• Les déficits (ou les excédents) des administrations publiques sont généralement estimés à l’aide des chiffres relatifs au besoin de financement (ou à la capacité de financement) du secteur des administrations publiques qui figurent dans les comptes nationaux. Alors que la plupart des pays de l’OCDE affichaient des déficits entre 1991 et 2005, la moitié d’entre eux ont enregistré un excédent en 2007. Les déficits publics doivent être financés par emprunt auprès des agents économiques résidents ou à l’étranger.

  • Il existe deux indicateurs classiques de l’ampleur de la dette publique : les engagements financiers bruts et les engagements financiers nets, ces derniers étant égaux aux engagements financiers bruts diminués des actifs financiers. Les engagements financiers bruts exprimés en pourcentage du PIB constituent le ratio d’endettement public le plus couramment utilisé, et c’est celui qui est présenté ici.

  • Dans la plupart des pays de l’OCDE, les dépenses de santé représentent une part élevée et croissante des dépenses publiques et privées. Leur poids relatif en pourcentage du PIB est très variable d’un pays à l’autre, ce qui tient à divers facteurs liés aux mécanismes du marché et d’ordre social, ainsi qu’à la diversité des modes de financement et d’organisation des systèmes de santé nationaux.

  • Les dépenses sociales exprimées en pourcentage du PIB sont un indicateur de la mesure dans laquelle les pouvoirs publics assument la responsabilité du soutien du niveau de vie des groupes défavorisés ou vulnérables.

  • Deux des tâches essentielles qui incombent à un gouvernement consistent à protéger l’État contre les agressions extérieures et à maintenir l’ordre public à l’intérieur de ses frontières.

  • Au milieu des années 80, alors que démarraient les négociations du cycle d’Uruguay sur le commerce agricole, l’OCDE a entrepris de mesurer et de codifier le soutien dont bénéficie le secteur agricole du fait des politiques agricoles. Ce travail a abouti à l’élaboration de l’estimation du soutien aux producteurs (ESP), un indicateur global recalculé périodiquement pour l’ensemble des 30 pays membres de l’OCDE – l’Union européenne (UE) étant considérée comme une seule entité – et certaines économies non membres. Cet indicateur englobe les transferts budgétaires financés par les contribuables, mais aussi l’impôt implicite que font peser sur les consommateurs les mesures agricoles qui portent les prix à un niveau supérieur à celui qui prévaudrait en leur absence (mesures aux frontières et prix administrés). L’ESP est validée par les pays membres de l’OCDE, et considérée par beaucoup comme le seul indicateur existant qui permette de procéder à des comparaisons entre pays.

  • Les captures des pêches maritimes diminuent en raison de la surexploitation des lieux de pêche, ainsi que des mesures nationales et internationales adoptées pour préserver les ressources halieutiques qui subsistent. Particulièrement sensible dans l’hémisphère Nord, ce phénomène amène les pouvoirs publics de nombreux pays membres de l’OCDE à apporter un soutien financier au secteur halieutique, pour alléger le fardeau de l’ajustement nécessaire.

  • La promotion du développement économique et social des pays non membres est un objectif essentiel de l’OCDE depuis sa création. La part de revenu national qu’un pays consacre à l’aide publique au développement (APD) est généralement considérée comme un indicateur de son attachement au développement international, et les Nations Unies ont depuis longtemps déjà assigné pour objectif aux pays développés d’affecter 0.7 % de leur revenu national brut (RNB) à l’APD. Les tableaux figurant dans cette section rendent compte de la part de leur RNB que les différents pays consacrent à l’APD, ainsi que de la répartition géographique des apports d’APD bilatérale.

  • Les recettes fiscales totales en pourcentage du PIB indiquent la part de la production d’un pays qui est prélevée par l’État sous forme d’impôts. Elles peuvent donc être considérées comme un indicateur du degré de contrôle exercé par l’État sur les ressources de l’économie. Les impôts sur les revenus et les bénéfices, exprimés en pourcentage du PIB, correspondent aux ressources collectées directement par l’État sur les revenus des particuliers et des sociétés. Les impôts sur les biens et services, exprimés en pourcentage du PIB, correspondent aux ressources que l’État collecte auprès des particuliers lorsqu’ils dépensent leurs revenus pour consommer des biens et des services.

  • Cette série sur les « Impôts applicables au salarié moyen » mesure le rapport entre le montant des impôts payés par un travailleur salarié moyen célibataire et les coûts de maind’oeuvre totaux qu’il représente pour son employeur. Ce « coin fiscal » permet donc d’évaluer l’ampleur de l’effet dissuasif exercé par le système fiscal en matière d’emploi.