Table of Contents

  • Cette publication est la 44e édition du rapport du Système d’observation permanente des migrations de l’OCDE. Elle comprend quatre chapitres et une annexe statistique.

  • La pandémie de COVID‑19 a rapidement provoqué une urgence sanitaire mondiale, qui s’est transformée en une crise économique et sociale inédite depuis des générations. Cela a également illustré, une fois de plus, les contributions essentielles des immigrés au bon fonctionnement de nos sociétés. Pendant le confinement, les travailleurs nés à l’étranger étaient fortement représentés dans les activités essentielles telles que la santé, les commerces alimentaires et dans certains des emplois difficiles que les natifs évitent, comme la cueillette de fruits. Même lorsque les voyages et l’admission étaient strictement limités, la plupart des pays se sont rendu compte qu’ils devaient faire des exceptions pour certains immigrés dans ces secteurs.

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    Les pays de l’OCDE, à l’exception de la Colombie et de la Turquie, ont admis en tout environ 5.3 millions de nouveaux immigrés permanents en 2019, soit un niveau comparable à 2018. Les flux vers les États-Unis et l’Allemagne (les deux principaux pays d’accueil dans l’OCDE) ont continué de fléchir, tandis qu’ils ont eu tendance à augmenter dans la plupart des autres pays de l’OCDE, notamment en Espagne et au Japon.

  • Ce chapitre donne un aperçu des évolutions récentes des migrations internationales et des politiques migratoires dans les pays de l’OCDE. La première section analyse le choc migratoire causé par la COVID‑19, sur la base de données préliminaires pour le premier semestre 2020. Une analyse détaillée des tendances de la migration permanente de 2009 à 2019 suit, par pays et pour les principales catégories de migration – migrations de travail, familiales ou humanitaires, et migrations au sein des zones de libre circulation. La section suivante traite des migrations temporaires de travail, notamment les travailleurs saisonniers, les transferts intra- entreprise, les travailleurs détachés, les stagiaires et les vacanciers actifs. Le chapitre examine la mobilité internationale des étudiants et les tendances récentes des demandes d’asile dans les pays de l’OCDE. Il analyse ensuite la composition des flux migratoires par sexe et par pays d’origine, l’évolution de la population née à l’étranger et du nombre d’acquisitions de la nationalité dans les pays de l’OCDE. Le chapitre se clôt par une section sur les principaux changements des politiques migratoires intervenus depuis 2018.

  • La première partie de ce chapitre examine la situation des immigrés sur le marché du travail des pays de l’OCDE au cours de la période 2014‑19. Elle accorde une attention toute particulière à la qualité des emplois, et plus spécialement à la carrière professionnelle des femmes immigrées. La seconde partie du chapitre porte sur les évolutions récentes des politiques d’intégration dans les pays de l’OCDE. Elle met notamment en lumière l’intérêt accru dont bénéficie l’intégration sociale, ainsi que l’approche multipartenaire de la politique d’intégration.

  • Les immigrés ne sont pas répartis de manière égale dans l’ensemble de l’économie. Ils sont fortement concentrés dans un certain nombre de secteurs, en particulier dans les services peu qualifiés mais aussi les technologies de l’information et les industriesmanufacturières. Aussi la question de l’impact des migrations sur le développement des secteurs d’activité se pose-t-elle. L’impact asymétrique de la crise COVID-19 sur l’emploi dans les différentes branches de l’économie et le rôle essentiel des immigrés dans certains secteurs clés ont suscité un regain d’intérêt pour les liens entre les secteurs et les migrations. Le présent chapitre dresse un premier portraitcomparatif détaillé de la présence des immigrés dans les différents secteurs d’activité des pays de l’OCDE. Il analyse en outre les liens qu’entretiennent les instruments de la politique migratoire avec certains secteurs, en particulier l’agriculture, l’hôtellerie-restauration et les TI. Les migrations ont des incidences sectorielles, que celles-ci soient intentionnelles ou non. Il est essentield’avoir conscience de la dimension sectorielle des migrations pour pouvoir tirer profit des avantages potentiels recherchés pour tel ou tel secteur, et pour éviter de subir des effets négatifs indésirables.

  • A.1. Entrées de personnes étrangères dans les pays de l’OCDE et en Russie

  • Dominika ANDRZEJCZAK, Assistante