandu et les taux de rotation élevés qui le caractérisent, surtout pour les travailleurs peu qualifiés, découragent l'investissement dans la formation de la main-d'oeuvre et l'acquisition de qualifications liées à l'emploi. Pour les pouvoirs publics, le principal défi à relever est donc d'accroître l'utilisation de la main-d'oeuvre en luttant contre le travail non déclaré et en favorisant l'accumulation de capital humain dans l'emploi et hors emploi. Un environnement macroéconomique stable est un préalable indispensable pour faire reculer le chômage, mais le développement des mesures d?activation dans le cadre actuel de l'action gouvernementale paraît également souhaitable. Pour achever de combler l'écart d'activité entre les sexes, on pourrait encourager les femmes à travailler à temps plein en développant l'offre de services d'accueil et d'éducation préscolaire d'un coût abordable pour les enfants, tandis que pour atténuer la rotation de la main-d'oeuvre, il faudrait agir sur les incitations au départ négocié qui découlent actuellement du régime d'assurance contre la perte d'emploi (FGTS) en cas de licenciement abusif. Enfin, on valoriserait davantage les qualifications sur le marché grâce à la mise en place d'un système national de certification et on rendrait la formation professionnelle plus efficace et plus économique en introduisant davantage de concurrence dans les programmes existants.
On sait aujourd'hui que la concurrence sur les marchés de produits est un déterminant important de la performance économique des pays développés et en développement. Utilisant les indicateurs de réglementation des marchés de produits (RMP) mis au point par l'OCDE, la présente note examine dans quelle mesure les dispositions en vigueur en Inde permettent à la concurrence de s'exercer sur les marchés de biens et de services. Il ressort de cette analyse que, bien que l'environnement réglementaire ait été aligné sur les meilleures pratiques internationales dans quelques domaines grâce à des mesures de libéralisation, la réglementation des marchés de produits demeure relativement restrictive dans l'ensemble. Par ailleurs, la situation est très variable suivant les 21 États de la Fédération pour lesquels les indicateurs de RMP sont estimés. Après un examen de différents aspects de la réglementation des marchés de produits en Inde, un certain nombre d'initiatives sont proposées dans le but de faciliter le jeu des mécanismes concurrentiels du marché. Ce document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'Inde 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/inde).
Le marché du travail néo-zélandais est l’un des plus flexibles de la zone OCDE, et l’un de ceux qui affiche les meilleurs résultats pour l’emploi des jeunes. Néanmoins, les débouchés professionnels sont largement déterminés par la formation initiale, autre domaine dans lequel la Nouvelle-Zélande se montre performante et novatrice à de nombreux égards. Les résultats moyens obtenus à l’enquête PISA font partie des plus élevés de la zone OCDE, mais la dispersion des scores est également importante, ce qui donne à penser qu’une proportion non négligeable d’élèves est en situation d’échec. De manière générale, les personnes issues d’un milieu défavorisé n’ont pas de bons résultats scolaires. Ces handicaps rencontrés au stade de la formation initiale se manifestent par des taux élevés d’abandon scolaire et de chômage chez les jeunes, qui limitent grandement leurs chances dans la vie. De fait, la persistance intergénérationnelle des résultats en matière d’éducation et d’emploi ressort comme étant très élevée. D’un point de vue économique et social, il sera essentiel de développer davantage le capital humain du groupe démographique constitué par les minorités ethniques, en croissance rapide. Il convient d’améliorer la qualité de l’enseignement, et notamment d’accorder davantage d’attention à la diversité des besoins et méthodes d’apprentissage des élèves pour les maintenir à l’école. Autre problème connexe, il semble y avoir un décalage important entre la nature des compétences acquises dans le système éducatif et de celles demandées par les employeurs. Le développement de l’apprentissage pourrait permettre d’élever les niveaux de compétences des jeunes et de les aligner plus étroitement sur les besoins de l’économie. Tout ceci aura une incidence importante sur l’ambition que s’est donnée le gouvernement d’assurer une croissance solide et durable, porteuse d’une élévation des niveaux de vie et de chances égales pour tous. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Nouvelle-Zélande 2013 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/nouvelle-zelande-2013.htm).
Il n’est pas facile de faire en sorte que le système de prélèvements et de prestations dégage suffisamment de recettes pour atteindre les objectifs de politique macroéconomique, de redistribution et de bien-être social, encourage la création d’emplois, réponde aux préoccupations de compétitivité des entreprises et contribue à relever les défis environnementaux. En Australie, le ralentissement de la croissance économique à la suite du boom minier a accentué les arbitrages et mis en lumière l’importance d’encourager de larges progrès en matière d’emploi et de capacités productives, tout en relevant d’autres défis à long terme, comme le vieillissement démographique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet examen recommande en particulier de se détourner de l’imposition des revenus au profit de la fiscalité indirecte, par exemple en augmentant les recettes provenant de la taxe sur les produits et services. Le rapport met également en garde concernant certaines propositions récentes de réforme du système de protection sociale, et préconise un large soutien aux entreprises plutôt que des subventions ciblées et d’autres formes d’aide sociale aux entreprises. S’agissant des politiques d’environnement, le rapport formule des observations sur le projet de Fonds pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et appuie la réforme de la taxation des véhicules. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l'Australie, 2014 (www.oecd.org/fr/economie/etude-economique-australie.htm.).
Les transports peuvent jouer un rôle important dans la promotion de la croissance, la diversification et la convergence régionale. Cependant, du fait d’un niveau insuffisant d’investissements et de réformes structurelles incomplètes, la Russie doit faire face à de très grands défis afin de moderniser son système de transport. Les problèmes de transport urbain s'intensifient en raison de la faible coordination des politiques et d’une gestion inadéquate du trafic. Promouvoir la concurrence dans le secteur des transports est essentiel en particulier via l'ouverture effective du marché du fret ferroviaire aux opérateurs indépendants. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE 2013 sur la Fédération de Russie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-russie.htm).
