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  • La croissance économique de l’Algérie continue d’être soutenue, principalement grâce à la hausse persistante du volume et des prix de ses exportations d’hydrocarbures qui ont permis au pays d’améliorer considérablement sa position externe. Cet environnement international favorable, couplé à une croissance agricole au-dessus de 2 pour cent en 2004, a permis à l’Algérie de connaître un taux de croissance du PIB de 5.2 pour cent en 2004, et de prévoir une croissance de 5.4 pour cent pour l’année 2005. Ces résultats devraient perdurer tant que les termes de l’échange se maintiendront à un niveau favorable.

  • L’Angola connaît un croissance économique alerte. Stimulée par la flambée des cours internationaux du pétrole et la rapide montée en puissance de la production des nouveaux champs pétrolifères, la progression du PIB réel aura dépassé les 11 pour cent en 2004. La production de pétrole étant appelée à s’accélérer, cette hausse devrait se poursuivre, à 15.5 pour cent du PIB en 2005, 26 pour cent en 2006 et 20 pour cent en 2007. Bien que l’exploration et la production de gisements pétroliers offshore n’entretiennent que peu de liens avec le reste de l’économie, le secteur contribue par sa seule taille (50 pour cent du PIB) au développement du BTP et à l’émergence de nouveaux services – sans compter que...

  • Après avoir connu des résultats macroéconomiques satisfaisants au cours des années 1990, le Bénin fait face à un ralentissement significatif de sa croissance ; le taux de croissance réel n’est que de 3.4 pour cent en 2004, alors qu’il était en moyenne de 5 pour cent au cours des années 1990. Avec un taux de croissance démographique de 3.1 pour cent, la réduction de la pauvreté ne peut qu’être très lente. Ce ralentissement s’explique à la fois par des facteurs conjoncturels et structurels. L’année 2004 a été caractérisée par un environnement régional et international difficile. Elle fut notamment marquée par le maintien des restrictions commerciales imposées par le Nigeria sur les réexportations en provenance du Bénin et par l’évolution défavorable des cours du pétrole et du coton. Mais cette...

  • De saines politiques macro-économiques associées à une gestion prudente des recettes du diamant ont fait du Botswana l’une des économies les plus dynamiques du monde depuis 25 ans, lui permettant de figurer désormais parmi les pays à revenu intermédiaire. Pourtant et malgré les efforts du gouvernement, l’économie reste fortement tributaire des exportations de diamant et le pays affiche toujours l’un des taux d’infection par le VIH/Sida les plus élevés du monde.

  • L'année a été fortement contrastée au Burkina Faso. De janvier à septembre, le niveau insuffisant de la campagne vivrière 2004/05 a déclenché la contagion de la crise alimentaire sous-régionale et le retour de l’inflation. L’environnement économique a également été marqué par les effets retardés de la crise ivoirienne sur le coût des transports et, donc, sur l’approvisionnement en matières premières pour le secteur industriel, ainsi que par la hausse durable des cours du pétrole. Toutefois, ces difficultés sont restées contenues. En effet, d’une part, l’adaptation des comportements des usagers a permis d’amortir l’impact du prix du pétrole et, d’autre part, le très haut niveau.

  • En 2005, la performance de la croissance du Cameroun, estimée à 2.8 pour cent du PIB (contre 3.5 pour cent en 2004), a été médiocre. L’année 2005 a constitué une année d’austérité budgétaire après les dérapages enregistrés en matière de finances publiques en 2004, qui avaient abouti à un nouveau report du point d’achèvement de l’Initiative PPTE. Les dérives de l’année 2004 ont mis en exergue les carences du pays dans le domaine de la gouvernance et ont montré que des considérations de politique intérieure pouvaient déboucher sur une remise en cause des engagements pris par les autorités sur le plan économique. Les performances médiocres de 2005 ont mis en relief les ressorts de la croissance camerounaise tout en marquant...

