• Le taux de mortalité est un indicateur de l’état de santé de la population. Un taux de mortalité supérieur à la moyenne de l’OCDE indique qu’une fois prises en compte les différences d’âge, le taux de mortalité de la region est supérieur à la moyenne de l’OCDE.

  • Des services médicaux sûrs et de qualité nécessitent, entre autres choses, un nombre adéquat de médecins en activité. Ce nombre varie beaucoup d’un pays à l’autre à l’intérieur de la zone OCDE. En 2005, la densité de médecins allait de 1.5 pour 1 000 habitants en Turquie, soit la moitié de la moyenne de l’OCDE, à 5 pour 1 000 habitants en Grèce.

  • La sécurité est un élément important de l’attractivité des régions. En matière de délinquance et de criminalité, les statistiques dépendent cependant de la façon dont la législation nationale définit ces notions et des critères retenus pour enregistrer les faits. L’absence de normes internationales pour les statistiques de la criminalité rend les comparaisons difficiles. De plus, la propension de la population à déposer plainte varie beaucoup elle aussi, non seulement entre les pays, mais aussi entre les régions d’un même pays.

  • Le nombre d’homicides volontaires par habitant est un indicateur du degré de sécurité d’une région. Contrairement à d’autres indicateurs de la sécurité comme le nombre de délits déclarés contre les biens, le nombre de meurtres déclarés n’est pas fonction de la propension du public à porter plainte. Il se prête donc mieux aux comparaisons internationales.

  • La gestion des déchets est une activité qui peut avoir des conséquences pour la santé humaine et les écosystèmes. En outre, la capacité des installations d’élimination des déchets actuellement en service, l’implantation de nouvelles usines de traitement et leur acceptation par la société restent des problèmes d’actualité. L’impact social, économique et environnemental de la production de déchets a aussi une dimension régionale car c’est généralement aux collectivités locales qu’il appartient d’assurer l’élimination des déchets. De nombreux pays de l’OCDE ont pris des mesures pour renforcer la réduction et le recyclage des déchets, la gestion des produits sur l’ensemble de leur cycle de vie et la responsabilité des producteurs.

  • Les transports font peser une double pression sur l’environnement parce qu’ils constituent une source de pollution atmosphérique et consomment des ressources naturelles comme la terre et l’énergie. Dans de nombreuses zones urbaines, les véhicules à moteur sont le plus gros contributeur à l’ozone troposphérique, composante majeure des nuages de pollution. Le nombre de véhicules particuliers par habitant est un indicateur couramment utilisé pour définir des objectifs d’intégration des critères environnementaux dans les politiques de transport.

  • Le taux de participation aux élections donne une indication du degré de confiance des citoyens dans l’État et de leur engagement dans la vie politique.

    Le taux de participation aux derniers scrutins nationaux varie beaucoup dans les pays de l’OCDE (graphique 31.1). L’Australie et la Belgique (où le vote est obligatoire), l’Autriche, la Turquie, et l’Italie affichent des taux de participation très élevés (plus de 90 % dans certaines régions). À l’opposé, la République tchèque et la Pologne ont les taux les plus bas. En République tchèque, le taux de participation est inférieur à 40 % dans toutes les régions et en Pologne, il est inférieur à 50 %.

  • En 2006, la moitié de la population active des pays de l’OCDE avait fait des études secondaires. Dans une économie désormais placée sous le signe de la connaissance, la demande de personnel qualifié va en augmentant et le diplôme de fin d’études secondaires est devenu le minimum requis pour pouvoir entrer dans le monde du travail et avoir accès aux études supérieures. Or, en 2006, près d’un quart de la population active de la zone OCDE avait seulement reçu une éducation de base (correspondant au mieux au premier cycle de l’enseignement secondaire). Cette situation masque toutefois des différences selon les pays. En 2006, le Portugal était le pays qui comptait la plus forte proportion d’actifs ayant au mieux une éducation de base (environ 70 %), alors qu’en République tchèque cette proportion était inférieure à 10 %.