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  • Le commerce mondial, dont la progression était déjà relativement lente ces dernières années, semble marquer le pas, voire reculer depuis la fin de 2014. Ce ralentissement est très préoccupant. Vigueur des échanges et croissance mondiale vont en effet de pair. Le commerce renforce la concurrence, gage de dynamisme des entreprises et de faiblesse des prix, et il élargit l’éventail des choix pour les consommateurs comme pour les producteurs. Les transferts de technologie qu’il permet contribuent à la diffusion de l’innovation et à la croissance de la productivité. Jusqu’ici, les échanges internationaux de biens et de services ont été un indicateur précurseur de la production mondiale. Dans le passé, des rythmes de croissance comme ceux affichés depuis le début de l’année auraient laissé présager une récession mondiale.

  • Les perspectives de croissance se sont assombries cette année à l’échelon mondial. Un nouveau ralentissement brutal dans les économies de marché émergentes pèse sur l’activité et les échanges internationaux, tandis que la croissance hésitante de l’investissement et de la productivité freine la dynamique de reprise dans les économies avancées. La croissance mondiale pourrait s’affermir peu à peu en 2016 et en 2017, à la faveur de politiques macroéconomiques de soutien et d’une baisse des prix des produits de base, mais rien n’est certain dans la mesure où les risques de dégradation de la situation et les facteurs de vulnérabilité se multiplient, et où des incertitudes entourent l’orientation des politiques et leurs effets sur les échanges et l’investissement.

  • Nous devons nous attaquer résolument au changement climatique afin d’éviter les coûts futurs et, en particulier, réduire la probabilité de changements catastrophiques. La stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre imposera in fine aux économies, de ramener à zéro les émissions nettes de carbone.