• Sous l’effet entre autres d’une progression soutenue de la consommation privée, la croissance du PIB dépasse son taux tendanciel depuis le début de l’année. Cependant, la correction qui s’est amorcée sur le marché du logement va probablement s’accélérer sur le court terme ; le patrimoine immobilier des ménages pourrait décliner, ce qui, compte tenu par ailleurs d’une détérioration du marché du travail, pourrait entraîner un fléchissement progressif de la croissance de la consommation. La croissance du PIB devrait donc tomber à un rythme inférieur au potentiel en 2008, puis se redresser en 2009, mais un scénario plus défavorable est loin d’être exclu. Récemment, l’inflation publiée a progressé, mais l’inflation tendancielle semble s’être stabilisée autour de 2 % et, à supposer que les prix de l’énergie se stabilisent, les tensions inflationnistes devraient rester tout à fait modérées au cours de la période de projection.

  • L’expansion économique -- la plus longue que le Japon ait connue depuis la guerre -- se poursuit en dépit d’une légère décélération du rythme de croissance depuis le début de 2007. Un nouveau raffermissement du marché de l’emploi devrait inverser la baisse des salaires, ce qui contribuerait à soutenir la croissance de la production entre 1¾ pour cent en 2008-2009 et à une évolution positive de l’inflation.

  • L'expansion économique s'est poursuivie, mais à un rythme plus lent qu'en 2006. La hausse des taux d'intérêt, l'appréciation de l'euro et le durcissement des conditions de crédit sont autant de facteurs qui freinent l'activité. Les perspectives n'en restent pas moins relativement bonnes, puisque le taux de croissance devrait revenir à son niveau potentiel après un léger fléchissement à court terme. La progression de l'emploi et une accélération modérée de la croissance des salaires vont soutenir la consommation et les revenus des ménages. L'inflation a brusquement augmenté en raison d'une forte hausse des prix de l'énergie et des produits alimentaires, mais elle devrait refluer en deçà de 2 %.

  • Après avoir ralenti au deuxième trimestre, la croissance s'est redressée au troisième trimestre grâce à la vigueur de la demande intérieure. L'écart de production sera probablement presque comblé. Le taux de croissance devrait être proche de son niveau tendanciel en 2008 et 2009. Après une période difficile à court terme, le chômage pourrait continuer à reculer, mais à un rythme beaucoup plus modéré que ces derniers temps. Ce ralentissement anticipé de l'expansion économique tiendrait dans une large mesure à la diminution de la contribution du solde extérieur, qui ne serait pas totalement compensée par le renforcement de la consommation privée.

  • Après avoir ralenti en 2007, la croissance devrait s’établir en moyenne en deçà de 2 % en 2008, l’atonie du premier semestre étant suivie d’un certain rebond, puis se prolonger à un taux proche de son niveau potentiel en 2009. Les créations d’emplois vont se poursuivre, quoique à un rythme plus lent, permettant de nouvelles légères baisses du taux de chômage. Après plusieurs années d’assainissement budgétaire, on ne table sur aucune amélioration du déficit budgétaire, les recettes et les dépenses diminuant en pourcentage du PIB.

  • La croissance du PIB s’est ralentie au premier semestre de 2007 sous l’effet d’un tassement des exportations, s’est raffermie depuis, mais pourrait s’affaiblir de nouveau au quatrième trimestre. Elle devrait se poursuivre en 2008-2009 à un rythme voisin de son taux potentiel d’un peu moins de 1.5 %. Le chômage, qui a continué de baisser au premier semestre de 2007, devrait encore régresser, mais plus lentement. La récente hausse des prix pourrait persister en 2008 et 2009.

  • Le PIB a progressé à un rythme proche de 3 %, supérieur au taux de croissance tendanciel, pendant les trois premiers trimestres de 2007. En revanche, la croissance devrait être moins soutenue au cours des prochains trimestres, l’investissement et la consommation semblant devoir être freinés par un net fléchissement de l’activité sur le marché du logement et par un resserrement des conditions de crédit. La hausse des prix à la consommation s’est fortement ralentie et devrait rester voisine de l’objectif de 2 % au cours des deux prochaines années.

  • L’économie évolue au-dessus du potentiel estimé de la production, mais devrait à court terme ralentir notablement à mesure que la contraction de la demande extérieure et la nette appréciation de la monnaie amortiront l’activité. La croissance devrait toutefois promptement rebondir, une fois disparus les effets de ces facteurs internationaux. Un ralentissement de la hausse des prix des produits de base, la réduction de la taxe fédérale sur les produits et services et le raffermissement du dollar canadien devraient contribuer à une décrue temporaire de l’inflation.

