Table of Contents

  • La présente publication est la 45e édition du rapport du Système d’observation permanente des migrations de l’OCDE. Elle se compose de six chapitres et d’une annexe statistique.

  • La décennie qui a précédé la pandémie de COVID‑19 a été marquée par de grandes avancées en matière d’intégration des immigrés sur de nombreux plans. La situation relativement favorable du marché du travail dans un grand nombre de pays et le niveau d’études plus avancé des nouveaux arrivants se sont en effet conjugués avec l’évolution des politiques d’accueil des réfugiés et d’autres catégories de population issues de l’immigration. Malgré ces avancées, le pays de naissance demeure un important facteur prédictif d’inégalités durables, y compris d’une génération à l’autre pour les descendants d’immigrés nés dans le pays.

  • Italian

    Les flux d’immigration permanente dans les pays de l’OCDE ont baissé de plus de 30 % en 2020, pour s’établir à environ 3.7 millions de personnes – soit le niveau le plus bas depuis 2003. Cette baisse pourrait même atteindre 40 %, en fonction des facteurs qui sont pris en considération.

  • Ce chapitre donne un aperçu des évolutions récentes des migrations internationales et de l’inclusion des immigrés sur le marché du travail dans les pays de l’OCDE. La première section analyse l’évolution des migrations internationales au cours de la dernière décennie, jusqu’au déclin record causé par la COVID-19. Autant les flux migratoires à caractère permanent que temporaire sont traités. Le chapitre examine ensuite la mobilité internationale des étudiants et les tendances récentes des demandes d'asile dans les pays de l’OCDE; la composition des flux migratoires et de la population née à l'étranger, ainsi que l’évolution des acquisitions de nationalité. La deuxième partie du chapitre examine la situation des immigrés sur le marché du travail au cours des deux dernières décennies, accordant une attention toute particulière à la crise économique provoquée par la pandémie. Une analyse détaillée selon les caractéristiques sociodémographiques et les régions d’origine est proposée.

  • Le présent chapitre offre un tour d’horizon des réformes des politiques d’immigration intervenues dans les pays de l’OCDE au cours de la période 2020‑21, et s’intéresse notamment aux mesures adoptées en réponse à la pandémie. Il examine en profondeur les principaux changements induits par la mise en œuvre de l’Accord de retrait du Royaume‑Uni de l’Union européenne.

  • Ce chapitre présente les évolutions enregistrées par les politiques d’intégration dans les pays de l’OCDE sur la période 2020‑21. La transformation numérique des mécanismes d’intégration a constitué un tournant majeur, les pays s’efforçant de répondre aux restrictions importantes sur les rassemblements imposées en raison du COVID‑19. Le chapitre examine également la manière dont les pays ont reconnu et répondu à la nécessité d’améliorer les mesures en faveur de la diversité, notamment en ce qui concerne les immigrés.

  • L’impact fiscal des immigrés, à savoir si les immigrés sont des contributeurs nets ou une charge pour les finances publiques, est régulièrement au centre du débat public sur la migration. La pression accrue qui pèse sur les finances publiques en raison de la pandémie de COVID‑19 ramènera inévitablement la question de l’impact de l’immigration sur le marché du travail et les finances publiques sur le devant de la scène politique. Il est donc essentiel dans ce contexte de disposer de données fiables, actualisées et comparables à l’échelle internationale sur l’ampleur des contributions des immigrés et sur les coûts qu’ils représentent pour les pays d’accueil. Ce chapitre estime l’impact budgétaire net annuel des immigrés dans 25 pays de l’OCDE sur la période 2006‑18. Il présente également une analyse systématique des différences entre les personnes nées à l’étranger et celles nées dans le pays pour chaque poste de dépenses et de recettes publiques, ainsi qu’une analyse détaillée des déterminants socio-économiques de la situation fiscale des immigrés.

  • Dans tous les pays de l’OCDE, les immigrés se trouvent concentrés dans certaines zones, et en particulier dans les quartiers et les banlieues les plus pauvres des grandes métropoles. Cependant, tous les groupes d’immigrés n’ont pas la même propension à se concentrer, et leur taux de concentration est déterminé par la géographie et par les profils d’établissement historiques. Cette concentration a des effets complexes sur l’intégration. Dans un premier temps, l’arrivée dans une zone à forte concentration offre souvent de meilleures perspectives d’emploi aux immigrés. Toutefois, à plus longue échéance, la concentration des immigrés tend à freiner leur acquisition de la langue du pays d’accueil et, souvent, les progrès scolaires de leurs enfants. Les politiques mises en œuvre ne devraient donc pas avoir pour principal objectif d’éviter la ségrégation résidentielle des immigrés, mais plutôt de leur donner davantage de possibilités de quitter ces zones. Elles devraient notamment accorder une plus grande attention à la qualité des logements et à leur accessibilité pour les immigrés.

  • A.1. Entrées de personnes étrangères dans les pays de l’OCDE et en Russie

  • Dominika ANDRZEJCZAK, Assistante