  • Après un tassement de la croissance économique de 1999 à 2000, et une croissance tirée par les investissements pétroliers durant les années 1999-2003, l’économie tchadienne vit désormais à l’ère du pétrole. L’année 2004 a enregistré une croissance accélérée du PIB, dont le taux est passé de 11.3 pour cent en 2003 à 31 pour cent, en raison de l’accroissement de la production pétrolière depuis la mise en exploitation du bassin de Doba, en juillet 2003. Les exportations de l’« or noir » ont constitué le principal moteur de la croissance en 2004. L’année 2005, pourtant, devrait voir un recul sensible par rapport à 2004, imputable à la baisse des investissements pétroliers et à la pénurie...

  • Après plus d'une décennie d’instabilité politique et de conflits armés sporadiques, la reconstruction se poursuit au Congo. Les dégâts causés par la guerre civile, qui a ravagé la capitale Brazzaville et la région du Pool à plusieurs reprises entre 1997 et 2003, sont énormes et vont s’ajouter aux conséquences néfastes d’une mauvaise gestion des ressources publiques pendant de nombreuses années. Le bilan, après la dernière explosion de violence en 2003, est celui d’un pays appauvri, très endetté, et dont le développement économique est lourdement entravé par l’inadéquation et la vétusté de toutes ses infrastructures, ainsi que par un déficit important de capacités.

  • Après plusieurs décennies de guerres et d’instabilité politique, les défis auxquels la République démocratique du Congo (RDC) se trouve confrontée sont manifestes. Comme dans la plupart des situations de post-conflit, la reconstruction, la réhabilitation et la reprise du fonctionnement de l’économie dans son ensemble nécessitent un nombre très important de réformes, des moyens financiers colossaux et la mise en place d’un système transparent et de bonne gouvernance. Dans le même temps, les lobbies et groupes de pression politiques sont encore très présents.

  • En raison de sa relative prospérité économique, observable à travers des taux de croissance régulièrement positifs jusqu’à une date récente, la Côte d’Ivoire a longtemps constitué le principal pôle de développement de la sous-région. Mais, depuis quelques années, ce pays traverse une crise profonde qui affecte sensiblement l’économie et la cohésion sociale. À l’origine de cette crise, plusieurs causes, dont l’immigration mal régulée, l’absence d’une véritable politique de gestion du capital foncier, ou encore la fragilité des systèmes de gouvernance institutionnelle et démocratique. Depuis trois ans, la Côte d’Ivoire est, de fait, divisée en deux, conséquence de la guerre civile déclenchée en septembre 2002. La région...

  • LA MISE EN PLACE, MI-2004, d’une ambitieuse politique d’ouverture et de libéralisation de l’économie commence à porter ses fruits. Le taux de croissance du PIB 2004/05 a atteint près de 5 pour cent, avec des prévisions de 5.2 et 5.4 pour cent respectivement pour 2005/06 et 2006/07, et les principaux indicateurs macroéconomiques affichent de bonnes performances1. Les secteurs qui ont tiré la croissance sont l’énergie, les transports et le tourisme. En dépit d’un accès au crédit toujours difficile pour le secteur privé, le climat des affaires s’est sensiblement amélioré, les privatisations sont relancées et les investissement nationaux et étrangers augmentent, ce qui laisse présager de bonnes perspectives de croissance à long terme. Les récentes difficultés de...

  • Malgré cinq années de croissance économique rapide reposant sur une politique économique saine et une aide extérieure soutenue, l’Éthiopie reste au rang des plus pauvres pays de la planète, et les effets persistants de la sévère sécheresse de la saison 2002/03 affectent toujours nombre des 73 millions de ses habitants, notamment les pauvres. La croissance de l’économie s’est établie à un taux de 6.8 pour cent en termes réels en 2004/2005 (estimation), et elle approche les 7 pour cent nécessaires pour accomplir les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les bons résultats de sa politique économique ont fait de l’Éthiopie un pays favorisé par...

