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  • Après les années 70, l’accélération de la croissance économique et la hausse des niveaux de vie ont trouvé de nouvelles bases, grâce notamment à une discipline et un cadre macroéconomique renforcés ainsi que des réformes structurelles de grande envergure. Grâce à ces mesures, l’économie du Royaume-Uni est aujourd’hui beaucoup plus saine, et cette transformation est durable. L’économie présente différents points forts : un marché du travail souple avec un taux de chômage parmi les plus bas de la zone de l’OCDE, un secteur des services financiers d’envergure mondiale, et un volume d’entrée et de sorties d’investissements parmi les plus importants du monde...

  • Les performances économiques du Royaume-Uni se sont nettement améliorées au cours des vingt dernières années

    La réforme de la réglementation au Royaume-Uni, processus entamé en 1979 et toujours poursuivi avec détermination, avait au départ pour objectif d’aider à l’amélioration de l’économie du point de vue de l’offre1. Bien que la hausse du niveau de vie se soit poursuivie durant les années 60 et 70, les performances économiques du Royaume-Uni n’ont pas évolué au même rythme que celles des autres pays de l’OCDE. Les initiatives prises pour accélérer la croissance économique ont échoué devant les difficultés connues par la balance des paiements et le manque de compétitivité...
  • Le Royaume-Uni bénéficie d’une culture réglementaire dynamique et capable d’évolution, qui a favorisé de profondes modifications économiques au cours des vingt dernières années

    La culture du Royaume-Uni en matière de règlements reflète ses traditions politiques. Celles-ci ont évolué au cours des siècles sans connaître de changement révolutionnaire. À la différence de la plupart des autres pays, il n’existe pas de point d’ancrage central sous la forme d’une constitution écrite. Au contraire, une prise de décision informelle basée sur la coopération et le consensus coexiste avec le respect de la règle de droit. Pragmatisme et évolution sont des caractéristiques déterminantes. Les structures politiques et réglementaires sont, par conséquent, dynamiques et complexes. De ce fait, les réglementations peuvent prendre différents aspects, formels et informels : parmi celles-ci figurent les lois adoptées au Parlement, les décrets, les règlements, les circulaires, les documents d’orientation, les directives et les codes de pratique, émanant d’organismes divers...
  • La politique de la concurrence est intégrée au cadre général de l’action réglementaire du Royaume-Uni, selon des modalités complexes. Le rôle de la politique de la concurrence dans la réforme de la réglementation est reconnu historiquement et dans les déclarations de principe récentes. Au Royaume-Uni, des changements structurels ont précédé d’au moins une décennie le renforcement de la loi sur la concurrence, étendant les capacités des autorités de régulation spécialisées afin qu’elles puissent agir sur le pouvoir de marché résultant de la vague de privatisations. Les principaux outils de la politique de la concurrence ont maintenant été modernisés et intégrés plus étroitement aux rôles joués par les autorités de régulation spécialisées...

  • Le Royaume-Uni dispose d’un marché ouvert, opposant peu de barrières aux échanges et à l’investissement

    Le Royaume-Uni a une longue tradition de commerce ouvert et un climat favorable à l’investissement. Il fait partie des membres fondateurs du GATT, et soutient résolument l’OMC et ses obligations. Membre actif de l’Union européenne et participant aux initiatives de libéralisation des échanges internationaux, le Royaume-Uni a rarement été au centre de litiges commerciaux ou en matière d’investissement. Les politiques internes et internationales visent à accroître à la fois l’attractivité du marché intérieur pour les entreprises étrangères et la compétitivité internationale des entreprises du Royaume-Uni. La politique à l’égard des investissements directs de l’étranger (IDE) est très libérale, à la suite d’une réorganisation approfondie du secteur manufacturier, dans la volonté de compenser la perte de compétitivité...
  • Le Royaume-Uni a été et demeure un pionnier des réformes dans les secteurs de l’électricité et du gaz. En effet, il a commencé plus tôt que la plupart des pays, et a été plus loin qu’un grand nombre d’entre eux dans l’introduction de la concurrence, de la distinction des structures et l’abandon de la réglementation des prix. D’une manière très générale, la réforme a entraîné l’abandon des monopoles du secteur public au profit d’une structure concurrentielle. Cette évolution a permis la présence d’un grand nombre d’opérateurs du secteur privé dans les secteurs potentiellement concurrentiels de l’industrie, l’élaboration d’une réglementation indépendante des monopoles privés qui excluent la concurrence et la mise en place d’une structure réglementaire par les pouvoirs publics. La structure réglementaire britannique actuelle et l’organisme de réglementation sectorielle (OFGEM) font partie des meilleures pratiques qu’on peut relever dans les pays de l’OCDE. Les retombées des gains d’efficience pour les consommateurs (c’est-à-dire la baisse des prix et l’offre de services innovants et de meilleure qualité), pour les actionnaires et pour le gouvernement ont été considérable...

  • Le Royaume-Uni a ouvert la voie à la libéralisation du marché des télécommunications, qui s’est faite progressivement tout en s’accélérant au cours des vingt dernières années.