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La gestion de l'aide

Pratiques des pays membres du CAD

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Les bailleurs de fonds pour la coopération et le développement ont à rendre compte de la manière dont ils gèrent l’aide et des résultats obtenus avec leur concours sur la voie du développement. Ils ont pour ambition de favoriser une plus grande « appropriation » par les pays partenaires, de davantage utiliser les systèmes nationaux de ces pays et d’instaurer une coopération plus productive. Cela nécessite de décentraliser les activités, de concentrer les efforts, d’adopter des méthodes de gestion axées sur les résultats, de créer de nouveaux dispositifs, de modifier la composition des effectifs et de renforcer les capacités en interne et dans les pays partenaires. Cet ouvrage présente les dispositions prises par les différents donneurs pour réaliser leurs ambitions en matière de coopération pour le développement et remplir leur part des accords conclus à Paris en 2005 (dans la Déclaration de Paris) et à Accra en 2008 (à travers le Programme d’action d’Accra) en vue de rendre l’aide plus efficace.

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Les fondements juridiques et politiques de la coopération pour le développement

Qu’est-ce qui confère aux donneurs la légitimité politique et juridique nécessaire pour élaborer les politiques d’aide et acheminer l’aide conformément aux bonnes pratiques en vigueur à l’échelon international? Comment ceux-ci assoient-ils cette légitimité et leur autorité en matière d’exécution? Trois conditions essentielles doivent être réunies : (i) l’existence d’un cadre juridique et/ou stratégique approprié ; (ii) la mobilisation du pouvoir politique pour traduire les engagements en actes, et (iii) le soutien de l’opinion publique à la cause du développement. Les pays membres du CAD mettent en place les fondements juridiques et politiques de la coopération pour le développement de multiples manières : par le biais de la législation, par des déclarations de principe et des stratégies formulées à un niveau élevé, par la nomination d’un « porte-drapeau » politique, par exemple d’un ministre chargé de la coopération pour le développement, par l’engagement actif des parlementaires dans ce domaine et, enfin, par des stratégies de communication et de sensibilisation efficaces pour rallier le soutien de l’opinion publique. Les nouveaux donneurs se rendent compte qu’ils doivent se pencher sur ces questions fondamentales de légitimité lorsqu’ils définissent leurs stratégies de coopération pour le développement.

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