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  • Cette Étude est publiée sous la responsabilité du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’OCDE, qui est chargé de l’examen de la situation économique des pays membres.La situation économique et les politiques de la Suisse ont été évaluées par le Comité le 21 septembre 2015. Le projet de rapport a ensuite été révisé à la lumière de la discussion et finalement approuvé par le Comité plénier le 16 octobre 2015.Le projet de rapport du Secrétariat a été établi pour le Comité par Petar Vujanovic et Richard Dutu sous la direction de Peter Jarrett. La recherche statistique a été assurée par Patrizio Sicari. L’assistance administrative a été assurée par Dacil Kurzweg et Krystel Rakotoarisoa.L’Étude précédente de la Suisse a été publiée en novembre 2013.

  • La croissance économique de la Suisse a connu un fort rebond après la récession de 2009, sous l’effet de la faiblesse des taux d’intérêts, d’une immigration soutenue et d’un plafonnement du taux de change franc suisse/euro jusqu’au début 2015 qui a favorisé une importante progression des exportations. L’inflation est faible voire négative depuis ces quatre dernières années, en raison, en grande partie, de la vigueur de la monnaie. Les indicateurs du vivre mieux et du bonheur sont élevés, ce qui s’explique par un chômage faible, l’ampleur de l’augmentation des salaires réels et une répartition relativement égale des revenus. La forte appréciation du franc après l’abandon du plafond du taux de change nuit à la croissance à court terme. À la suite de l’adoption par référendum de l’initiative « contre l’immigration de masse » en février 2014, une limitation de l’immigration devrait être imposée. Il s’ensuit qu’une hausse plus soutenue de la productivité sera de la plus haute importance dans les années à venir.

  • Après la récession de 2009, la croissance économique de la Suisse a connu un fort rebond, prenant de vitesse ses principaux partenaires commerciaux européens et faisant jeu égal avec la vigueur de la croissance américaine (graphique 1, partie A). Quand la récession a frappé, la Banque nationale suisse (BNS) a mis en oeuvre une politique de taux d’intérêt extrêmement bas et a appliqué, en 2011, un plafond au franc suisse par rapport à l’euro. Le rebond de la croissance a été principalement stimulé par les exportations, qui se sont rapidement redressées après la récession de 2009 (partie B), et par la consommation des ménages. Les résultats de la Suisse s’agissant de la croissance du PIB par habitant avoisine depuis une décennie la moyenne de l’OCDE et il en va de même pour la compétitivité de sa main-d’oeuvre (partie C).

  • Le tableau qui suit fait le point sur les mesures prises au regard des recommandations formulées dans les précédentes Études. Les recommandations nouvelles propres à la présente Étude figurent à la fin des chapitres correspondants.