• La densité de la population régionale dans les pays de l’OCDE varie d’un niveau voisin de zéro dans la région de Stikine (Canada) à 20 500 personnes au km2 à Paris (France)

  • En 2005, 10 % seulement des régions rassemblaient 40 % environ de la population totale des pays de l’OCDE (graphique 9.1).

    La répartition géographique s’explique par des différences de conditions climatiques et environnementales qui découragent les habitants de s’établir dans certaines zones et favorisent leur concentration autour d’un petit nombre de centres urbains. Les perspectives économiques plus nombreuses et la plus grande diversité de services qu’engendre l’urbanisation renforcent ce processus.

  • Les performances économiques varient sensiblement d’une région de l’OCDE à l’autre. De fait, l’écart des taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) au sein des pays sur la période 1995-2005 sont près de trois fois supérieurs (17 points de pourcentage) que les écarts entre les pays de l’OCDE (6 points de pourcentage).

  • Les écarts en matière de croissance de l’emploi sont plus marqués au sein des pays qu’entre les pays. Sur la période 1999-2006, l’écart entre pays des taux de croissance annuels de l’emploi a atteint 4.4 points de pourcentage, les taux variant de –0.2 % % en Pologne à 4.2 % en Espagne.

  • La population âgée (personnes de 65 ans et plus) des pays de l’OCDE a augmenté près de trois fois plus vite que la population totale entre 1995 et 2005. En 2005, la part des personnes âgées dans la population totale était de 14 %.

  • L’activité économique n’est pas répartie de façon égale parmi les régions des pays de l’OCDE. Ainsi, en 2005, 10 % des régions de l’OCDE étaient à l’origine de 38 % du produit intérieur brut (PIB) total. En Turquie, en Grèce et au Portugal, les 10 % des régions les plus productives contribuaient pour moitié ou plus au PIB national. La répartition du PIB entre les régions était, en revanche, plus uniforme en Belgique, en République slovaque, au Danemark et aux Pays-Bas, où les 10 % des régions les plus productives contribuaient tout juste au quart du PIB national.

  • Les activités économiques sont inégalement réparties dans les pays de l’OCDE et l’on observe également des différences de concentration sectorielle considérables entre régions d’un même pays. On ne dispose pas de données régionales comparables sur la taille des branches d’activité, c’est-à-dire sur le nombre total de personnes qu’emploie chacune d’elles, que pour six grands secteurs (voir la définition dans l’encadré). Par conséquent, ces informations ne peuvent donner qu’une image générale de la concentration régionale des activités économiques.