Par comparaison avec d’autres pays de l'OCDE, il fait relativement bon vivre aux États-Unis grâce à une croissance économique soutenue et des progrès technologiques qui ont porté le revenu moyen à un niveau élevé. Néanmoins, des pans entiers de la population américaine n’ont pas tiré avantage de ces améliorations. Après deux décennies de stagnation des revenus du travail pour une majorité des travailleurs, à laquelle s’ajoutent les conséquences de la Grande récession, les familles de la classe moyenne doivent faire à des difficultés financières. La durée du travail aux États-Unis reste en outre l’une des plus longues de la zone OCDE, ce qui accentue les difficultés rencontrées par les Américains pour concilier vie professionnelle et vie privée, élever leurs enfants et se libérer du temps pour leurs loisirs et activités personnelles. Ces pressions contribuent à une augmentation des tensions et du stress au travail, qui ont des effets négatifs sur la santé, y compris mentale, ainsi que des conséquences néfastes sur l’employabilité et les coûts médicaux. S’il est difficile d’inverser ces tendances, plusieurs moyens d’action utiles sont actuellement mis en oeuvre, tandis que d’autres initiatives sont à l’étude : politiques fédérales améliorant l’accès aux soins de santé et à l’éducation préscolaire, initiatives menées par les États en faveur de la flexibilité au travail, investissements consentis par les entreprises pour améliorer la qualité des emplois et attention accrue accordée aux effets du stress au travail sur la santé. Si ces mesures sont effectivement adoptées, elles pourraient grandement contribuer à améliorer le bien-être des ménages américains qui travaillent. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de États-Unis 2014 (www.oecd.org/eco/etudes/Etats Unis).
Au Royaume-Uni, les dépenses dans les infrastructures ont été inférieures à ce qu’elles ont été dans d’autres pays de l’OCDE au cours des trois dernières décennies. La perception de la qualité des actifs d’infrastructure y est comparable à la moyenne de l’OCDE, mais est plus faible que dans les autres pays du G7. Des contraintes de capacité se sont fait jour dans certains secteurs comme la production d’électricité, le transport aérien ou le réseau routier. L’élaboration et l’actualisation régulière d’une stratégie nationale en matière d’infrastructures, avec le Plan National d’Infrastructure étant une première étape bienvenue en ce sens, contribuerait à réduire les incertitudes au niveau de l’action publique et de s’attaquer de manière durable aux contraintes de capacité. La conception, par les collectivités locales, de plans de développement cohérents conformes aux systèmes de planification nationaux et locaux améliorerait la livraison de projets. Le gouvernement a l’intention de financer une grande partie des dépenses d’infrastructures jusqu’en 2020 et au-delà en mobilisant des capitaux privés. Le déverrouillage de l’investissement privé de manière transparente et avec un bon rapport coût/efficacité pourrait être soutenu en améliorant les incitations à investir dans des installations entièrement nouvelles, de recenser et d’évaluer soigneusement les partenariats public-privé et de promouvoir de nouveaux instruments de financement à long terme.
Ce document de travail explore des pistes pour améliorer l’efficience du secteur public en Lettonie, une économie en rattrapage et vieillissante où les besoins de dépenses restent importants. L’enjeu va consister à assurer un niveau adéquat de dépenses consacrées aux services fondamentaux (éducation, santé) pour faire converger les résultats de l’action publique vers les normes les plus élevées de l’OCDE. Des gains d’efficience dans le système fiscal permettraient de collecter des recettes supplémentaires. On pourrait élargir la base d’imposition en réduisant l’activité informelle, en renforçant l’administration de l’impôt et en relevant les taxes immobilières et environnementales dont le niveau est faible par comparaison internationale. Pour abaisser le chômage et les inégalités de revenus, il faudrait aussi revoir le système de prélèvements et de prestations, car il est relativement régressif et le coin fiscal sur les personnes à faible revenu est important. Améliorer les capacités d’analyse, de contrôle et d’évaluation devrait contribuer à contenir les dépenses inutiles et à mieux hiérarchiser les priorités de dépenses. Une réforme de la gestion des ressources humaines, des marchés publics et les relations entre l’État et les collectivités locales s’impose également pour la fourniture de services publics de plus haute qualité et offrant un meilleur rapport coût-efficacité.
La croissance économique est inférieure à ce qui serait nécessaire pour assurer une convergence rapide du niveau de vie vers ceux observés en moyenne dans les pays de l'OCDE. Les efforts en cours pour améliorer le climat des affaires sont louables, mais ils doivent être élargis et renforcés. Beaucoup de progrès ont été accomplis dans la réduction des formalités administratives, mais ce n'est que récemment que les autorités sont visiblement devenues plus énergiques dans la lutte contre la corruption. Des interactions indésirables entre la politique, les affaires et l'application de la loi génèrent des obstacles pour l'État de droit et constituent un risque majeur pour les investisseurs potentiels. Des barrières élevées à l'entrée conduisent à une faible concurrence. Une réduction du rôle de l'État dans l'économie et l’adhésion de la Russie à l'OMC devraient être considérée comme une occasion de renforcer la concurrence et d’inciter à améliorer la productivité. Ces incitations sont urgemment nécessaires en Russie afin d’assurer une croissance plus forte dans un contexte de contraction de la main-d'oeuvre. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE 2013 sur la Fédération de Russie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-russie.htm).
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