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  • Cette publication annuelle comporte des séries chronologiques de statistiques d’assurance pour les pays membres de l’OCDE. Les statistiques sont issues de sources nationales sur la base d’un questionnaire préparé sous l’égide du Comité des assurances et des pensions privées de l’OCDE et de son Groupe de réflexion sur les statistiques d’assurance.

  • L’OCDE collecte des statistiques de l’assurance depuis de nombreuses années, les données les plus anciennes dont elle dispose remontant au début des années 1980. À la suite de la crise financière, l’Organisation a lancé le projet des Statistiques des assurances au niveau mondial (Global Insurance Statistics ou GIS) dans le cadre de ses activités de suivi du marché de l’assurance, principalement dans le but d’élargir le champ de ses statistiques relatives aux marchés de l’assurance ainsi que leur portée internationale, en vue de renforcer la transparence de ces marchés. Ces évolutions l’ont amenée à collecter des données figurant aux principaux postes des bilans et comptes de résultat de compagnies d’assurance et de réassurance et à étendre géographiquement la couverture de la base de données des statistiques des assurances de l’OCDE au niveau mondial.

  • En 2015, les primes brutes ont augmenté dans la plupart des pays dans les segments vie, non-vie ou dans ces deux segments à la fois. Cette hausse peut être le signe ou la conséquence de conditions économiques devenues plus porteuses, favorisant l’achat de produits d’assurance par les particuliers. Dans la plupart des pays, le taux de pénétration relativement peu élevé de l’assurance (notamment en Amérique latine et dans certains pays d’Asie) montre que le secteur de l’assurance dispose encore d’une marge de progression importante. Dans plusieurs pays où la faiblesse persistante des taux d’intérêt peut avoir eu pour effet de dissuader les particuliers de souscrire des contrats d’assurance-vie leur offrant de moindres garanties, les primes brutes ont diminué. La situation économique peut avoir un impact direct sur l’évolution des secteurs vie ou non-vie comme le montre l’exemple du Brésil où la hausse de l’inflation est allée plus vite que la croissance nominale des primes d’assurance non-vie.