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  • À l’échelle du monde, des gains exceptionnels de bien-être ont été enregistrés au cours des 50 dernières années. Le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE, principale instance internationale réunissant les donneurs, y a sa part. Il est pour beaucoup à l’origine des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), qui demeurent le fil conducteur de l’action de la communauté du développement. Il a fait de l’appropriation un principe essentiel de comportement pour les donneurs, donnant aux pays en développement le premier rôle dans la définition et la mise en oeuvre de leurs propres stratégies de développement. Il a encouragé avec succès les donneurs à améliorer sans cesse l’efficacité de leur aide. Grâce à tous ces efforts, l’aide publique au développement a atteint le niveau record de 120.5 milliards USD en 2008.

  • Les lourds effets combinés des crises alimentaire, énergétique et économique, représentent un défi majeur pour la communauté du développement, qu’ils conduisent à s’interroger sur l’impact réel du développement, les moyens de le mettre en évidence, les facteurs qui le sous-tendent dans les faits et notre aptitude à le vérifier et à en rendre compte.

  • Les lourds effets combinés des crises alimentaire, énergétique et économique, représentent un défi majeur pour la communauté du développement, qu’ils conduisent à s’interroger sur l’impact réel du développement, les moyens de le mettre en évidence, les facteurs qui le sous-tendent dans les faits et notre aptitude à le vérifier et à en rendre compte.

  • Quelles peuvent être les conséquences concrètes pour la gestion de l’aide, de la récession économique mondiale et la plupart des engagements pris par les donneurs d’accroître à la fois le volume et l’efficacité de l’aide ? On trouvera dans le présent chapitre une synthèse de ces retombées centrée sur trois grands aspects : faire face aux principaux changements (qu’il s’agisse d’augmentation ou de recul) affectant les volumes de l’aide ; améliorer la reddition de comptes et mettre en place des organismes plus efficaces. Quelques dispositions pratiques prises par certains membres du CAD en 2009 pour relever ces défis sont également présentées.

  • Pour que l’aide soit efficace, les donneurs doivent respecter la maîtrise que les pays partenaires exercent sur leurs propres politiques et pratiques de développement. Autrement dit, ils doivent notamment utiliser les systèmes administratifs nationaux pour acheminer l’aide. Plusieurs décennies d’expérience du développement montrent qu’en évitant de passer par les stratégies et dispositifs nationaux, on affaiblit l’aptitude des pays à déterminer leur propre avenir.

  • De nombreux pays à faible revenu considèrent le commerce comme un élément essentiel de leurs stratégies de croissance et de réduction de la pauvreté. D’après les estimations, les flux d’échanges commerciaux ont toutefois fléchi d’environ 10 % en 2009 sous l’effet de la crise économique, ce qui a miné la confiance dans le commerce comme moteur de la croissance et de la lutte contre la pauvreté. Pourtant, se détourner du commerce ne saurait être une solution. Dans le présent chapitre, on s’applique au contraire à démontrer qu’il est encore plus important aujourd’hui de veiller à mettre en place les conditions requises pour assurer l’intégration des pays en développement sur les marchés régionaux et mondiaux.

  • Alors que le monde développé met au point les stratégies d’adaptation les plus susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le monde en développement a besoin d’aide pour s’adapter aux impacts d’une évolution climatique d’ores et déjà amorcée.

  • La concrétisation des Objectifs du Millénaire pour le développement dépendra du degré de succès de notre aide aux pays les plus fragiles du monde. Ce groupe de 48 pays se caractérise par la pauvreté la plus extrême, souvent parce qu’ils sont le théâtre d’un conflit violent ou que la gouvernance y est défaillante.

  • La crise économique qui frappe le monde ne peut qu’inciter à renforcer la surveillance exercée sur l’utilisation des fonds publics. Ce chapitre présente comment la communauté de développement a progressivement mis au point, au fil du temps, de nouveaux modes d’acheminement de l’aide ayant vocation à permettre de trouver un juste équilibre entre les préoccupations relatives à la corruption, d’une part ; et, d’autre part, à leur engagement en ce qui concerne l’efficacité d’aide. Le chapitre a pour objet de mettre à profit les connaissances et les enseignements acquis sur le terrain, ainsi que le travail du Réseau CAD/OCDE sur la gouvernance pour montrer que les donneurs se mettent de plus en plus à travailler ensemble dans les pays partenaires pour mieux comprendre comment s’adresser à la corruption d’une manière efficace. Les dépenses consacrées par les donneurs à diverses initiatives visant à renforcer la gouvernance n’ont cessé d’augmenter. En outre, des accords internationaux comme la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) font partie de la cohérence des approches contre la corruption de la part des donneurs. Ce chapitre se termine en formulant de recommandations face à la crise pour mieux répondre aux préoccupations du publique en ce qui concerne la corruption dans le contexte plus vaste en matière de l’efficacité de l’aide.

  • Nous, ministres de pays développés et de pays en développement chargés de la promotion du développement, et responsables d’organismes bilatéraux et multilatéraux d’aide au développement, réunis à Paris le 2 mars 2005, prenons la résolution de mener des actions ambitieuses, se prêtant à un suivi, afin de réformer nos modalités d’acheminement et de gestion de l’aide dans la perspective du bilan après cinq ans, qui doit être effectué plus tard dans l’année dans le cadre des Nations unies, de la mise en oeuvre de la Déclaration du millénaire et des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

  • Les données de ce rapport ont été soumises jusqu’au 20 novembre 2009. Les données de cette publication se réfèrent à des années calendaires, sauf indication contraire. Les statistiques qui figurent dans ce rapport reflètent la Liste du CAD telle qu’elle était en 2008 (voir la fin de cet ouvrage pour la liste détaillée).

  • L’Assistant de requête pour les Statistiques sur le développement international (QWIDS) a été conçu en 2007 par le Comité d’aide au développement (DAC) afin d’améliorer l’accessibilité et la facilité d’utilisation de ses bases de données*. L’Assistant de requête QWIDS assure un accès facile aux statistiques sur les apports d’aide. C’est un système intuitif conçu pour qu’un utilisateur novice puisse facilement parcourir les bases de données, lancer des requêtes et extraire des données.