• Ce chapitre donne un aperçu des grandes tendances environnementales observées en Italie entre 2002 et 2012. Il met en évidence quelques-uns des principaux résultats obtenus par le pays en matière d’environnement, ainsi que les défis qu’il lui faudra encore surmonter dans l’optique d’une croissance plus verte et d’un développement durable. Ce chapitre décrit les progrès accomplis par l’Italie dans la réduction de l’intensité carbone, l’intensité matérielle et l’intensité énergétique de son économie, dans la gestion de son patrimoine naturel, dont les ressources en eau et la biodiversité, ainsi que dans l’amélioration de la qualité de vie environnementale.

  • Ce chapitre passe en revue les principales stratégies et initiatives lancées en Italie entre 2002 et 2012 dans les domaines du développement durable et de la gestion de l’environnement. Il examine la gouvernance environnementale, le cadre réglementaire en matière de protection de l’environnement et les programmes destinés à assurer le respect des prescriptions environnementales. L’application des mécanismes en place pour améliorer la coordination horizontale et verticale est également analysée, tout comme les instruments employés pour évaluer de façon systématique l’impact des politiques économiques et sectorielles sur l’environnement. Enfin, ce chapitre fait le point sur l’avancement de la démocratie environnementale grâce au libre accès à l’information et à l’amélioration de la participation du public à la prise de décision, ainsi que sur un programme de promotion de l’éducation environnementale.

  • Ce chapitre fait le point sur les efforts déployés pour intégrer les considérations d’environnement dans la politique économique. Il examine le recours à la politique fiscale au service des objectifs environnementaux et les avancées intervenues dans la suppression des incitations fiscales qui peuvent encourager des activités préjudiciables à l’environnement. Les possibilités de réformes fiscales « vertes » sont également évaluées. Le chapitre analyse l’investissement public et privé dans la protection de l’environnement et l’utilisation des ressources, ainsi que dans les infrastructures liées à l’environnement. L’investissement dans les « énergies propres » et les modes de transport écologiquement viables est également examiné, tout comme la promotion des technologies environnementales et de l’éco-innovation et le développement d’un secteur des biens et services environnementaux compétitif au niveau international et capable de stimuler la croissance économique et l’emploi. La dernière partie analyse la dimension internationale de la politique environnementale de l’Italie, en se penchant plus particulièrement sur l’intégration de l’environnement dans les programmes de coopération pour le développement, sur l’écologisation des systèmes de crédits à l’exportation et sur la promotion de la responsabilité sociale des entreprises multinationales italiennes.