• Le temps annuel d’instruction et la durée de la scolarité obligatoire ont tous deux une incidence sur le temps total d’instruction durant la scolarité obligatoire. Dans certains pays, la scolarité obligatoire est moins longue et la charge de travail annuelle des élèves est plus importante selon les exigences statutaires. Dans d’autres pays, la charge de travail des élèves est répartie de manière uniforme pendant une période plus longue. Le présent indicateur porte sur la scolarité obligatoire dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire (dans les établissements publics). Dans 25 pays membres et partenaires de l’OCDE toutefois, l’enseignement préprimaire est également obligatoire pendant au moins un an, de sorte que la scolarisation obligatoire commence avant le début de l’enseignement primaire (voir le Graphique X3.D1.1 à https://doi.org/10.1787/d7f76adc-en (OCDE, 2023[2])) pour plus de détails sur la durée de la scolarité obligatoire). En outre, dans environ trois cinquièmes des pays et autres entités dont les données sont disponibles, la scolarité reste obligatoire à temps plein pendant un an au moins dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau D1.1en annexe). Une grande majorité des élèves poursuivent leurs études à la fin de la scolarité obligatoire dans la plupart des pays (voir l’Indicateur B1).

  • Le salaire statutaire des enseignants varie en fonction d’un certain nombre de facteurs, dont le niveau d’enseignement, les qualifications, l’ancienneté ou le stade de la carrière.

  • Le présent indicateur analyse deux des types d’évaluation normalisée des acquis des élèves qui foisonnent dans les systèmes d’éducation : les tests nationaux ou centraux et les examens nationaux ou centraux. Par examens nationaux ou centraux, on entend les épreuves normalisées qui sont administrées à tous les élèves ou presque pour évaluer les acquis ou aptitudes et qui sont officiellement suivies d’effets pour les élèves (l’admissibilité à un niveau supérieur d’enseignement, par exemple). Quant aux tests nationaux ou centraux, ce sont comme les examens nationaux ou centraux des épreuves normalisées qui visent à évaluer les acquis et aptitudes des élèves, à la différence près que leurs résultats n’influent pas sur la suite de la scolarité des élèves ou sur leur réussite.

  • Des enseignants bien préparés et bien formés, ayant tous les acquis nécessaires, sont essentiels à la qualité de l’EFP. Garder les enseignants qualifiés en poste et engager sans cesse suffisamment de nouvelles recrues qualifiées est d’une importance cruciale dans bon nombre des pays de l’OCDE qui déplorent une pénurie d’enseignants en filière professionnelle dans certains métiers. L’Allemagne estime que le corps enseignant répondra à 80 % seulement de la demande d’EFP dans les dix prochaines années, et la Suède, que les nouvelles recrues permettront de répondre à moins de la moitié de la demande. En Corée, les nouvelles recrues ont remplacé 70 % seulement des enseignants partis à la retraite ces cinq dernières années. Même des pays comme la Finlande, le Japon, la Norvège et les Pays-Bas où la pénurie d’enseignants n’est pas grave en filière professionnelle anticipent des pénuries dans des secteurs et des régions spécifiques (OCDE, 2021[1]).