Cette étude analyse deux facteurs qui peuvent contribuer à brouiller la lisibilité des positions budgétaires sous-jacentes évaluées par la mesure traditionnelle du solde budgétaire corrigé des variations cycliques. Dans un premier temps, elle étudie les implications des récentes fluctuations des recettes fiscals associées aux marchés boursiers sur la mesure du solde structurel. Dans un deuxième temps, cette etude discute des effets du recours accru aux facteurs non-récurrents sur la maîtrise des déficits. Les resultants confirment que depuis la fin des années 1990, les recettes fiscales ont été plus dynamiques que ne le laissaient suggérer le taux de croissance nominal de l’activité et les effets des mesures fiscales. Entre 1995 et 2000, la contribution moyenne des recettes non-expliquées au changement annuel du solde budgétaire corrigée pour les variations cycliques oscillerait entre zéro et ½ pour cent du PIB, les principaux pays concernés étant les États-Unis, le Royaume-Uni, la ...