  • La progression de l’activité, qui pourrait atteindre 4¼ pour cent en 2007, devrait décélérer graduellement à 3½ pour cent en 2008 puis 3 % en 2009, soit un rythme proche de la croissance potentielle. Ce ralentissement, qui s’accompagnera d’un nouveau resserrement monétaire afin de maintenir un taux d’inflation conforme aux objectifs de la Banque de réserve, devrait réduire les tensions sur le marché du travail.

  • Un ralentissement des exportations nettes et de l'investissement devrait se traduire par un tassement de la croissance du PIB de près de 3½ pour cent en 2007 à environ 2½ pour cent en 2008 et 2009. L'inflation globale devrait franchir temporairement la barre des 2 % à court terme en raison de la montée des prix du pétrole et des produits alimentaires.

  • Encore soutenu il y a peu, le rythme de croissance du PIB réel s'est ralenti et devrait probablement refluer encore vers son niveau potentiel à court terme, tout en laissant subsister un écart de production positif. Soutenue par la progression de l'emploi et des revenus réels, la demande intérieure reste un pilier de l'expansion économique. L'inflation devrait augmenter légèrement du fait de l'accentuation de la pression des coûts.

  • Une pointe d’inflation due à l’action gouvernementale au premier semestre de 2008 écornera temporairement une situation économique par ailleurs prospère, et la croissance du PIB réel tombera en-dessous du potentiel du fait que l’alourdissement de la fiscalité indirecte et la hausse des prix réglementés brideront la consommation. L’inflation sous-jacente est faible, mais elle monte petit à petit et un nouveau durcissement des conditions monétaires est attendu.

  • La croissance du PIB a ralenti, mais l'écart de production positif reste important et l'insuffisance des capacités et de la main-d'oeuvre disponibles est manifeste. L'afflux de travailleurs étrangers a permis à l'emploi de progresser fortement. Néanmoins, la croissance des salaires est en train de s'accélérer, et l'on s'attend à ce que des pertes de compétitivité pèsent sur l'expansion économique au cours des prochaines années.

  • La production a augmenté de près de 5 % en 2006, et cette forte croissance s’est poursuivie en 2007, soutenue par la vigueur des exportations et le dynamisme persistant de la consommation. La progression de l’emploi devrait rester soutenue, faisant baisser encore le chômage, mais on table sur une croissance plus modérée de la production.

  • L’activité a été forte jusqu’à présent en 2007 malgré l’impact des feux de forêt et un ralentissement de l’investissement dans le logement vers un niveau plus soutenable. La croissance paraît devoir faiblir en 2008 pour remonter à environ 4 % en 2009. L’inflation va sans doute s’intensifier du fait des pressions de la demande et le déficit de la balance courante restera probablement élevé.

  • La croissance a accusé une nette décélération en 2007, par suite de la consolidation budgétaire. Elle se redressera probablement au cours de la période couverte par les prévisions, étayée par le dynamisme des exportations et une reprise progressive de l’investissement et de la consommation. L’inflation se ralentira sans doute pour se rapprocher de l’objectif de 3 %, la progression des salaires restant modérée. Le déficit extérieur devrait continuer de se contracter.

  • Les mesures expansionnistes mises en oeuvre par le gouvernement ont relancé la demande et ravivé les pressions inflationnistes dans une économie souffrant encore de déséquilibres importants. Cela dit, une politique monétaire restrictive devrait finalement parvenir à ralentir l’économie, bridant l’inflation et réduisant les déséquilibres. Malgré tout, le processus d’ajustement, lent et inégal, laisse l’économie vulnérable en cas de variations de l’état d’esprit des investisseurs étrangers, surtout dans un contexte de fragilité des marchés financiers mondiaux, et accroît le risque d’un atterrissage plus brutal de l’économie.

  • L’activité a été forte au premier semestre de 2007, mais le marasme dans le secteur de la construction de logements ralentira sensiblement l’expansion. Le PNB progressera probablement de 3 % en 2008, taux bien inférieur au taux de croissance potentiel de la production, mais il remonterait à 4½ pour cent en 2009, la construction de logements se stabilisant à un niveau soutenable. Les pressions inflationnistes se relâcheront et le chômage pourrait monter.

