Les réformes du secteur public et le recentrage des dépenses, en partie grâce aux privatisations, ont permis d’alléger l’administration publique au Mexique et de la rendre plus efficace. Les dépenses primaires représentent 18 pour cent du PIB environ en 1999, moins de la moitié de la moyenne de l’OCDE. En même temps des dépenses importantes doivent être engagées pour établir les bases d’une croissance forte et durable à moyen terme. Il y a des carences considérables au niveau des infrastructures de base; et dans des domaines, tels que l’éducation et la santé, il faudra que les ressources budgétaires augmentent régulièrement. Il faut aussi prendre des mesures spécifiques pour combattre la pauvreté. Des ressources fiscales insuffisantes et une forte dépendance à l’égard des recettes pétrolières ont constitué des freins importants au développement de programmes publics essentiels. A cet égard et au vu des avantages marginaux économiques et sociaux considérables qui résulteraient ...