• Le PIB par habitant varie fortement d’un pays de l’OCDE à l’autre. En 2005, le PIB par habitant du Luxembourg était près de six fois plus élevé que celui de la Turquie.

  • En 2005, la productivité du travail, mesurée par le PIB par actif occupé, atteignait presque 59 000 USD en moyenne dans les pays de l’OCDE, allant de 21 000 USD au Mexique à près de quatre fois plus aux États-Unis (graphique 16.1). Au cours de la période 1995-2005, c’est en Pologne, en République slovaque, en Irlande, en Hongrie et en Corée que la productivité du travail a connu la croissance la plus rapide, avec un rythme plus de deux fois supérieur à la moyenne de l’OCDE. En revanche, le PIB par actif occupé a enregistré une croissance négative au Mexique, en Italie et en Espagne.

  • La spécialisation régionale varie beaucoup selon les pays de l’OCDE. On la mesure par le rapport entre le poids d’une branche d’activité dans une région et son poids dans l’ensemble du pays. On dit qu’une région est spécialisée dans une branche d’activité lorsque l’indice est supérieur à 1 et qu’elle ne l’est pas lorsque l’indice est inférieur à 1. On ne dispose de données régionales comparables sur l’emploi par branche d’activité dans 25 pays de l’OCDE que pour l’économie réelle et les services marchands (le secteur financier et les branches dont la production est essentiellement non marchande comme l’administration publique, l’éducation, la santé et la défense ont été laissées de côté).

  • Le taux de chômage varie sensiblement selon les pays. En 2006, l’écart de taux de chômage était presque deux fois plus élevé entre les régions des pays de l’OCDE (supérieur à 19 points de pourcentage) qu’entre les pays eux-mêmes (11 points de pourcentage).

  • En 2006, le taux d’activité, c’est-à-dire le rapport entre la population active et la population d’âge actif, était globalement de 70.6 % dans les pays de l’OCDE. Il s’échelonnait entre un plancher de 51 % en Turquie et un plafond de 88 % en Islande. C’est en Espagne et en Irlande que le taux d’activité a connu la plus forte croissance entre 1999 et 2006, à la faveur d’une nette progression de l’emploi, mais aussi, en Espagne, d’une forte réduction du chômage.