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  • Après avoir examiné les conséquences de la récession actuelle pour les perspectives de réforme structurelle, ce chapitre tente de déterminer quelles sont, parmi les priorités d’action identifiées dans cette publication pour renforcer la croissance à long terme, celles qui sont le plus susceptibles de stimuler la demande sur le court terme. Les principales conclusions sont que, dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE, des politiques structurelles de renforcement de la croissance pourraient sans doute avoir des effets positifs sur la croissance à la fois à court terme et à long terme.

  • Avant la phase actuelle de contraction de l’activité, la convergence du PIB par habitant des pays de l’OCDE vers celui des pays les plus performants s’était accélérée. Néanmoins, des faiblesses fondamentales subsistaient dans de nombreux pays. Ce chapitre dresse un panorama des grandes tendances de performance économique sur le long terme, et met à jour les priorités de politique économique qui ont été identifiées dans chaque pays pour corriger des faiblesses spécifiques. Nombre des priorités jugées importantes il y a deux ans le demeurent en 2009. Une attention particulière continue d’être accordée aux réformes destinées à accroître la productivité, surtout en ce qui concerne les pays de l’OCDE où le revenu est le plus bas, tandis qu’un poids plus important est donné à la mise en valeur du capital humain. Bien que l’utilisation de la main-d’oeuvre se soit améliorée jusqu’à une date récente dans de nombreux pays, les réformes des systèmes d’imposition et de transfert sont identifiés comme des priorités dans un grand nombre de pays.

  • Ce chapitre présente en détail les priorités d’action essentielles pour chacun des pays membres de l’OCDE ainsi que pour l’Union européenne.

  • Ce chapitre présente les indicateurs comparatifs élaborés par l’OCDE, qui portent sur les coûts de main-d’oeuvre et la fiscalité du travail, les garanties de ressources offertes par les régimes d’indemnisation du chômage, d’invalidité et d’assurance maladie, la réglementation du marché du travail et celle des marchés de produits, les obstacles à la concurrence, aux échanges et à l’investissement, la réglementation sectorielle, les niveaux de formation et les acquis scolaires, les dépenses de santé, et les investissements publics. Ces indicateurs ont été utilisés pour identifier les priorités d’action présentées dans ce rapport.

  • Les systèmes fiscaux diffèrent largement suivant les pays de l’OCDE, ces variations expliquant en partie les différences de performance économique et conséquemment les différences de niveau de vie. Ce chapitre examine comment une conception judicieuse du système fiscal peut libérer la croissance économique. Il ressort de l’analyse que les impôts sur les sociétés sont les plus pénalisants en termes de croissance, suivis par les impôts sur les revenus des personnes physiques, puis les impôts sur la consommation. Les impôts récurrents sur les biens inamovibles se trouvent être ceux ayant le moins d’impact. Une réforme de la fiscalité se voulant être neutre en termes budgétaires et bénéfique à la croissance, modifierait ainsi les sources budgétaires en allégeant les impôts sur le revenu, au détriment d’impôts moins distorsifs comme les impôts récurrents sur les biens inamovibles ou la consommation.

  • Les infrastructures jouent un rôle crucial dans le fonctionnement de l’économie. Néanmoins, les investissements réalisés par le passé ont parfois été improductifs. Ce chapitre propose une évaluation de l’impact économique des investissements réalisés dans les réseaux d’énergie, d’eau, de transport et de télécommunication, et montre qu’ils ont des effets sur la production allant au-delà de ceux induits par d’autres types d’investissements. Ce lien n’est cependant pas observé pour tous les pays et tous les types d’infrastructures, et il est possible qu’il se soit distendu dans la période récente. Des politiques favorisant le jeu de la concurrence, étayées par un renforcement de l’indépendance des autorités de régulation ainsi que par des procédures décisionnelles transparentes sur l’arbitrage entre investissements public et privé, semblent plus aptes à garantir l’efficacité de l’investissement en infrastructures.

  • Ce chapitre décrit les tendances et les évolutions observées en matière de réglementation potentiellement entravant le jeu de la concurrence sur les marchés de produits des pays de l’OCDE au cours des dix dernières années, en utilisant une version actualisée et sensiblement révisée du système d’indicateurs de réglementation des marchés de produits (RMP) de l’OCDE. Ce chapitre montre les positions relatives occupées par les différents pays en matière de réglementation en 2008, détermine l’ampleur et les sources des réformes de la réglementation, analyse la contribution des réformes mises en oeuvre dans certains secteurs à l’évolution de la RMP dans son ensemble, et met en évidence les perspectives de réformes futures.

  • La composition de la population d’âge actif peut influer sur le niveau global de l’emploi et sur la productivité moyenne car aussi bien les taux d’emploi que les niveaux de la productivité varient selon les groupes de population. Ce chapitre a pour objectif d’évaluer dans quelle mesure la structure de la population d’âge actif, en fonction de l’âge, du sexe et du niveau d’éducation, peut expliquer les différences de niveau d’emploi et de productivité entre pays. Les différences dans la structure de la population contribuent pour beaucoup aux écarts entre pays tant des niveaux d’utilisation de la main-d’oeuvre que de la productivité. En combinant ces effets mécaniques, on observe que les différences dans la composition de la population d’âge actif expliquent pour environ un tiers l’écart de PIB par habitant de l’Europe (UE15) par rapport aux États-Unis, principalement du fait des différences de niveau d’éducation.