• Les dépenses de recherche et développement (R-D) illustrent les efforts déployés par les pouvoirs publics et le secteur privé pour obtenir un avantage concurrentiel dans les domaines scientifiques et technologiques. En 2006, la R-D représentait 2.3 % du PIB de l’ensemble de la zone OCDE.

  • L’« investissement dans le savoir » est un indicateur synthétique conçu pour comparer les dépenses que les pays membres consacrent à leur « base de connaissances » en vue d’en tirer des avantages ultérieurs.

  • Les chercheurs constituent l’élément central du système de recherche-développement. En 2005, on dénombrait environ 3.9 millions de personnes engagées dans des activités de R-D dans la zone OCDE, dont environ les deux tiers dans le secteur des entreprises.

  • Les indicateurs fondés sur les brevets fournissent une mesure du résultat des activités de R-D d’un pays, c’est-àdire de ses inventions. La méthodologie utilisée pour comptabiliser les brevets peut influer sur les résultats. Les comptages simples des brevets déposés auprès d’un office national de brevets présentent diverses limites, notamment une faible comparabilité internationale (avantage au pays d’accueil pour les demandes de brevets) et une hétérogénéité élevée des valeurs des brevets. L’OCDE a mis au point des familles de brevets triadiques, qui ont pour but de saisir exclusivement toutes les inventions importantes et qui sont comparables au plan international.

  • Depuis plus d’une décennie, les technologies de l’information et des communications (TIC) sont au coeur des mutations économiques. Les industries productrices de TIC jouent un rôle important, notamment en contribuant à des progrès technologiques rapides et à la croissance de la productivité.

  • L’investissement en capital physique joue un rôle important dans la croissance. Il sert à augmenter et à renouveler le stock de capital et permet d’intégrer les nouvelles technologies dans le processus de production. Les technologies de l’information et des communications (TIC) ont été le secteur d’investissement le plus dynamique de ces dernières années.

  • Deux mesures de l’emploi dans les TIC ont été mises au point. La première est une mesure étroite, qui regroupe les spécialistes des TIC dont la fonction est en prise directe avec les TIC, comme les ingénieurs logiciels. La seconde renvoie à une réalité plus générale, où les TIC sont utilisées régulièrement dans le cadre de l’activité professionnelle, mais n’en constituent pas l’essence-même.

  • Les ordinateurs sont de plus en plus présents dans les ménages des pays de l’OCDE où les taux de pénétration sont élevés, mais également dans ceux qui accusaient du retard à cet égard.

  • La croissance des échanges enregistrée au cours des dix dernières années est attribuable dans une large mesure aux exportations des produits du secteur des TIC, lesquelles ont progressé plus rapidement que les exportations manufacturières totales, et ce dans tous les pays de l’OCDE. Tel a été le cas, en particulier, des exportations de haute technologie.

  • Le nombre de connexions téléphoniques – plus précisément le nombre de voies d’accès aux télécommunications fixes et mobiles – a considérablement augmenté dans les pays de l’OCDE. Cette progression est associée à l’utilisation croissante de l’Internet et, surtout ces dernières années, à la popularité toujours plus grande de la téléphonie mobile.