• Cet indicateur étudie les revenus du travail relatifs des travailleurs selon leur niveau de formation. La variation des revenus du travail avant impôts entre les niveaux de formation est un indicateur probant de l’offre et de la demande d’éducation. Combinées aux données sur l’évolution des revenus du travail au fil du temps, les différences de revenus entre les niveaux de formation montrent bien dans quelle mesure les systèmes d’éducation sont ou non en adéquation avec la demande sur le marché du travail.

  • Cet indicateur porte sur les liens existant entre le niveau de formation et l’emploi. Pour poursuivre leur développement, les économies et les marchés du travail des pays de l’OCDE sont tributaires d’une offre stable de travailleurs qualifiés. Les données relatives aux taux d’emploi et de chômage – et à leur évolution au fil du temps – fournissent par conséquent aux décideurs politiques des informations importantes à propos de l’offre, et de l’offre potentielle, de compétences sur le marché du travail et de l’attrait de ces compétences aux yeux des employeurs.

  • Les efforts consentis pour poursuivre ses études au-delà du cursus obligatoire peuvent être envisagés comme un investissement pouvant générer des avantages, notamment des retombées financières à plus long terme. On investit dans sa formation de deux manières différentes : directement, par exemple par le paiement de droits de scolarité, et indirectement, en renonçant à des revenus potentiels lorsqu’on étudie et que l’on ne travaille pas (les « coûts »). Comme pour tout investissement, un rendement net actualisé peut être calculé. Dans ce cas, le rendement est essentiellement déterminé par le fait que les personnes mieux formées gagnent plus et risquent moins d’être au chômage (les « bénéfices »). Lorsque le rendement est élevé, l’incitation financière à poursuivre des études est réelle.

  • Les retombées économiques de la formation ne concernent pas uniquement les individus, mais aussi les pouvoirs publics à travers des recettes fiscales supplémentaires lorsque les diplômés entrent sur le marché du travail. Ces revenus publics, qui tiennent également compte du coût de la formation pour les finances publiques, offrent une perspective supplémentaire sur les retombées globales de l’éducation. Dans le même temps, il convient de les étudier dans le contexte plus large des avantages que l’amélioration des niveaux de formation procure à la société et à l’économie.

  • Les compétences détenues par les travailleurs d’un pays constituent un avantage considérable qui peut être source de bénéfices économiques sur le long terme. Mais l’ampleur d’un tel avantage subit l’impact des coûts impliqués – ce qui renvoie à la question suivante: combien coûte l’emploi de travailleurs qualifiés ? Afin de répondre à cette question, cet indicateur examine les coûts relatifs à l’embauche de travailleurs disposant de différents niveaux de formation.

  • L’amélioration du bien-être de la population et le renforcement de la cohésion sociale comptent parmi les grandes priorités de l’action publique dans tous les pays de l’OCDE. Il existe un consensus sur l’importance du rôle que l’éducation et les compétences peuvent jouer pour atteindre ces objectifs mais les certitudes quant aux moyens de parvenir à ce but sont beaucoup moins grandes. Cet indicateur analyse la relation entre le niveau de formation et des aspects du bien-être social (les « retombées sociales ») dans les pays de l’OCDE. Il étudie trois de ces retombées : la satisfaction que procure la vie, la participation électorale et l’attitude vis-à-vis de l’égalité entre les sexes.