Le capital humain – la capacité productive qui est une partie intégrante de chacun – est une des plus importantes contributions à la croissance économique et des niveaux de vie des nations. La mondialisation et les changements technologiques ont augmenté l’importance du capital humain ces dernières années, au point qu’il existe désormais seulement deux options pour maintenir des profits importants et de hauts salaires dans les pays développés : intensifier les niveaux de compétences des personnes ou développer une plus grande capacité à gérer ces compétences et le « capital humain » de façon plus étendue. Les employeurs ont répondu à ces nouveaux phénomènes en augmentant les salaires des employés plus qualifiés et en ayant plus souvent recours à la réduction de personnel et à d’autres méthodes (telles que le « offshoring ») dans le but de réduire le coût de la main-d’oeuvre. Il n’est cependant pas vraiment prouvé que de tels efforts de la part des employeurs aient augmenté les profits, la productivité ou encore les performances des résultats boursiers. La formation des employés fournie par les employeurs représente une méthode d’amélioration du niveau de compétences de la main d’oeuvre d’un pays. Bien qu’une théorie économique de longue date suggère que les motivations pour les employeurs et les employés devraient naturellement réaliser la provision d’un niveau de formation optimal, il a été récemment fait le constat d’une variété de failles du marché qui peut résulter à un niveau sous-optimal de la formation, malgré les preuves démontrant une relation positive entre la formation fournie par l’employeur et les résultats des entreprises (productivité, rentabilité, maintien des employés dans l’entreprise, maintien de la clientèle, résultats boursiers).