Panorama de la santé 2017
Les indicateurs de l'OCDE
Cette nouvelle édition du Panorama de la santé présente les données comparables les plus récentes pour les principaux indicateurs relatifs à la santé et à la performance des systèmes de santé dans les pays de l’OCDE. Les pays candidats et les principaux pays partenaires (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Colombie, Costa Rica, Fédération de Russie, Inde, Indonésie et Lituanie) ont également été inclus dans la mesure du possible. Sauf indication contraire, les données présentées dans cette publication sont tirées des statistiques nationales officielles.
Cette édition contient des nouveaux indicateurs, particulièrement dans le domaine des facteurs de risque pour la santé. Elle place aussi une plus grande emphase sur l’analyse des tendances temporelles. Parallèlement à l'analyse par indicateur, cette édition propose des instantanés et une série de tableaux de bord qui résument les performances comparatives des pays, ainsi qu’un chapitre spécial sur les principaux facteurs à l’origine des gains d’espérance de vie.
Santé mentale
Les maladies mentales représentent une proportion considérable – et croissante – de la charge mondiale de morbidité. On estime qu’une personne sur deux sera atteinte d’une maladie mentale au cours de sa vie, et qu’environ un adulte en âge de travailler sur cinq en souffre à tout moment (OCDE, 2012 ; OCDE, 2015). La dépression à elle seule touche des millions d’individus chaque année. Le présente la prévalence autodéclarée de la dépression en Europe. Le taux de prévalence de la dépression sur douze mois s’établit en moyenne à 7.9 % de la population. Les femmes ont signalé des taux de dépression plus élevés dans tous les pays ; en Espagne, en Lituanie, en Hongrie et en Pologne, la probabilité que les femmes déclarent avoir souffert de dépression au cours de l’année antérieure est supérieure à 50 %, taux qui atteint 66 % au Portugal. Les Islandais ou les Irlandais sont près de trois fois plus nombreux que les Tchèques à faire état d’une dépression (). Ces écarts sont en partie liés à des comportements et des appréhensions différentes de la maladie mentale et de la dépression. Une perception moins stigmatisante de la dépression peut expliquer les taux supérieurs de maladie autodéclaréeet de diagnostic.
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