Table des matières

  • Les pouvoirs publics s’intéressent de plus en plus aux analyses comparatives internationales des possibilités d’apprentissage et des résultats de l’éducation lorsqu’ils doivent élaborer des politiques visant à améliorer les perspectives économiques et sociales des individus, à promouvoir une gestion plus efficace des systèmes scolaires et à mobiliser des ressources pour répondre à une demande croissante. La Direction de l’éducation et des compétences de l’OCDE concourt à ces efforts avec l’élaboration et l’analyse d’indicateurs quantitatifs, comparables à l’échelle internationale, qui sont publiés chaque année dans Regards sur l’éducation. Associés aux examens des politiques nationales menés par l’OCDE, ces indicateurs peuvent aider les pouvoirs publics à améliorer l’efficacité et l’équité de leur système d’éducation.

  • La pandémie de COVID-19 a mis l’économie, le système de santé et la vie sociale à très rude épreuve. Elle a aussi révélé au grand jour plusieurs faiblesses systémiques qui entravent une véritable mobilité sociale. L’égalité des chances est un élément clé de toute société démocratique forte et inclusive. Contrairement aux politiques qui remédient aux conséquences de l’inégalité des chances, l’éducation peut s’attaquer à ses causes, en permettant à tous, à tout âge et sur un pied d’égalité, d’acquérir les compétences qui ouvrent la voie à un emploi plus gratifiant et à une vie meilleure.

  • Regards sur l’Éducation 2021 : Les indicateurs de l’OCDE présente un jeu étoffé d’indicateurs comparables et à jour qui font l’état des lieux de l’éducation à l’échelle internationale sur la base d’une méthode validée par tous les experts concernés. Ces indicateurs décrivent les moyens humains et financiers mobilisés en faveur de l’éducation, le fonctionnement et l’évolution des systèmes d’éducation et d’apprentissage et le rendement des investissements consentis dans l’éducation. Ils sont agencés de manière thématique, et chacun d’entre eux est assorti de la description du contexte de l’action publique et de l’interprétation des données.

  • Bien que limités dans de nombreux pays faute de données suffisantes, les indicateurs portent en principe sur le système d’éducation dans son ensemble (sur le territoire national), quels que soient le statut ou le mode de financement des établissements à l’étude et l’organisation de l’enseignement. À une exception près (décrite ci-dessous), les catégories d’effectifs scolarisés et les groupes d’âge sont tous inclus : les enfants (y compris ceux ayant des besoins spécifiques d’éducation), les adultes, les ressortissants nationaux et étrangers et les personnes en formation libre à distance, inscrites dans l’enseignement spécialisé ou adapté ou suivant une formation organisée par un ministère autre que le ministère de l’Éducation, à condition que les cursus visent principalement à inculquer ou à développer des connaissances. Les données sur les dépenses de formation initiale et les effectifs scolarisés excluent l’enseignement technique et la formation professionnelle dispensés en entreprise, sauf s’il s’agit de formations en alternance considérées comme faisant explicitement partie du système d’éducation.

  • Italien

    Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire reste le niveau de formation minimum que les jeunes doivent atteindre pour contribuer pleinement à la vie de la société. Or, un adulte sur cinq n’est pas diplômé de ce niveau d’enseignement dans les pays de l’OCDE et le phénomène du décrochage scolaire est préoccupant dans certains pays. En 2019, 10 % au moins des jeunes en âge d’être scolarisés ne l’étaient pas dans un quart environ des pays de l’OCDE. Parmi les facteurs qui influent sur les résultats scolaires, le milieu socio-économique a un effet plus déterminant que le sexe ou le pays d’origine sur les facultés de compréhension de l’écrit à l’âge de 15 ans. Le milieu socio-économique tend à influer aussi sur la filière que les élèves choisissent : ceux dont aucun des parents n’est diplômé de l’enseignement tertiaire, un indicateur de leur profil socio-économique, sont plus susceptibles de s’inscrire en filière professionnelle qu’en filière générale dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont pénalisés sur le marché du travail. Selon les chiffres de 2020, leur taux de chômage moyen est presque deux fois plus élevé que celui des plus instruits. Le taux de chômage a augmenté de 1 à 2 points de pourcentage entre 2019 et 2020 du fait de la crise du COVID‑19, mais aucune tendance nette ne se dégage quant aux niveaux de formation les plus touchés. L’apprentissage tout au long de la vie est plus important que jamais vu l’impérieuse nécessité d’actualiser ses compétences et de se recycler dans un monde en pleine mutation. Plus de la moitié des adultes n’ont suivi aucune formation en 2016, et la pandémie a réduit les possibilités d’en suivre.

  • Le 4e Objectif de développement durable et les cibles qui y sont liées proposent un programme d’action ambitieux sur l’accès aux études, la scolarisation, la qualité de l’enseignement et l’équité dans l’éducation. L’analyse présentée ci-après sur la base d’une série d’indicateurs de ce quatrième objectif est révélatrice de l’égalité des chances dans l’éducation et de l’équité des résultats scolaires.