  • Une accélération de la demande intérieure, conjuguée au dynamisme persistant des exportations, devrait maintenir le taux de croissance économique aux alentours de 5 % en 2008-2009. La forte demande des autres pays d’Asie entretient la croissance à deux chiffres des exportations, malgré l’appréciation du won, qui a contribué à maintenir le taux d’inflation en deçà de la fourchette retenue comme objectif par la Banque de Corée.

  • La croissance a dépassé largement celle des autres économies européennes en 2007. Épargnés en grande partie par les turbulences qui ont secoué les marchés internationaux en raison de la forte position du Luxembourg dans le secteur des fonds communs de placement, les services financiers sont restés le principal moteur de l’expansion économique. Le dynamisme de l’investissement privé et des exportations de produits manufacturés y a aussi contribué. L’amélioration des perspectives de l’emploi s’étend des travailleurs frontaliers aux résidents, d’où une réduction progressive du taux de chômage. Malgré une perte de compétitivité-prix, la reprise ne s’affaiblira sans doute que modérément et la croissance restera probablement bien supérieure à son potentiel jusqu’à la fin de 2009.

  • Après un léger ralentissement en 2007, dû à un affaiblissement de la demande extérieure, la croissance du PIB s’accélérera probablement en 2008 et pourrait atteindre 4¼ pour cent en 2009. L’approbation de la réforme budgétaire devrait renforcer la confiance des entreprises, étayant une reprise de l’investissement (national et étranger). L’inflation, sous l’effet du renchérissement des prix internationaux du pétrole et des prix de l’alimentation, semble devoir dépasser 4 % durant l’année 2008, se ralentissant ensuite pour se rapprocher de l’objectif à la fin de 2009. Le déficit de la balance courante se creusera sans doute progressivement.

  • L’expansion économique est restée vigoureuse en 2007 et pourrait atteindre 3 % pour la deuxième année consécutive. Au cours de la période couverte par les prévisions, la croissance paraît devoir rester supérieure au potentiel, du fait à la fois de la robustesse de la demande intérieure et du dynamisme des marchés d’exportation. Cependant, les pénuries de main-d’oeuvre semblent devoir persister, en raison notamment du vieillissement de la population, ce qui entravera de plus en plus l’expansion de l’économie. De fait, les pressions inflationnistes pourraient s’intensifier progressivement.

  • L’activité a sensiblement progressé depuis le début de 2007 dans le contexte d’une hausse sans précédent des prix des principaux produits de base exportés par la Nouvelle-Zélande, demeurant source de pressions sur les ressources et de tensions inflationnistes. Les conditions monétaires ont été resserrées, tandis que les primes de risque sur les actifs néo-zélandais se sont accrues sous l’effet des turbulences qui ont affecté les marchés financiers internationaux. Ces facteurs pourraient entraîner un ralentissement de la croissance à court terme, permettant une modération de l’inflation et, in fine, une détente monétaire.

  • Après une longue période de vigoureuse croissance, qui ne s’est pas démentie au premier semestre de 2007, l’économie de la Norvège continentale paraît proche du sommet du cycle, avec un écart de production positif et important. Le resserrement des conditions monétaires commence à exercer un effet modérateur et le taux très élevé d’utilisation des capacités marque la limite de l’expansion. Certains des facteurs qui ont bridé les hausses de prix s’affaiblissent et l’inflation marque une légère accélération.

  • La première moitié de 2007 a été marquée par une accélération de l’activité économique, tirée par une expansion de la demande intérieure. Des pénuries grandissantes de main-d’oeuvre ont fait flamber les salaires. L’accroissement des coûts unitaires de main-d’oeuvre et les taux record d’utilisation des capacités assombrissent les perspectives sur le front de l’inflation. La vigueur persistante de la demande intérieure devrait soutenir la croissance, mais la dégradation de la balance des opérations courantes semble devoir se poursuivre.

  • L’année 2007 a été marquée par la généralisation de l’expansion dans l’économie. Après une période de croissance dynamique des exportations, l’investissement se redresse. La croissance va sans doute se renforcer encore en 2008 et 2009, tirée principalement par la demande intérieure. L’écart négatif de production, toujours important, devrait faire baisser l’inflation en 2009. Le chômage, même s’il diminue progressivement, demeure élevé, et les hausses de salaires semblent donc devoir se calmer.

