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  • Les infrastructures ne constituent pas une fin en soi, mais un moyen qui permet d’assurer la livraison des biens et services nécessaires à la prospérité, à la croissance et à la qualité de vie, c’est-à-dire au bien-être, à la santé et à la sécurité des citoyens, ainsi qu’à la qualité de leur environnement. Les performances à long terme de l’économie des pays de l’OCDE, et même de l’économie mondiale, dépendront dans une large mesure de la disponibilité d’infrastructures adaptées pour soutenir la croissance et le développement social. Les investissements infrastructurels annuels qui seront nécessaires jusqu’en 2030 pour l’électricité, les transports routiers et ferroviaires, les télécommunications et l’eau représenteront vraisemblablement à 3.5 % du produit intérieur brut (PIB) mondial en moyenne

  • Les performances à long terme de l’économie des pays de l’OCDE, et de l’économie mondiale, dépendront dans une large mesure de la disponibilité d’infrastructures adaptées pour soutenir la croissance et le développement social. Pour les gouvernements et les milieux d’affaires du monde entier, l’enjeu est énorme. Les sources traditionnelles de financement public ne suffiront pas à elles seules à répondre aux futurs besoins d’investissement dans les infrastructures. Quelles seront les nouvelles sources de financement? Quelles actions les pouvoirs publics peuvent-ils engager pour relever les défis complexes qui se profilent? Le projet sur deux ans intitulé « Les besoins mondiaux en matière d’infrastructures : perspectives et implications pour les acteurs publics et privés », qui vient d’être mené à bien dans le cadre du Programme de l’OCDE sur l’avenir, avait pour objectif de faire le point sur les perspectives et les défis auxquels vont se trouver confrontés les pays de l’OCDE et plusieurs grands pays en développement d’ici 2030 dans les domaines de l’électricité, de l’eau, des transports terrestres (rail et route) et des télécommunications. Sont ici présentées les principales conclusions et recommandations que ce projet a permis de dégager, ainsi que des études de cas

  • Ce chapitre propose une analyse transversale des cinq secteurs d’infrastructure étudiés dans cet ouvrage, à savoir l’électricité, l’eau, le fret ferroviaire, les transports publics urbains et les transports routiers. Il s’agit en l’occurrence d’apporter un vaste éclairage sur les stratégies de développement des infrastructures qu’il conviendrait de définir et d’en dégager des conclusions. À partir des différents chapitres établis par des experts, le présent chapitre examine de quelle manière les modèles économiques et les modèles d’entreprise devront évoluer pour assurer le succès de la mise en oeuvre des projets d’infrastructure et quel pourra être le rôle des acteurs publics et privés.

  • La progression de la demande d’électricité appelle un accroissement des investissements dans les infrastructures électriques. Quels sont les facteurs d’évolution et les perspectives à long terme des modèles économiques à prendre en compte pour la construction et l’exploitation des infrastructures électriques et la fourniture de services électriques? Ce chapitre décrit la structure du secteur de l’électricité et ses régimes de propriété, ainsi que les raisons expliquant les différences existant d’un pays ou d’une région à l’autre. Il passe en revue les défis que doivent relever les pouvoirs publics, à savoir l’établissement et le maintien de marchés concurrentiels pour la fourniture d’électricité, une tarification efficace des services de réseau, et la garantie de la sécurité de l’approvisionnement.

  • Le secteur de l’eau est confronté à de graves défis tant dans les pays en développement que dans les pays de l’OCDE. La priorité de tous les réseaux d’eau est aujourd’hui de trouver les meilleurs moyens de financer et de mettre en oeuvre les améliorations à apporter à leur exploitation et à leur maintenance. Quelles sont les incidences, sur les modèles d’entreprise rencontrés dans ce secteur, des enjeux que posent le financement, la régulation de la demande, l’échelle d’activités des systèmes, la participation de la collectivité et les considérations d’équité, la concurrence et le changement climatique? Ce chapitre analyse l’évolution de la dynamique du secteur de l’eau et de l’assainissement et examine ses conséquences pour l’action publique, ainsi que l’éventail des solutions durables envisageables.

  • Les infrastructures ferroviaires servent à deux catégories d’opérateurs (marchandises et voyageurs). Le présent chapitre traite principalement du trafic marchandises des chemins de fer et de ses besoins en infrastructures, et étudie les forces économiques et démographiques sous-jacentes qui amplifient ces derniers. Quelle sera la demande future d’infrastructures ferroviaires dédiées au trafic marchandises et comment les secteurs public et privé pourront-ils satisfaire cette demande? Comme le montre ce chapitre, les modèles de gestion et les politiques publiques adoptées varient sensiblement.

  • Ce chapitre fait le point sur le fonctionnement et le financement des systèmes de transport public urbain (TPU) et expose les défis auxquels le secteur va se trouver confronté à terme. De quelle manière différents modèles de systèmes de TPU peuvent-ils contribuer à la dynamique urbaine ? Comment les transports publics urbains seront-ils intégrés à des systèmes s’orientant de plus en plus vers le multimodal ? Le présent chapitre décrit en détail comment appréhender, dans un contexte plus général, les questions du financement, de la tarification et de l’organisation des transports publics urbains.

  • Partout dans le monde, les routes constituent l’ossature du réseau de transport. Le présent chapitre décrit cinq grands « modèles d’entreprise » observés dans le secteur des transports routiers, qui couvrent tout le spectre des financements public-privé. Il examine la viabilité de ces modèles à la lumière de l’évolution de la croissance de la demande, de l’investissement, ainsi que de la tarification et du rationnement. Sont présentés à titre d’illustration différents projets de transport routier remarquables ou, au contraire, malheureux. Quelles en sont les conséquences pour l’action publique ?

  • Au moment du lancement du projet sur « Les besoins mondiaux en matière d’infrastructures : perspectives et implications pour les acteurs publics et privés », dans le cadre du Programme de l’OCDE sur l’avenir, un Groupe de pilotage a été constitué pour fournir des orientations générales à l’équipe de projet de l’OCDE. Le Groupe était composé d’experts et de décideurs de haut niveau issus d’entités publiques et privées des secteurs infrastructurels et connexes contribuant financièrement au projet. Le Groupe de pilotage s’est réuni à quatre reprises au cours du projet (juin 2005, décembre 2005, juin 2006 et décembre 2006).