• Pour analyser les problèmes énergétiques, il convient de présenter de manière exhaustive les données fondamentales relatives à l’offre et à la demande de toute la gamme des combustibles, et ce sous une forme qui permette de comparer, pour les différents combustibles, leur poids économique et leur interdépendance à travers la transformation d’un combustible en une autre forme de combustible.

  • Pour mesurer l’intensité énergétique, la comparer et évaluer ses variations au fil du temps, il est courant d’observer l’évolution du ratio de la consommation d’énergie au PIB. Il convient de noter que l’intensité énergétique est un substitut médiocre de l’efficacité énergétique, dans la mesure où celle-ci dépend de multiples éléments (tels que le climat, la composition de la production, l’externalisation des biens produits par les industries à forte intensité énergétique, etc.) qui ne sont pas pris en compte par la simple mesure, présentée ici, de la contribution de l’énergie au PIB.

  • La quantité d’électricité produite par un pays et sa répartition par source d’énergie dépendent de ses ressources naturelles, de ses importations d’énergie, de sa politique en matière de sécurité des approvisionnements énergétiques, de sa population, de son taux d’électrification et du développement et de la croissance de son économie en général.

  • En 2010, près de 22 % de l’électricité fournie dans les pays de l’OCDE (et 14 % à l’échelle mondiale) était d’origine nucléaire. Toutefois, le recours à l’énergie nucléaire varie grandement d’un pays à l’autre. Au total, 18 des 34 pays membres de l’OCDE l’exploitent, dont huit pour produire un tiers, voire plus, de leur électricité. Pris ensemble, les pays de l’OCDE représentent aux alentours de 83 % de l’énergie nucléaire mondiale. Douze économies non membres de l’OCDE se partagent le reste de la production.

  • Les États sont de plus en plus nombreux à accorder une place de choix à la promotion du développement durable et à la lutte contre le changement climatique dans leurs politiques énergétiques. Avec la croissance de la consommation d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre ont grimpé en flèche et leur concentration dans l’atmosphère s’est accrue. Pour réduire ces émissions, une solution consiste à remplacer les combustibles fossiles par des énergies renouvelables.

  • Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont des régions exceptionnellement riches en ressources énergétiques : leur sous-sol renfermait environ 65 % des réserves mondiales prouvées de pétrole fin 2010. En regard de ces réserves, la production pétrolière y est aujourd’hui relativement faible, et il sera essentiel d’en intensifier l’exploitation afin de répondre aux besoins énergétiques mondiaux des prochaines décennies. Les hydrocarbures non conventionnels (comme les schistes et sables bitumineux, le charbon liquéfié, les hydrocarbures issus de la biomasse et les hydrocarbures liquides obtenus par synthèse à partir du gaz naturel) sont également appelés à jouer un rôle croissant pour satisfaire la demande mondiale.

  • Outre les fluctuations habituelles de l’offre et de la demande, un certain nombre de facteurs, notamment d’ordre géopolitique, influent sur le prix du pétrole brut, dont on tire les produits pétroliers (par exemple l’essence). Une partie des réserves les moins coûteuses se trouvent dans des régions du monde qui ne sont pas exemptes de risques. Il n’y a pas qu’un seul prix du pétrole brut, mais plusieurs : les cours mondiaux sont fixés par rapport à trois bruts de référence faisant l’objet d’échanges sur le marché (le West Texas Intermediate [WTI], le Brent et le Dubaï), à des niveaux supérieurs ou inférieurs.

  • Des données sur les transports sont de plus en plus demandées pour mesurer les diverses incidences de ce secteur sur l’économie, l’environnement et la société. Cependant, l’absence de définitions et de méthodes uniformes empêche parfois de procéder à des comparaisons internationales. Le Glossaire des statistiques de transport (4e édition) fournit des définitions communes.

  • Alors que des études tendent à montrer que le trafic de voitures particulières est arrivé à saturation dans certains pays développés, la demande de mobilité continue de croître à l’échelle mondiale. Il faut donc disposer de données fiables et exhaustives sur la mobilité des voyageurs pour mettre au point des systèmes durables. L’absence de définitions et de méthodes uniformes empêche parfois de procéder à des comparaisons internationales. Le Glossaire des statistiques de transport (4e édition) fournit des définitions communes à l’ensemble des États membres de l’Union européenne, au Forum international des transports et à la Commission économique de l’ONU pour l’Europe.  

  • Le nombre de véhicules routiers automobiles est élevé dans tous les pays membres du Forum international des transports (FIT). Réduire le nombre des accidents de la route est donc une préoccupation pour tous les États. Cette question soulève d’autant plus de problèmes que les besoins en mobilité augmentent.