La globalisation des relations économiques et la transformation systémique intervenue dans les anciens pays socialistes sont deux processus entrelacés et qui marquent d’un jalon le tournant du siècle. La globalisation — autrement dit l’intégration institutionnelle et réelle des marchés nationaux et régionaux dans un mécanisme planétaire unique — n’est pas l’apanage des quelques dernières décennies, pas plus qu’il constitue un processus irréversible, et encore moins achevé. Même dans sa forme la plus avancée, il ne dispense pas les pays d’adopter des politiques économiques saines, et la qualité de ces politiques reste un élément essentiel de l’efficacité économique et de la croissance. Inversement, le passage à l’économie de marché des pays issus du monde socialiste et leur intégration dans l’économie mondiale sur la base de principes capitalistes est, lui, irréversible — précisément du fait de la globalisation. Cette transformation des ex-pays socialistes sera bientôt terminée ...