Uranium 2007
Ressources, production et demande
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Algérie
Nuclear Energy Agency
La prospection de l’uranium a commencé en Algérie en 1969. On a considéré que le bouclier précambrien du Hoggar et sa couverture sédimentaire tassilienne constituaient un environnement géologique favorable à la minéralisation en uranium. Les premières activités de prospection, effectuées aux moyens de levés radiométriques terrestres, ont révélé plusieurs anomalies radioactives (Timgaouine, Abankor et Tinef). En 1971, une campagne radiométrique aérienne a été réalisée sur l’ensemble du territoire, soit une superficie de 2 380 000 km2. Une fois dépouillées les données de cette campagne, plusieurs équipes de prospection ont été envoyées sur le terrain pour vérifier les anomalies. Ces activités ont conduit à la découverte d’un grand nombre de zones justifiant une prospection plus poussée de l’uranium: Eglab, Ougarta et le Tassili méridional (bassin de Tin-Seririne) où a été découvert le gisement de Tahaggart. Le suivi de la campagne radiométrique aérienne a également débouché sur l’identification des secteurs de Tamart-N-Iblis et de Timouzeline comme zones de prospection future de l’uranium. Simultanément, la recherche d’uranium est entrée dans une phase (1973-1981) axée principalement sur l’évaluation des gisements déjà découverts. Il s’en est suivi une seconde phase (1984-1987) caractérisée par un ralentissement marqué de l’effort de recherche ; toutefois, des études sur les flancs des gisements connus et dans les régions voisines ont mis à jour des zones susceptibles de contenir des minéralisations (par exemple, zone de Tesnou dans le nord-ouest et le nord de Timgaouine). Dans le bassin de Tin-Seririne (partie sud du Tassili dans le Hoggar), la cartographie géologique a débouché sur une caractérisation de la distribution des gisements uranifères dans les séquences sédimentaires du paléozoïque.
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