  • AU REGARD DU REVENU PAR HABITANT, le Gabon se classe parmi les pays à revenu intermédiaire. Cependant, alors que la croissance du PIB progresse, le rapport mondial 2004 des Nations unies sur le développement humain1 constate un recul du pays dans le classement établi selon les paramètres de l’IDH (indicateur du développement humain). La corrélation positive présumée entre les performances économiques et le développement humain ne se vérifie donc pas au Gabon, où la pauvreté gagne du terrain.

  • L'économie du Ghana récolte les fruits de ses réformes macro-économiques et structurelles, ainsi que de 15 années de stabilité politique. La situation budgétaire s’est améliorée, grâce à une mobilisation soutenue des ressources nationales, une gestion avisée des dépenses et un allègement de la dette - consenti dans le cadre de l’initiative PPTE (pays pauvres très endettés) et récemment complété par d’autres promesses de réductions par le G8. En parallèle, une politique monétaire inspirant confiance a soulagé les tensions inflationnistes, réduit le coût du crédit et stabilisé le marché des changes. Cette amélioration continue des paramètres macro-économiques a contribué à un récent...

  • Après avoir, en 2003, inversé la tendance médiocre de ses performances enregistrée pendant dix ans, la croissance kenyane montre des signes d’accélération. La croissance du PIB en volume a grimpé à 4.3 pour cent en 2004, contre 2.8 pour cent l’année précédente, malgré un nouvel épisode de sécheresse dont a pâti la production agricole. En réaction aux nouvelles incitations mises en place par les pouvoirs publics, d’autres secteurs, en particulier les transports et communications, ainsi que l’industrie manufacturière, semblent avoir renoué avec la croissance. De même, le tourisme a continué se redresser, surmontant les effets délétères du terrorisme.

  • Alors qu'à la fin des années 70, le PIB par habitant à Madagascar correspondait à la moyenne des autres pays en développement, il n’est plus aujourd’hui que d’environ la moitié. Madagascar a vécu trois décennies de déclin économique et appartient désormais à la catégorie des pays à faibles ressources humaines. Le taux de croissance annuel moyen du PIB à Madagascar a été de 0.5 pour cent seulement pendant cette période, alors que la population augmentait en moyenne de 2.8 pour cent par an. Le Malgache moyen s’en retrouve sensiblement plus pauvre que ne l’étaient ses parents ou ses grands-parents. Ce déclin du niveau de vie découle essentiellement de politiques défavorables...

  • Le Malawi est l'un des pays les plus pauvres au monde : classé 165e sur 177 pays recensés par les Nations unies pour l’indicateur 2005 du développement humain, il était, en 2003, l’avant-dernier pays en termes de PIB par habitant. A tous points de vue, l’année 2005 s’est révélée très difficile pour l’économie malawite. Le pays a été confronté à de graves pénuries alimentaires : on estime que 4.85 millions de personnes, soit près de la moitié de sa population, avaient besoin d’une aide alimentaire d’urgence. De plus, l’année a été aussi marquée par une crise politique : le président, menacé de destitution, a quitté son parti pour en créer un nouveau, initiative que n’a guère soutenue le parlement.

  • EN 2005, LE MALI A RENOUÉ AVEC la croissance, affichant un taux de 5.5 pour cent contre 2.2 pour cent l’année précédente. Ce chiffre, proche du taux moyen de 5 pour cent enregistré sur la période 1994-04, marque donc un effet de rattrapage par rapport à 2004, année atypique et difficile. La croissance économique malienne doit sa vulnérabilité et son caractère erratique à des facteurs exogènes, tels que la pluviométrie, les fluctuations des cours de ses principaux produits d’exportation sur les marchés internationaux (coton, or), la hausse des prix des hydrocarbures et l’instabilité régionale liée à la crise ivoirienne. Compte tenu de cette situation, le Mali n’a pas rempli les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Toutefois, une amélioration...

