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2022 Études économiques de l'OCDE : Nouvelle-Zélande 2022

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L'économie néo-zélandaise s'est rapidement remise du choc du COVID-19 grâce à un confinement efficace du virus, à des mesures de protection des emplois et des revenus et à des politiques macroéconomiques très expansionnistes, mais elle est maintenant en surchauffe et les prix de l'immobilier ont grimpé en flèche. La Banque de Réserve a commencé à durcir ses politiques monétaire et macroprudentielle en vue d'atteindre ses objectifs de stabilité des prix et de stabilité financière. Conjuguées à des mesures visant à accroître l'offre de logements, ces mesures devraient contribuer à modérer l'inflation des prix des logements. Alors que le déficit budgétaire a commencé à baisser par rapport aux sommets atteints lors de la première vague du choc COVID-19, des mesures d'assainissement supplémentaires seront nécessaires pour remettre les finances publiques sur une trajectoire durable, notamment une augmentation de l'âge d'admissibilité à la retraite. La Nouvelle-Zélande dispose d'une marge de manœuvre considérable pour stimuler la productivité en favorisant la croissance de son secteur numérique et en stimulant l'innovation numérique. Cela nécessite de renforcer le réservoir national de compétences numériques, de veiller à ce que les réglementations évoluent avec les changements technologiques et de faciliter les exportations des entreprises exploitant les technologies numériques. La Nouvelle-Zélande dispose d'un cadre institutionnel solide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mais doit mettre en œuvre des mesures de réduction supplémentaires pour atteindre ses objectifs. Le prix du carbone doit augmenter substantiellement, combiné à des mesures complémentaires efficaces.

CHAPITRE THÉMATIQUE : STIMULER LA PRODUCTIVITÉ GRÂCE À LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

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Principaux éclairages sur l’action publique

L’économie de la Nouvelle-Zélande s’est rapidement redressée après le choc provoquée le COVID‑19, et ce grâce à une action efficace de freinage de la pandémie, à des mesures de protection de l’emploi et des revenus et à des politiques macroéconomiques fortement expansionnistes, mais elle est désormais en surchauffe et les prix des logements se sont envolés. La Banque de réserve de Nouvelle‑Zélande a commencé à durcir ses mesures monétaires et macroprudentielles en vue d’atteindre ses objectifs en matière de prix et de stabilité financière. Ajoutées à l’action visant à augmenter le nombre de logements, ces mesures devraient contribuer à modérer la hausse des prix des logements. Bien que le déficit budgétaire ait commencé à diminuer par rapport aux sommets atteints pendant la première vague de la pandémie, des mesures d’assainissement supplémentaires seront nécessaires pour remettre les finances publiques sur une trajectoire viable, notamment un relèvement de l’âge d’ouverture des droits à la retraite. La Nouvelle‑Zélande dispose d’un cadre institutionnel solide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais elle doit mettre en œuvre des mesures supplémentaires de réduction des émissions si elle veut atteindre ses objectifs. Le prix du carbone doit sensiblement augmenter et des mesures complémentaires visant à remédier aux défaillances du marché que le prix du carbone ne peut à lui seul corriger doivent être prises.

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