• L’évolution actuelle des émissions de gaz à effet de serre représente un défi majeur pour le Japon. Un large éventail de mesures volontaires, réglementaires et économiques a été mis en place pour réduire ces émissions. Le progrès technologique et les accords négociés constituent des éléments distinctifs de cette palette d’instruments. Les autorités locales et le secteur privé jouent un rôle important, souvent novateur, dans l’élaboration et la mise en oeuvre de la politique climatique. En général, les politiques de l’énergie, des transports et du climat se renforcent mutuellement, l’accent étant mis sur l’efficacité énergétique, les sources d’énergie renouvelables, le développement des infrastructures et la R-D. Le Japon figure parmi les pays en tête pour la R-D liée au climat. La coopération avec les pays en développement et l’adaptation au changement climatique font l’objet d’une attention croissante.

  • Ces dix dernières années, le Japon est passé d’une politique de gestion des déchets à une approche intégrée de la gestion des matières et des déchets qui encourage la dématérialisation et une utilisation des ressources efficace. La pénurie de sites de décharges et la dépendance à l’égard des importations de ressources naturelles ont été les principaux moteurs de ce changement. Le présent chapitre analyse les progrès accomplis pour édifier une société fondée sur un cycle des matières écologiquement rationnel, selon le principe des 3R (réduire, réutiliser et recycler). Face au développement rapide des échanges internationaux de produits recyclables, le système perfectionné de recyclage du Japon laisse apparaître des failles. Ce chapitre examine les mesures prises pour promouvoir et diffuser la stratégie des 3R en Asie et prévenir les mouvements transfrontières illégaux de déchets.

  • La conservation de la nature, considérée au Japon comme une priorité, est l’un des trois piliers de la stratégie pour une société durable défini en 2007. Toutefois, la perte de biodiversité se poursuit, et il faut redoubler d’efforts pour rejoindre les bonnes pratiques adoptées dans d’autres pays de l’OCDE. Ce chapitre analyse la gestion de la biodiversité dans les zones protégées et les activités menées hors de ces zones qui affectent les espèces et leurs habitats, en particulier l’agriculture, la sylviculture et la pêche.