• En Australie, la politique de gestion des risques se focalise sur la sécheresse, aléa qui pourrait prendre de l’ampleur en raison du changement climatique. Ce chapitre évalue les objectifs et les instruments du cadre national de lutte contre la sécheresse de l’Australie, suivant l’approche holistique de l’OCDE qui prend en compte les interactions entre toutes les sources de risque, les exploitants, les stratégies et les politiques publiques. La stratégie australienne de partenariat public-privé en matière de biosécurité est également étudiée. Cette analyse de fond s’insère dans un rapport plus vaste structuré autour de trois catégories de risques – risques normaux, transférables et catastrophiques – qui appellent des réponses différenciées de la part des pouvoirs publics.

  • La délimitation des différentes catégories de risques (normaux, transférables et catastrophiques) est l’un des enjeux majeurs analysés dans ce chapitre. Au Canada, le système de gestion des risques est encombré d’une pléthore de dispositifs et il est difficile de voir quels sont les risques dont la gestion incombe aux agriculteurs. Les programmes gouvernementaux comprennent Agri-investissement, Agri-protection, Agri-stabilité, Agri-relance, à quoi s’ajoutent des mesures ad hoc. L’examen d’Agri-stabilité en particulier offre des éclairages sur les aspects économiques des politiques de stabilisation du revenu agricole. Cette analyse de fond s’insère dans un rapport plus vaste structuré autour de trois catégories de risques – risques normaux, transférables et catastrophiques – qui appellent des réponses différenciées de la part des pouvoirs publics.

  • Aux Pays-Bas, les principales mesures liées au risque sont mises en oeuvre dans le cadre de la Politique agricole commune de l’Union européenne. La politique néerlandaise met l’accent sur la gestion des risques catastrophiques en favorisant des partenariats publicprivé, comme le Fonds vétérinaire pour le bétail, afin de gérer les coûts des épizooties. Les mutuelles d’assurances spécialisées dans la couverture de certains types de risques sont également encouragées, et une assurance récolte multirisque subventionnée a été récemment lancée dans le contexte du Bilan de santé de la PAC. Cette analyse de fond s’insère dans un rapport plus vaste structuré autour de trois catégories de risque – risques normaux, transférables et catastrophiques – qui appellent des réponses différenciées de la part des pouvoirs publics.

  • En Nouvelle-Zélande, l’agriculture fonctionne sans intervention de l’État sur les marchés et avec un soutien public limité. La politique de gestion des risques a mis l’accent sur la prévention des attaques de ravageurs et des maladies. L’assistance liée aux catastrophes naturelles est octroyée par le biais du Cadre de rétablissement en cas d’événement défavorable, tandis que l’État contribue aux systèmes d’acquisition de connaissances et d’information, à l’appui des efforts privés de gestion des risques. Cette analyse de fond s’insère dans un rapport plus vaste structuré autour de trois catégories de risques – risques normaux, transférables et catastrophiques – qui appellent des réponses différenciées de la part des pouvoirs publics.

  • En Espagne, les principales politiques liées au risque sont mises en oeuvre dans le cadre de la Politique agricole commune de l’Union européenne. Dans le système espagnol de gestion des risques, l’assurance publique prédomine et deux grandes questions occupent le devant de la scène : d’une part, la contribution du partenariat d’assurance public/privé et le mécanisme d’échange d’informations entre les deux secteurs pour une plus grande efficience du marché ; d’autre part, le rôle du système d’assurance en tant qu’outil d’aide en cas de catastrophe. Cette analyse de fond s’insère dans un rapport plus vaste structuré autour de trois catégories de risques – risques normaux, transférables et catastrophiques – qui appellent des réponses différenciées de la part des pouvoirs publics.