Table of Contents

  • Les Statistiques des recettes publiques en Afrique est une publication conjointe du Centre de politique et d’administrations fiscales de l’OCDE, du Centre de développement de l’OCDE, du Forum africain sur l’administration fiscale (ATAF), et de la Commission de l’Union africaine, avec l’assistance technique de la Banque africaine de développement, de l’Organisation mondiale des douanes et du Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales. Elle fournit des données détaillées et comparables à l’échelle internationale, sur les recettes fiscales et non fiscales de huit pays africains. La démarche suivie repose sur la méthodologie bien établie des statistiques des recettes publiques de l’OCDE, devenue une source de référence essentielle pour les pays membres de l’Organisation et au-delà. Des comparaisons sont également effectuées avec la moyenne des économies de l’OCDE et avec celle des économies couvertes par les Statistiques des recettes publiques en Amérique latine et dans les Caraïbes.

  • La publication des Statistiques des recettes publiques en Afrique marque une étape importante dans l’amélioration de la comparabilité, de la qualité et de l’accessibilité des données relatives aux recettes publiques sur le continent africain. La coopération et la transparence sont les principes fondateurs de cette première édition. Des organisations africaines et internationales oeuvrant en partenariat ont invité les États africains à partager leurs statistiques et collaboré étroitement avec les responsables des administrations fiscales et des offices statistiques de ces pays. Les chiffres ont été reclassés à l’aide d’une méthodologie et d’une procédure bien établies, ce qui a permis de créer une nouvelle base de données destinée à être largement diffusée, contenant des données détaillées par pays.

  • Cette première édition des Statistiques des recettes publiques en Afrique présente des données comparables à l’échelle internationale relatives aux recettes publiques de huit pays africains qui représentent près du quart du PIB total de l’Afrique. Les administrations de l’Afrique du Sud, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Maroc, de Maurice, du Rwanda, du Sénégal et de la Tunisie ont participé à ce projet en coopération étroite avec l’OCDE, le Forum africain sur l’administration fiscale (ATAF) et la Commission de l’Union africaine, avec l’assistance technique de la Banque africaine de développement, l’Organisation mondiale des douanes et le Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF).

  • La publication annuelle, Statistiques des recettes publiques en Afrique (SRPA), consacrée aux statistiques des recettes publiques en Afrique présente des données permettant d’effectuer des comparaisons sur les recettes fiscales et non fiscales de huit pays africains (Afrique du Sud, Cameroun, Côte d’Ivoire, Maroc, Maurice, Rwanda, Sénégal et Tunisie). Elle contient des données comparables à l’échelle internationale sur les recettes fiscales et non fiscales, exprimées en pourcentage du PIB, pour tous les niveaux d’administration, ainsi que des données sur la composition de ces recettes. Cette publication fournit une description de quelques-uns des facteurs expliquant les évolutions observées pendant la période 1990-2014.

  • L’impôt est un instrument de justice sociale et de prospérité économique pour l’Afrique comme dans le reste du monde. L’éclatement de la crise économique et financière mondiale en 2008 a donné un nouvel élan aux initiatives et aux prises de position appelant à une fiscalité plus efficace, plus attractive pour les investissements, plus transparente, plus progressive, plus simple et plus stable afin de retrouver une croissance plus robuste et plus juste. Dans les pays d’Afrique, les enjeux sont d’autant plus importants. Sur le plan budgétaire d’une part, dans un contexte de croissance démographique rapide, États et collectivités locales peinent à fournir des services publics et des services sociaux de qualité à leurs citoyens. Les besoins de financement des infrastructures à même d’attirer les investisseurs et de libérer le potentiel productif des économies du continent sont colossaux. Sur le plan institutionnel d’autre part, la fiscalité est un instrument essentiel à la construction et la consolidation d’états modernes. En promouvant une circulation juste de la richesse dans une société, elle constitue un levier démocratique de « bonne gouvernance » et un moteur pour des réformes plus vastes.