-
Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont braqué les projecteurs sur l’aide internationale et constituent à cet égard un incontestable défi. Au Sommet de Monterrey de 2002, il a été proposé, pour relever ce défi, de mettre en place de nouveaux partenariats entre pays développés et pays en développement, fondés sur la responsabilité et l’obligation mutuelles de rendre des comptes, afin de favoriser des politiques saines, une bonne gouvernance et la primauté du droit (Nations Unies, 2002). A aussi été souligné le principe selon lequel chaque pays est responsable au premier chef de son propre développement économique et social.
-
Ce chapitre traite des problèmes qui peuvent se poser, au niveau de la conception et de la gestion, lorsque les donneurs choisissent de recourir au soutien budgétaire. Il énonce un ensemble de bonnes pratiques propres à optimiser les avantages du soutien budgétaire pour le développement tout en renforçant la capacité des partenaires d’assurer l’équilibre de l’ensemble de leurs finances publiques, d’opérer une répartition stratégique des fonds, de rentabiliser au mieux leurs ressources et de veiller à la probité dans l’utilisation des deniers publics, principaux objectifs d’un système efficient de gestion des finances publiques. Il fournit également aux donneurs des modèles de comportement en cas de recours au soutien budgétaire.
-
Ce chapitre est consacré à l’approche sectorielle. Il fournit des conseils pratiques pour l’établissement, au niveau sectoriel, de partenariats entre les gouvernements et les donneurs en vue d’améliorer l’efficacité des politiques de développement et de renforcer la maîtrise exercée par les gouvernements sur les politiques du secteur public et l’affectation des ressources. Lorsque de tels partenariats sont déjà en place, il indique comment les développer et les consolider. Là encore, les implications pour la gestion des finances publiques sont d’une importance cruciale.
-
Ce chapitre décrit les bonnes pratiques que les donneurs peuvent appliquer pour appuyer le renforcement des capacités dans le domaine de la GFP. Il illustre par des études de cas l’efficacité du soutien au renforcement des capacités qui se met en place dans quelques pays et fournit, à l’intention des organismes donneurs, des orientations propres à améliorer l’efficacité d’acheminement de l’aide visant à soutenir un renforcement des capacités de GFP.