• Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est à présent le niveau minimum requis pour évoluer dans l’économie et la société modernes. Il s’ensuit que les jeunes qui arrêtent leurs études avant d’avoir terminé le deuxième cycle de l’enseignement secondaire peinent à trouver leur place sur le marché du travail et sont de surcroît deux fois plus susceptibles d’être peu performants en numératie que ceux qui sont diplômés de ce niveau d’enseignement (OCDE, 2015[2]). Dans la plupart des pays de l’OCDE, la grande majorité des jeunes adultes (les 25-34 ans) sont au moins diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire selon les chiffres de 2018, tandis que le pourcentage moyen de jeunes non diplômés de ce niveau d’enseignement s’établit à 15 % (voir le graphique A1.2).

  • La scolarité de nombreux jeunes prend fin entre l’âge de 18 et 24 ans. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, près de la moitié (47 %) des 18-24 ans ne sont plus scolarisés. Le pourcentage de 18-24 ans non scolarisés est égal ou supérieur à 60 % en Colombie, en Israël, au Mexique et en Turquie, mais n’atteint pas 40 % en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en Grèce, en Lituanie, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Slovénie (voir le graphique A2.1).

  • Dans les pays de l'OCDE, le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est généralement considéré comme le niveau de formation minimum pour réussir à entrer sur le marché du travail. Tous groupes d’âge confondus, les adultes qui ne sont pas diplômés de ce niveau d’enseignement sont pénalisés sur le marché du travail. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux d’emploi des adultes (âgés de 25 à 64 ans) est égal à 85 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire et à 76 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire, mais est égal à 59 % chez ceux qui ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le tableau A3.1).

  • La rémunération tend à augmenter avec le niveau de formation. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les 25‑64 ans actifs occupés à temps plein ou à temps partiel gagnent 21 % de moins que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’ils ne sont pas diplômés de ce niveau d’enseignement, mais en gagnent 57 % de plus s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le tableau A4.1).

  • Dans les pays de l’OCDE, investir dans l’éducation est dans l’ensemble payant à long terme, tant pour les hommes que pour les femmes. Le gain sur lequel les individus peuvent tabler pendant toute leur carrière s’ils élèvent leur niveau de formation est supérieur au coût de leurs études à leur charge. Ce constat vaut pour l’enseignement tertiaire ainsi que pour le deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le graphique A5.1, les tableaux A5.1a et b et les tableaux A5.4a et b, disponibles en ligne).

  • En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les 25-64 ans participent davantage à diverses activités sociales s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire que si leur niveau de formation est inférieur. Toutefois, cet avantage sur les liens sociaux que procure l’élévation du niveau de formation varie en fonction du type d’activité à l’étude. En moyenne, dans les pays de l’OCDE participant aux Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (UE-SILC), la participation à des activités culturelles et sportives, la présence sur les réseaux sociaux et le bénévolat formel sont étroitement liés au niveau de formation. Plus de 90 % des diplômés de l’enseignement tertiaire ont participé à des activités culturelles et sportives au cours des 12 mois précédant l’enquête, contre moins de 60 % des adultes dont le niveau de formation est inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire. C’est l’écart le plus important en fonction du niveau de formation de toutes les variables relatives aux liens sociaux analysées dans cet indicateur (voir le graphique A6.1).

  • En moyenne, dans les pays de l’OCDE qui ont pris part à l’Enquête sur l’éducation des adultes (EEA), 47 % des 25-64 ans avaient participé à des activités formelles et/ou non formelles de formation au cours des 12 mois précédant l’enquête. Le taux de participation à des activités de formation est inférieur à 25 % en Grèce et en Turquie, mais égal ou supérieur à 60 % en Autriche, en Norvège, aux Pays-Bas, en Suède et en Suisse (voir le tableau A7.1).