  • L’expansion économique pourrait revenir à 7 % en 2009, du fait du ralentissement des mises en service de nouvelles capacités de production manufacturière tournées vers l’exportation, tandis que le chômage descendrait à 9½ pour cent. La désinflation sera freinée par le renchérissement des prix de l’alimentation, un alourdissement des impôts indirects et le probable passage à l’euro en 2009.

  • La croissance économique va probablement ralentir en 2008 et en 2009, sur fond de recul de la construction de logements. L'augmentation de la consommation privée pourrait se tasser, compte tenu de la diminution des gains d'emploi et du durcissement des conditions de crédit. Après avoir atteint un point culminant fin 2007, l'inflation devrait refluer sur fond de modération des pressions exercées par la demande.

  • Après une très forte hausse en 2006, la croissance de l’économie suédoise a été moins vive en 2007, en raison principalement d’une plus faible croissance des exportations. La demande intérieure continuera probablement de croître sensiblement dans le court terme car une forte progression de l’emploi et des revenus devrait stimuler la consommation privée.

  • L’expansion économique pourrait se ralentir aux alentours de 2 % en 2008 et 2009, taux proche du potentiel, avec une contribution moins importante du solde extérieur. L’emploi devrait continuer de se développer, même s’il est probable que le chômage ne continuera à baisser que légèrement. Une légère accentuation de l’inflation est attendue, par suite du renchérissement passé des prix du pétrole et d’un niveau élevé d’utilisation des capacités. L’excédent budgétaire de l’État va diminuer.

  • L’économie, qui s’était ralentie sur la première moitié de l’année par suite du resserrement monétaire de 2006 et d’incertitudes politiques au printemps, a repris de l’élan après les élections de l’été. En l’absence de chocs, le taux croissance devrait être de l’ordre de 6 % en 2008 et 2009.

  • La croissance du PIB a rebondi au premier semestre 2007. Épaulée par une forte progression du crédit et des revenus en hausse, la consommation privée continue de soutenir l’activité. L’expansion des investissements se distingue par sa vigueur. Dans le domaine des exportations, les performances restent solides. Mais la forte reprise des importations -- notamment de biens d’équipement et de consommations intermédiaires -- commence à peser sur l’excédent commercial. En dépit d’une petite poussée survenue en milieu d’année à la suite de hausses des prix alimentaires, l’inflation demeure bien en deçà de l’objectif médian.

  • Après une modération au second semestre 2006, la croissance économique a de nouveau connu une accélération et devrait se rapprocher de 11.5 % en 2007, ce qui ne manquera pas de creuser l’écart de production. Le taux d’inflation 2007 devrait monter à 4.5 % environ, puis se stabiliser si, comme on l’estime, des prix alimentaires moins fermes compensent l’accélération des prix non agricoles. Malgré la poursuite d’une solide croissance des exportations, la production devrait, face à une accélération des importations, ralentir en 2008 et 2009. Mais l’excédent courant devrait passer de 350 milliards de dollars environ en 2007 à plus de 500 milliards de dollars en 2009, c’est-à-dire de 11.25 à 11.75 % du PIB.

  • Au cours de l’exercice budgétaire 2006, l’économie a connu une expansion rapide de 9.4 %. Cette forte croissance a été alimentée par les bonnes performances du secteur agricole et la solidité persistante de la production industrielle. Au premier semestre de l’exercice 2007, la vigueur des investissements a permis d’améliorer le potentiel d’offre de l’économie. Sous l’effet de taux d’intérêts et de change plus élevés, la croissance de la production devrait se ralentir progressivement, pour atteindre 8.4 % d’ici 2009. Le déficit courant devrait se creuser et passer de 1.1 % (exercice 2006) à 2.0 % du PIB d’ici 2009. Grâce à la modération des hausses des prix alimentaires, l’inflation mesurée par l’indice des prix du PIB devrait s’atténuer quelque peu au cours de la période de projection.

  • En 2007, la croissance du PIB devrait s’accélérer en termes réels, puis se modérer sur la période de projection avec la stabilisation des cours du pétrole et des métaux à leurs niveaux élevés actuels. La demande intérieure restera forte, mais les taux de croissance exceptionnels de l’investissement du premier semestre ne seront pas maintenus. Alimentée par une forte hausse de la masse monétaire et les tensions apparues sur le marché du travail, la hausse des prix devrait atteindre en fin d’année une progression à deux chiffres et, en tout état de cause, dépasser largement l’objectif de la banque centrale fixé à 8 %.