  • Le niveau de vie des mauriciens est l’un des plus élevés d’Afrique. L’île a affiché une croissance de plus de 6 pour cent dans les années 90 et son PIB par habitant s’est établi à 13 542 dollars (en parité de pouvoir d’achat – PPA) en 2005. À Maurice, la croissance était traditionnellement tirée par le sucre, le textile et le tourisme. Depuis peu, le pays s’est diversifié dans les services financiers et dans les technologies de l’information et des communications (TIC). L’économie mauricienne est l’une des plus compétitives : elle se classe au premier rang en Afrique et au 23e rang mondial pour l’environnement d’affaires. Grâce à ses bonnes performances économiques, Maurice est désormais un pays à revenu intermédiaire...

  • Après de relativement bonnes performances en 2004, l’économie marocaine a marqué le pas, avec des estimations tablant sur un taux de croissance du PIB réel de 2.1 pour cent en 2005. La reprise est cependant espérée en 2006 à un taux de 5.3 pour cent. L’inflation s’est maintenue à 2.1 pour cent en 2005 et le chômage a reculé pour s’établir à 10.9 pour cent. La dette publique est ressortie à 75 pour cent du PIB, contre 76.7 pour cent en 2004, alors que la dette extérieure était ramenée à 25 pour cent du PIB. Enfin, le déficit budgétaire s’est creusé, atteignant 4.5 pour cent du PIB en 2005 – mais une amélioration est attendue en 2006, à 3.2 pour cent du PIB.

  • Le Mozambique offre un modèle de redressement après un conflit armé, avec une impressionnante croissance économique (8 pour cent en moyenne sur la dernière décennie), et une grande stabilité politique. La vigueur de la croissance (7.7 pour cent en 2005) tient essentiellement à des « mégaprojets » financés par des capitaux étrangers et à des apports d’aides massives. L’agriculture apporte, elle aussi, une contribution de plus en plus importante, malgré un épisode de sécheresse qui a gravement touché le sud du pays. Les perspectives pour 2006 et 2007 sont favorables. La croissance devrait atteindre 7.9 et 7.3 pour cent respectivement, soutenue par une nouvelle vague de mega-projectos dans les mines de titane et une solide progression du BTP et de l’agriculture.

  • L'économie du Niger était promise à une prospérité certaine avec l’afflux d’aides extérieures et l’annulation de sa dette extérieure. Malheureusement, l’invasion des criquets pèlerins – qui ont dévasté les récoltes – et la sécheresse qui a suivi ont eu en 2004 des conséquences catastrophiques tant sur le plan économique que social. Le PIB a chuté de -0.6 pour cent en 2004, contre un taux proche des 4 pour cent en 2003. D’après les estimations, l’année 2005 apparaît comme celle de la reprise, favorisée par la synergie entre des actions humanitaires internationales à grande échelle, l’annulation de la dette et l’organisation d’événements culturels tels que le Fima (Festival international de la mode africaine) et les 5e jeux de...

  • A l'approche de l'élection présidentielle prévue début 2007, le Nigeria se trouve à un carrefour économique et politique critique. Malgré des progrès encourageants, il est encore trop tôt pour déterminer si les réformes engagées sous la présidence de M. Olusegun Obasanjo produiront des effets assez durables pour venir à bout du paradoxe nigérian : une pauvreté catastrophique dans un pays qui regorge de ressources naturelles et humaines.

  • Onze ans après le génocide qui a ravagé le pays et entraîné la mort de près d’un million de personnes, le Rwanda poursuit son programme de réformes économiques, structurelles et sociales. Plusieurs jalons importants ont été franchis. Après de mauvais résultats en 2003, en raison de conditions météorologiques défavorables, la croissance du PIB en volume s’est redressée à 4 pour cent en 2004 et devrait s’établir à 4.2 pour cent en 2005. La transformation structurelle de l’économie rwandaise, qui repose essentiellement sur l’agriculture vivrière, progresse lentement, comme en témoigne la stagnation de la part des activités manufacturières dans le PIB. Le Rwanda demeure l’un...

