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  • Sur le front du développement et des politiques de coopération, la première année du siècle porte sa marque et délivre son message de façon brutalement contrastée. Plusieurs événements encourageants indiquent que le mouvement est engagé dans la mise en œuvre des politiques, des stratégies, des cadres pour l’action qui ont mûri ces dernières années. L’ébranlement parti de New York le 11 septembre 2001 dans l’horreur et la violence sonne, quant à lui, comme un appel à la volonté politique partagée, à la détermination, au sens de l’urgence. Il s’agit d’entretenir un processus dynamique et durable, fondé sur un partenariat mondial...

  • « Nous avons la ferme volonté de faire en sorte que la maîtrise de la mondialisation s’exerce au bénéfice de tous en veillant à ce que les plus pauvres ne soient pas laissés à l’écart. Nous reconnaissons la nécessité, à l’échelle nationale et internationale, d’une plus grande cohérence de l’ensemble des politiques qui influent sur la réalisation de cet objectif. Les politiques des échanges, de l’investissement et du développement, en particulier, doivent apporter une contribution essentielle au développement durable et à la réduction de la pauvreté : le renforcement de la cohérence entre ces domaines de l’action des pouvoirs publics mérite une attention particulière1 . »...

  • La nécessité de mobiliser des ressources intellectuelles et financières au service de la lutte contre la pauvreté dans le monde est un des problèmes les plus urgents auxquels soit confrontée l’économie mondiale. La Conférence internationale sur le financement du développement qui doit se tenir à Monterrey en mars 2002 offre, malgré des défis majeurs, une occasion inégalée à tous les acteurs intéressés de mettre en place les mécanismes et les structures requis pour assurer la mobilisation et une utilisation efficace des financements voulus pour faire des objectifs du millénaire pour le développement une réalité...

  • Les Membres du CAD prônent le partenariat au service de la lutte contre la pauvreté, axe central de l’action à l’appui du développement pour la prochaine décennie. Ils se sont donc employés à traduire ce principe, autour duquel se dégage un consensus, en activités concrètes et adaptées en faisant de la réduction de la pauvreté, grâce à l’instauration d’une croissance plus rapide et à des actions et programmes mieux ciblés, la pierre angulaire de leur politique de coopération pour le développement, en nouant des partenariats conformes aux principes qu’ils préconisent, en veillant à la cohérence de leurs autres politiques, en mettant en place des dispositifs pour mesurer les résultats obtenus et en opérant une répartition stratégique des ressources d’APD...

  • Les gouvernements des pays Membres de l’OCDE représentés au CAD ont développé leurs activités dans des situations de crise potentielle, effective ou encore récente, souvent dans des pays où ils travaillaient depuis longtemps. L’expérience montre que la prévention des conflits violents présente des avantages considérables sur le plan des vies humaines épargnées mais aussi sur celui de la réduction de la pauvreté et de la croissance. Des progrès importants ont déjà été accomplis sur certains fronts, mais de graves difficultés demeurent. Le CAD réuni à haut niveau, les Nations Unies et le G8 ont tous réaffirmé la place centrale qui revient à la prévention des conflits, laquelle doit s’inscrire dans une perspective à long terme, dans la lutte contre la pauvreté et l’instauration d’un développement durable...

  • Les technologies de l’information et de la communication sont un outil essentiel du développement. Utilisées à bon escient, elles peuvent donner, et donnent, la mesure de leur immense potentiel à changer le secteur de l’aide, et à créer de nouveaux modèles de développement. Les TIC ne constituent pas une fin en soi, mais un moyen de concourir à la réalisation des objectifs de développement, en particulier ceux concernant la réduction de la pauvreté, l’enseignement, la santé et l’environnement...