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  • Le capital humain est décisif pour la réussite économique des individus et des nations. Mais le savoir, les habiletés et les compétences sont aussi les conditions du bien-être personnel et social de chacun et de la collectivité à laquelle il appartient.

  • Les enfants d’aujourd’hui grandissent dans un monde en mutation. Avec la mondialisation, les économies s’ouvrent, les opportunités se multiplient, et l’essor du savoir bouleverse les fondements de l’économie. Autant de défis nouveaux, sans compter le vieillissement démographique, que nos sociétés devront relever.

  • Dans l’économie mondiale du savoir, le capital humain – les compétences, les apprentissages et les talents – détermine la capacité des individus à gagner leur vie et à stimuler la croissance. Mais les individus ont besoin de systèmes éducatifs efficaces pour réaliser leur potentiel. Sans quoi ils s’exposent à des problèmes sociaux et économiques tout au long de leur vie.

  • Élever les enfants était autrefois l’affaire des familles et de leurs proches. Mais l’entrée massive des femmes sur le marché du travail a changé la donne : s’occuper des jeunes enfants est désormais une responsabilité collective. D’où l’importance de mettre en place des politiques qui accompagnent les premiers pas des enfants dans le vaste monde.

  • L’éducation formelle est la pierre angulaire du capital humain. Pourtant, l’efficacité des établissements scolaires n’est pas toujours au rendez-vous : mauvaise qualité de l’enseignement et méthodes pédagogiques dépassées peuvent limiter les progrès des élèves. Les systèmes éducatifs doivent répondre aux besoins de chacun pour ne pas faire des laissés-pour-compte.

  • Le vieillissement démographique va entraîner un déséquilibre entre les générations : il y aura de moins en moins d’actifs pour prendre en charge un nombre croissant de retraités. Résultat, beaucoup d’entre nous devront donc travailler plus longtemps. À cela, une condition : supprimer les obstacles qui empêchent les adultes de parfaire leurs compétences et leur éducation.

  • Personne ne peut se passer des autres. De l’enfance à l’âge adulte, notre développement est lié à nos interactions familiales et sociales. De la même façon, toutes les dimensions de notre capital humain – de notre santé à notre niveau d’éducation – interagissent avec les relations que nous entretenons avec la société.

  • Obtenir un diplôme est un accomplissement, mais l’ensemble de nos talents et de nos capacités ne tiendra jamais sur un bout de papier. Il en va de même pour les indicateurs économiques : ils ne reflètent qu’imparfaitement l’importance du capital humain et social dans le sentiment de bien-être d’une société.