  • Après des décennies de croissance économique moyenne, le Sénégal enregistre depuis plusieurs années une progression annuelle légèrement supérieure à 5 pour cent, grâce essentiellement aux politiques macroéconomiques et aux réformes structurelles. Ce résultat relativement élevé par rapport aux autres pays de la région, associé à une alternance politique plutôt sereine lors des élections démocratiques de 2000 et aux réformes en cours du cadre institutionnel, concourt à faire de ce pays un cas intéressant sur le plan des évolutions socioéconomiques en Afrique subsaharienne.

  • En 2005, le PIB sud-african devrait avoisiner 5 pour cent – son niveau le plus élevé depuis la fin de l’apartheid – et conserver un rythme alerte en 2006, à 4.8 pour cent. Bien que cette bonne performance soit en partie due à un contexte international favorable, elle reflète également la qualité des politiques économiques déployées depuis 1996 dans le cadre de la stratégie pour la croissance, l’emploi et la redistribution, la GEAR (Growth, Employment and Redistribution). La politique monétaire responsable s’est révélée fructueuse, avec une inflation stable (à peine 4.5 pour cent en 2004) et de faibles taux à court terme. De même, la prudence budgétaire a permis la maîtrise du déficit, qui se limitera probablement à 0.5 pour cent du PIB sur l’exercice 2005/06. Ces mesures...

  • AU COURS DES DIX DERNIÈRES ANNÉES, la Tanzanie a réalisé des progrès considérables dans la gestion de son économie avec, à la clé, une croissance impressionnante du PIB, qui a atteint 6.7 pour cent en 2004. Cet essor a été soutenu par l’augmentation de la production agricole, à la faveur d’une météorologie propice. Le taux d’inflation était toujours inférieur à 4.5 pour cent fin juin 2005, le repli des prix de l’alimentation compensant le renchérissement du carburant. Cependant, en raison de précipitations insuffisantes à l’automne 2005, les prix des produits alimentaires devraient remonter. Les performances du...

  • En matière de développement économique et social, la Tunisie continue d’enregistrer des progrès importants. Sa croissance s’est établie à 6 pour cent en 2004. Elle devrait atteindre 4.2 pour cent en 2005 et 5.3 pour cent en 2006, essentiellement tirée par le secteur des services et le tourisme. La prudence des politiques macro-économiques initiées depuis plusieurs années a permis de stabiliser l’inflation et le déficit budgétaire, et de consolider les agrégats économiques. Les indicateurs sociaux sont en constante augmentation et, contrairement à la majorité des pays africains, la Tunisie est en bonne voie pour satisfaire les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

  • L’Ouganda, qui conjugue croissansce forte et inflation faible, figure depuis vingt ans parmi les économies d’Afrique les plus performantes. Selon les estimations, la croissance de son PIB en volume s’est établie à 5.8 pour cent sur l’exercice budgétaire 2004/05 et devrait rester à peu près au même niveau en 2005/06. Ces solides résultats s’expliquent par une gestion macroéconomique prudente et des réformes structurelles audacieuses, soutenues par d’abondants flux d’aide publique au développement (APD). Néanmoins, les récents troubles politiques ont conduit un certain nombre de bailleurs internationaux à réexaminer leur soutien.

  • LA CROISSANCE MODÉRÉE EN 2005 s’est appuyée sur un secteur du cuivre florissant et sur l’essor du tourisme et du BTP. Avec une progression de 4.5 pour cent, la remontée du PIB s’est toutefois avérée plus lente qu’attendu, sous l’effet de la sécheresse qui a touché de nombreuses régions du pays, de la flambée des cours du pétrole importé et des pénuries de carburant, ainsi que d’une politique budgétaire non expansionniste. La stabilité de l’offre de carburant, une pluviosité plus favorable et la poursuite des investissements dans le secteur minier devraient pousser la croissance à respectivement 5 et 5.5 pour cent en 2006 et 2007.