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  • Un grand nombre de pays de l’OCDE n’étant pas parvenus cette dernière décennie à rattraper leur retard de PIB par habitant sur les pays les plus performants, il y a lieu de réévaluer les principales politiques qui ont un impact sur les déterminants essentiels de la croissance. Ce chapitre dresse un panorama des grandes tendances des performances de croissance au cours des dernières années et des priorités d’action qui ont été définies pour chaque pays afin de remédier à certains points faibles qui nuisent à la performance. Le niveau élevé du chômage et les faibles taux d’activité restant deux grandes préoccupations dans de nombreux pays d’Europe continentale, les mesures visant à améliorer la performance du marché du travail représentent pour ces pays la majorité des priorités. Pour les pays à bas revenu, tout comme pour certains pays à revenu élevé, l’enjeu majeur est l’accélération de la productivité, de sorte que les priorités sont davantage axées sur la libéralisation des marchés de produits, surtout dans les industries de réseau et les services. Les pays anglophones ont généralement un marché du travail performant, mais doivent tous relever le niveau de qualification de leur main-d’oeuvre, en particulier en améliorant leur enseignement secondaire.

  • Ce chapitre présente en détail les priorités d’action essentielles pour chacun des pays membres de l’OCDE ainsi que pour l’Union européenne.

  • Ce chapitre présente les indicateurs comparatifs élaborés par l’OCDE, qui portent sur les coûts de main-d’oeuvre et la fiscalité du travail, les garanties de ressources offertes par les régimes d’indemnisation du chômage, d’invalidité et d’assurance maladie, la réglementation du marché du travail et celle des marchés de produits, les obstacles à la concurrence, aux échanges et à l’investissement, la réglementation sectorielle, les niveaux de formation et les acquis scolaires, les dépenses de santé, et les investissements publics. Ces indicateurs ont été utilisés pour identifier les priorités d’action présentées dans ce rapport.

  • Outre le bénéfice social de l’emploi, l’utilisation de la main-d’oeuvre représente l’un des principaux déterminants du niveau de vie matériel. À cet égard, les disparités persistantes de taux d’emploi entre pays expliquent en grande partie les écarts observés en termes de PIB par habitant. Ces différences semblent refléter dans une large mesure l’impact des politiques publiques et des institutions, dont l’efficacité varie beaucoup d’un pays de l’OCDE à l’autre. Le présent chapitre s’appuie sur de nouvelles recherches réalisées dans le contexte de la réévaluation de la Stratégie pour l’emploi de l’OCDE pour identifier quelques-unes des principales politiques et institutions qui influent sur l’évolution de l’emploi.

  • Le progrès technologique rapide de ces dernières années a ouvert pour tous les pays des possibilités d’amélioration de leur niveau de productivité et de prospérité. Mais certaines économies ont su mieux que d’autres tirer parti de ces innovations. Celles dont les marchés de produits sont assez peu réglementés en ont généralement davantage profité. On résumera dans ce chapitre les nouvelles études de l’OCDE qui montrent comment les réglementations limitant la concurrence sur les marchés de produits ralentissent la diffusion de l’innovation, notamment en réduisant les investissements dans les technologies de l’information et des communications, et en entravant l’investissement direct étranger.

  • Ces dernières années, la performance économique de la plupart des pays de l’OCDE a bénéficié de réformes des politiques concernant les marchés de produits, qui ont intensifié la concurrence sur ces marchés. S’appuyant sur les examens approfondis réalisés dans le cadre des Études économiques consacrées aux différents pays, ce chapitre dresse le bilan des mesures qui influent sur la concurrence, en mettant l’accent sur les obstacles à la concurrence qui subsistent plutôt que sur les progrès accomplis à ce jour. On constate que la mise en oeuvre du droit de la concurrence diffère d’un pays de l’OCDE à l’autre, que certaines réglementations limitent encore la concurrence dans une série de secteurs, notamment dans les services, et que la réglementation dans les industries de réseau n’assure pas toujours l’accès ou n’incite pas toujours à développer les capacités.

  • Ces dernières décennies, un grand nombre de pays de l’OCDE ont entrepris des réformes structurelles sur leurs marchés de produits et sur leur marché du travail afin d’intensifier la concurrence et d’accélérer la productivité. Certaines de ces réformes ont été couronnées de succès; d’autres, victimes d’une vive opposition politique, n’ont pas vu le jour ou ont été reportées. À partir des analyses empiriques récentes de l’OCDE consacrées aux réformes structurelles qu’ont réalisées dans le passé les pays membres, ce chapitre met en lumière les facteurs qui déterminent la faisabilité politique des réformes. On examinera comment les gouvernements réformateurs peuvent faciliter l’exécution des changements souhaités des politiques et des institutions en concevant soigneusement le processus de réforme.