Les dépenses de recherche et développement (R-D) constituent un indicateur essentiel de l’effort d’innovation des pays.

Les chercheurs sont des acteurs clés du système de recherche et développement. Dans les pays de l’OCDE, les coûts de main-d’œuvre représentent en moyenne la moitié environ de la dépense de R-D. On estime que les deux tiers du personnel de R-D sont des chercheurs.

Les indicateurs fondés sur les brevets fournissent une mesure de la production des activités de R?D d’un pays, c’est-à-dire de ses inventions. La méthodologie utilisée pour comptabiliser les brevets peut toutefois influer sur les résultats. Celle consistant à prendre en compte simplement le nombre de brevets déposés auprès d’un office national de brevets présente divers inconvénients (à commencer par une faible comparabilité internationale) et ignore la forte hétérogénéité des valeurs des brevets. C’est pour surmonter ces problèmes que l’OCDE a mis au point des familles de brevets triadiques, qui sont conçues pour saisir toutes les inventions importantes et être comparables au plan international.

Les dépenses que le secteur des entreprises d’un pays consacre à la recherche et développement (R-D) en biotechnologie permettent de mesurer l’importance de la biotechnologie dans l’effort de recherche.

Depuis plus d’une décennie, les technologies de l’information et des communications (TIC) sont au cœur des mutations économiques. Le secteur des TIC a fait preuve de résilience lors de la récente crise économique. Il est source de progrès technologique et de croissance de la production et de la productivité. Il exerce à la fois des effets directs, en contribuant à la croissance de la production, de l’emploi et de la productivité, et des effets indirects, en suscitant des évolutions technologiques qui affectent d’autres pans de l’économie, par exemple.

Les technologies de l’information et des communications (TIC) étaient le secteur le plus dynamique en termes d’investissement à la fin des années 90 et au début des années 2000. L’investissement dans ce domaine a permis d’augmenter et de renouveler le stock de capital, d’intégrer de nouvelles technologies dans le processus de production et de soutenir la croissance économique.

Les biens des technologies de l’information et des communications (TIC) ont été parmi les secteurs les plus dynamiques du commerce international durant la dernière décennie.

Ordinateurs et accès Internet sont de plus en plus présents dans les foyers des pays de l’OCDE, aussi bien dans ceux où les taux de pénétration sont déjà élevés que dans ceux qui accusent du retard à cet égard.