• Avec quelle efficacité les systèmes scolaires dotent-ils les jeunes des connaissances et des compétences nécessaires pour leur vie d’adulte et pour continuer d’apprendre au-delà de l’école ? Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) évalue les savoirs et savoir-faire que les jeunes ont acquis à l’âge de 15 ans, c’est-à-dire vers la fin de la scolarité obligatoire. L’enquête PISA 2009 met l’accent sur la compréhension de l’écrit, mais pour la première fois, évalue également la capacité des élèves à lire, comprendre et utiliser des textes numériques.

  • La réussite de l’intégration scolaire des enfants issus de l’immigration constitue un objectif important de l’action publique dans de nombreux pays de l’OCDE. L’efficacité avec laquelle les pays parviennent à intégrer ces élèves est un indicateur clé de la qualité et de l’équité de leur système d’éducation ; c’est aussi un indicateur de l’efficacité de leurs politiques sociales au sens large. L’écart de résultats entre les élèves selon qu’ils sont ou non issus de l’immigration varie d’un pays à l’autre, même lorsqu’on tient compte de leur milieu socio-économique d’origine, ce qui donne à penser que l’action publique a un rôle important à jouer pour combler cet écart.

  • Étant donné l’impact que les études ont sur le taux d’activité, la mobilité professionnelle et la qualité de la vie, les dirigeants et les éducateurs s’efforcent de réduire les écarts de résultats entre hommes et femmes en matière d’éducation. Des progrès importants ont été faits dans ce domaine, même si certaines disciplines, telles que les mathématiques et l’informatique, attirent toujours plus d’hommes que de femmes.

  • Les jeunes déscolarisés et inactifs risquent de devenir plus tard des « exclus », c’est-à-dire des personnes dont le revenu se situe sous le seuil de pauvreté et qui ne possèdent pas les compétences nécessaires pour améliorer leur situation matérielle.

  • Les pays étant de plus en plus interconnectés, les pouvoirs publics et les citoyens attendent de l’enseignement supérieur qu’il élargisse les perspectives des étudiants. En partant suivre des études de haut niveau à l’étranger, les jeunes peuvent approfondir leur connaissance d’autres cultures et d’autres langues, et mieux se préparer à un marché du travail de plus en plus mondialisé. Certains pays, en particulier dans l’Union européenne, ont établi des mesures et des programmes favorisant la mobilité des étudiants afin d’encourager les contacts interculturels et les réseaux sociaux.

  • Le niveau de formation sert souvent d’indicateur pour rendre compte du capital humain, c’est-à-dire les compétences disponibles dans la population et la main-d’œuvre. La mondialisation et le progrès technique ne cessant de modifier les besoins du marché du travail mondial, la demande d’individus qui possèdent des connaissances plus vastes, des compétences plus spécialisées, de grandes facultés d’analyse et de solides aptitudes de communication, continue d’augmenter. Dans ce contexte, les jeunes font des études plus poussées que les générations précédentes, avec à la clé une évolution profonde des niveaux de formation au fil du temps.

  • Les décideurs doivent concilier la nécessité d’améliorer la qualité des services éducatifs et le souci d’élargir l’accès aux études, notamment dans l’enseignement supérieur. Dans de nombreux pays de l’OCDE, l’augmentation des effectifs, en particulier dans l’enseignement supérieur, n’est pas toujours allée de pair avec une modification des investissements dans l’éducation. Dans l’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non supérieur, les effectifs sont stables mais les dépenses ont davantage augmenté que dans l’enseignement supérieur.

  • Dans les pays de l’OCDE, les établissements d’enseignement sont financés principalement sur fonds publics, même si la part des fonds privés dans l’enseignement supérieur est élevée et en augmentation. À ce niveau, la contribution des particuliers et d’autres entités privées au coût des études est de plus en plus considérée comme un moyen efficace de s’assurer que des financements sont disponibles pour les étudiants, quels que soient leurs revenus.

  • Les dépenses d’éducation représentent un investissement qui peut encourager la croissance économique, stimuler la productivité, contribuer au développement personnel et social, et réduire les inégalités sociales. La proportion des ressources financières totales dédiées à l’éducation est un des choix clés faits par les gouvernements, les entreprises, les étudiants et leur famille.