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  • Alors qu’ils cherchent à consolider le plus possible la reprise économique qui suivra la crise liée au COVID-19, l’attention des gouvernements du monde entier se tourne vers les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs à la recherche d’une solution pour maximiser leur contribution à une croissance plus forte, plus durable, plus propre et plus inclusive.

  • Les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs sont à l’épicentre de la pandémie de COVID-19. Les PME étaient majoritairement présentes dans les secteurs les plus exposés aux mesures d’endiguement et, par conséquent, ont été touchées de plein fouet. La crise a menacé l’existence de millions de PME et d’entrepreneurs, dont les réserves de trésorerie étaient trop limitées pour faire face aux confinements et aux baisses de chiffre d’affaires. La rapidité de déploiement et l’ampleur sans précédent des aides publiques ont toutefois permis d’éviter que le risque de faillite ne se concrétise.

  • Les restrictions à la mobilité, aux échanges et les activités mises en œuvre pour contenir la pandémie de COVID-19 ont déclenché la plus grave récession mondiale de l’après-guerre. L’ensemble des entreprises et des secteurs ont été directement ou indirectement touchés, mais les petites et moyennes entreprises (PME) l’ont été plus particulièrement. Surreprésentées dans les secteurs les plus exposés (par ex. les services de restauration et d’hébergement), elles ont souvent dû fermer leurs portes. Parmi celles qui ont pu poursuivre leurs activités, beaucoup ont vu leurs revenus chuter considérablement, et ont dû faire face à de graves problèmes de liquidités. D’après une enquête Facebook/OCDE/Banque mondiale sur l’avenir des entreprises, parmi les PME qui sont restées ouvertes de mai à décembre 2020, entre 55 et 70 % ont enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires, dont deux tiers de plus de 40 %.

  • Les restrictions imposées afin de freiner la propagation de l’épidémie de COVID-19 ont déclenché la plus grave récession mondiale de l’après-guerre. La majorité des petites et moyennes entreprises (PME) ont été contraintes de suspendre leurs activités ou ont vu leurs recettes s’effondrer. Même s’il est plus difficile pour de petites entreprises d’adopter leurs technologies numériques, les ventes en ligne ont permis à bon nombre d’entre elles de limiter la perte de chiffre d’affaires. En outre, la réaction massive et rapide des pouvoirs publics a pour l’heure largement contribué à éviter une vague de faillites. Dans les différents pays, ce sont les PME des secteurs les plus pénalisés par les mesures de confinement et celles dont les ventes ont sensiblement chuté qui ont été les principales bénéficiaires des aides publics. Il a toutefois été plus difficile d’aider les travailleurs indépendants, les entreprises les plus petites et les plus jeunes, et les entrepreneurs femmes et/ou issus des minorités. On observe par ailleurs une disparité notable entre pays dans la proportion de PME recevant des aides publiques, notamment en raison de différences de cadre institutionnel, d’efficacité des mécanismes d’acheminement ou de capacité budgétaire. Fin 2020, une grande part des PME estimaient toujours qu’elles auraient encore besoin de soutien à l’avenir, notamment dans les pays où des mesures de confinement strictes étaient en place. À mesure que la situation économique se normalisera et que les mesures de soutien seront levées, les gouvernements devront à la fois veiller à ce que le poids de la dette ne vienne pas compromettre la survie des entreprises viables et assurer la réaffectation des ressources consacrées à des entreprises qui ne le sont pas.