Le système fiscal mexicain présente un certain nombre d’aspects positifs, et les contre-incitations à travailler, à épargner et à investir semblent moins fortes au Mexique que dans la plupart des autres pays de l’OCDE. Cependant, le système présente aussi de sérieux défauts qui nuisent à son efficacité et à son équité et contribuent à faire du Mexique le pays de l’OCDE ayant de loin les recettes fiscales les plus faibles en proportion du PIB. Les réformes devraient viser en priorité à élargir l’assiette des impôts en supprimant les régimes préférentiels dont bénéficient l’agriculture, la pêche, l’édition et les transports terrestres, en réduisant sensiblement le nombre de produits et services assujettis à un taux zéro de TVA ou exemptés de cette taxe, et en élargissant les revenus imposables des personnes physiques par l’inclusion dans ceux-ci des avantages accessoires et par la suppression de la subvention fiscale. En outre, une imposition plus lourde de la propriété, immobilière ...