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Les pays en développement et, notamment ceux qui ont alimenté les flux migratoires les plus importants à destination des pays de l’OCDE depuis le milieu du XXe siècle, souhaitent mieux s’intégrer à l’économie mondiale. Le regain d’intérêt pour les migrations de travail, la mobilité internationale des travailleurs qualifiés et hautement qualifiés, l’augmentation du nombre des étudiants étrangers sont autant d’éléments qui participent au phénomène de mondialisation des économies.
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Dans les pays en développement, les transferts de fonds effectués par les émigrés constituent une source externe de capitaux en augmentation régulière. Si l’investissement direct étranger et les mouvements de capitaux ont chuté de manière spectaculaire ces dernières années en raison de la récession qui a frappé les pays à haut revenu, les transferts de fonds opérés par les migrants ont continué à augmenter pour atteindre 149.4 milliards USD en 2002.
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D'après les derniers chiffres des Nations unies, le nombre total de migrants internationaux a plus que doublé depuis 1975. Il s'élèverait, en ce début de siècle, à 175 millions de personnes environ (réfugiés compris), soit 2.9 % de la population mondiale. Encore majoritairement alimentés par l'Europe dans les années 50, les flux migratoires ont connu de profondes mutations et proviennent aujourd'hui massivement du monde en développement.
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La population marocaine résidant à l’étranger est estimée à quelque 3 millions de personnes, soit 10 % de la population vivant au Maroc. Environ les quatre cinquièmes des Marocains résidant à l’étranger (MRE) sont en Europe. C’est une migration relativement ancienne ; elle date du début du XXe siècle.
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Les mouvements migratoires du Mexique vers les Etats-Unis sont un phénomène structurel complexe qui remonte à la fin du XIXe siècle et qui est profondément enraciné de part et d’autre de la frontière commune. D’après Rodolfo Tuiran (2000), les principaux facteurs qui ont contribué à structurer ce système migratoire complexe sont les suivants : la demande persistante de main-d’oeuvre mexicaine dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services des Etats-Unis ;
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Ce chapitre expose les principaux points examinés au cours de l’atelier organisé par l’OCDE et l’Université de Koç sur le thème « Migrations, transferts de fonds et développement économique de la Turquie », qui s’est tenu à Istanbul le 21 décembre 2004. Le chapitre explique les principaux aspects des transferts de fonds par les émigrés turcs, mais les inscrit aussi dans le contexte plus large de la problématique migrations-développement.
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Le Programme philippin pour l’emploi à l’étranger (OEP) a été institutionnalisé en 1974 avec la promulgation du Code du travail philippin. Considéré comme un programme temporaire ou comme un palliatif économique face au taux de chômage élevé qui sévissait sous le régime Marcos, il a fini par devenir un instrument important de politique nationale quand on a pris conscience du rôle des marchés du travail internationaux dans la lutte contre le chômage local.
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Les premiers mouvements de main-d’oeuvre turque ont fait suite à la convention bilatérale conclue entre la République fédérale d’Allemagne et la Turquie, le 30 octobre 1961. Pour l’Allemagne, le principal objectif de cette convention était de combler, dans les industries en essor durant la période d’après-guerre, l’insuffisance de main-d’oeuvre grâce à l’immigration.
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Les consommateurs titulaires d’une carte MasterCard ou Maestro pourront bientôt transférer de l’argent entre eux au travers de l’Internet ou en utilisant un téléphone mobile. Avec la solution MoneySend, MasterCard propose aux banques membres un service permettant le développement des transferts de fonds transfrontaliers de personne à personne pour les porteurs de cartes MasterCard et Maestro.
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De nos jours, les mouvements migratoires sont devenus un trait central de l’économie internationale. En 2000, environ 175 millions d’individus résidaient en dehors de leur pays d’origine, soit 3 % de la population mondiale. Le phénomène de globalisation a conduit à un accroissement des mouvements de main-d’oeuvre entre les marchés du travail au-delà des frontières nationales.
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Les transferts de fonds des travailleurs émigrés constituent un flux de ressources financières pour un pays et influencent l’activité économique et le climat macroéconomique par des voies diverses. Ces effets seront particulièrement sensibles si les transferts sont élevés au regard de la taille de l’économie et des autres flux financiers.
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Les transferts de fonds entraînent, sur l’économie, deux répercussions principales : en tant que devises étrangères, ils allègent le fardeau de la balance des paiements et servent à payer les importations ; en tant que monnaie locale, ils accroissent la demande de biens de consommation et d’équipement.
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Les migrations internationales sont l’un des facteurs qui conditionnent le plus les relations économiques entre pays développés et pays en développement (PED) au XXIe siècle. On estimait en début de siècle qu’environ 175 millions de personnes, soit à peu près 3% de la population mondiale, vivaient et travaillaient hors de leur pays de naissance (Nations Unies, 2002).
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Pêches charnues issues de l’agriculture biologique pratiquée par d’anciens migrants ayant assimilé les technologies agricoles de pointe quand ils « trimaient » dans les vignobles non transgéniques de la Napa, conditionnées et expédiées vers des épiceries de luxe dans les zones urbaines aisées des États-Unis ;
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Les études et les politiques relatives aux transferts de fonds des travailleurs migrants font appel à des expertises diverses : économistes, spécialistes des politiques publiques et spécialistes des migrations entre autres. En effet, tirer le meilleur parti des transferts de fond pour assurer le développement est une tâche formidable qui nécessite une approche interdisciplinaire.
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La redécouverte de l’importance des flux financiers internationaux que représentent les transferts de fonds des travailleurs migrants renforce les ambitions visant à gérer et canaliser ces fonds vers les marchés financiers du secteur formel afin de financer des prêts pour des projets de développement ou de les investir dans l’économie.
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Les migrations ouest-africaines vers les pays de l’OCDE sont essentiellement à caractère économique, et concerne des ressortissants de pays dont le niveau de développement ne permet pas au plus grand nombre de vivre décemment et où, en particulier, les cadres et techniciens, souvent en nombre largement suffisant pour assurer le développement du pays, ne trouvent pas d’emplois solvables correspondant à leur qualification.
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Les migrations internationales, les transferts de fonds des migrants et les effets de ces transferts sur le développement du pays d'origine répondent à une multiplicité de facteurs qui empruntent à un large registre de motivations : démographiques, socio-historiques, économiques, juridiques, politiques, tant dans le pays d'origine que dans le pays d'accueil.
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La prise en compte des migrants comme « acteurs de développement en faveur de leur pays d’origine » par l’Agence française de développement (AFD) est ancienne. Elle remonte à 1974. L’AFD (alors dénommée Caisse centrale de coopération économique) avait mis en place un programme de formation professionnelle des travailleurs migrants volontaires pour une réinsertion économique dans des emplois hautement qualifiés non pourvus de leur pays d’origine.
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L’objectif de cette conférence a été d’identifier les liens entre les migrants, les transferts de fonds et le développement économique des pays d’origine. Cette conférence a permis de donner une vue d’ensemble de l’ampleur actuelle des transferts de fonds, des caractéristiques des migrants et des canaux de transmission utilisés pour l’envoi de leur épargne dans leur pays d’origine.