La fixité, croissante et en dernière étape complète, des taux de change entre les pays qui entrent dans l'Union monétaire européenne (UME) transfert le poids de l'ajustement sur les marchés du travail et des produits. Actuellement la plupart des pays qui adhérent au mécanisme de change du SME ont des marchés du travail relativement rigides, ce qui implique qu'en l'absence de réformes structurelles, certains pays pourraient connaître un chômage plus élevé en cherchant à réduire leurs taux d'inflation et à obtenir les niveaux de déficits modérés qui sont requis pour entrer dans l'UME. En raison du nombre limité d'instruments de politique macro-économique, des pressions discriminantes à l'encontre des importations en provenance des pays non-membres de la CE pourraient se faire jour. Même après l'UME, les différences qui subsisteront tant dans les structures industrielles et commerciales que dans les chocs d'offre et de demande que pourraient connaître individuelleemnt chaque pays ...