Les réformes fiscales récentes ont renforcé les incitations à travailler, levé les barrières à l’internationalisation des entreprises espagnoles, et ont contribué à la simplification et une plus grande neutralité du système fiscal, en particulier vis-à-vis de l’épargne. Cependant, la répartition de la charge fiscale, associée à d’importantes rigidités sur le marché du travail, pénalise encore la création d’emploi, et en particulier l’emploi peu qualifié. De plus, certains privilèges fiscaux, en particulier les incitations à l’acquisition d’un logement ou la multiplicité des taux et régimes d’imposition des bénéfices industriels et commerciaux, ont des effets critiquables sur l’efficience économique et/ou la distribution des revenus. Par ailleurs, les pouvoirs des autorités territoriales en matière d’impôt, s’ils ont été considérablement augmentés depuis 1997, restent faibles au regard de leurs prérogatives en matière de dépenses. De fait, l’absence de mécanisme approprié de ...