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Accroître la productivité grâce à l'innovation est l'un des principaux moyens d'élever le niveau de vie. Alors que le Japon se place au troisième rang des pays de l'OCDE pour ce qui est de l'intensité de R-D, les résultats obtenus ne paraissent pas à la hauteur des investissements. Le système d'innovation, qui s'est développé au cours du processus de rattrapage, est orienté dans une large mesure par l'investissement et met l'accent sur les innovations progressives fondées sur des structures d'entreprise et d'emploi fermées et stables. Or, cette approche est moins adaptée à l?environnement mondial actuel, qui favorise la prise de risque et des systèmes plus ouverts fondés sur des liens externes. Pour améliorer le système d'innovation, il importe de mettre en oeuvre une vaste stratégie consistant notamment à réformer les conditions cadres qui régissent les marchés de produits et du travail, afin de renforcer la concurrence et la mobilité, de favoriser les relations internationales en matière de R-D et d'améliorer l'environnement des entreprises innovantes. Il faudrait par ailleurs rendre l'éducation et la recherche publique plus performantes grâce à une concurrence plus intense. Il y aurait lieu également d'accroître l'efficacité de la politique scientifique et technologique en renforçant ses liens avec les politiques économiques générales. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique du Japon 2006 (www.oecd.org/eco/etudes/japon).
Par rapport aux autres pays de l'OCDE, les résultats des tests PISA des élèves italiens de 15 ans sont médiocres, et ce, malgré des dépenses d’éducation relativement élevées. Si l’incidence du milieu social est moindre que dans de nombreux autres pays membres, elle passe essentiellement par une sorte d’autodiscrimination résultant du choix des familles entre les différents types d’établissements secondaires du deuxième cycle. L’importance des écarts de résultats scolaires entre les régions ne peut s’expliquer par le volume des ressources disponibles. Il est difficile de faire la distinction entre l’impact des conditions socioéconomiques et l’efficience des établissements, et cela doit être étudié avec soin dans le cadre des projets d’extension du fédéralisme fiscal. Le gouvernement italien souhaite, à juste titre, optimiser les dépenses publiques et le présent chapitre défend l’idée selon laquelle des mesures visant à améliorer les informations à disposition des établissements scolaires et des enseignants concernant leurs résultats – tout en leur apportant les incitations, les responsabilités et les pouvoirs nécessaires pour agir en fonction de ces résultats – doivent accompagner les mesures d’économies budgétaires. Une attention plus grande accordée à une formation de qualité pour les enseignants, qu’il s’agisse des nouvelles recrues comme des enseignants chevronnés, ainsi qu’aux procédures de recrutement elles-mêmes, devrait également favoriser l’efficience.
Dans plusieurs pays de l’OCDE, l’assainissement actuel des finances publiques aurait un impact negatif sur la distribution statique des revenus. Cette conclusion doite être pourtant considérée uniquement comme une première étape approximative de l'analyse. Une évaluation complète des effets de distribution de consolidation fiscale nécessiterait de prendre en compte des mesures dynamiques, comme la distribution du revenu tout au long de la vie et l'égalité des chances ainsi que les réactions comportementales et les interactions avec d'autres politiques. En tout cas, il existe une marge pour équilibrer les efforts d'assainissement dans le sens d'une plus grande équité avec une incidence négative limitée sur la croissance potentielle. En particulier, les plans actuels font une place relativement peu importante à la réduction des dépenses fiscales et à l’alourdissement de la fiscalité sur la propriété immobilière. Un certain nombre d'instruments de redressement sont conformes aux objectifs d'équité, tout en étant peu ou pas du tout préjudiciables à la croissance potentielle: relèvement de l'âge effectif de la retraite, amélioration de l'efficience des systèmes d'éducation et de santé, baisse de certaines dépenses fiscales, alourdissement de la fiscalité sur le patrimoine immobilier et impôts à large assise sur la consommation. L'augmentation des impôts sur les revenus du capital serait également équitable, mais elle doit être bien conçue pour ne pas entraîner de distorsions. Les calculs, basés sur des suppositions simplifiées, montrent qu'un relèvement des impôts directs sur les ménages atténuerait les inégalités de revenus alors qu'une réduction des transferts de même montant aurait un effet plus important et de sens opposé sur les inégalités. Toutefois, une hausse des impôts progressifs sur les revenus du travail pourrait nuire à la croissance à long terme.Des coupes dans les rémunérations des fonctionnaires et dans leurs effectifs peuvent entraîner rapidement des gains budgétaires, mais elles doivent être accompagnées de gains d’efficience dans la prestation de services afin éviter qu'une contraction des services publics ne pénalise surtout les pauvres. Une baisse des allocations de chômage et d'invalidité touchera probablement en premier lieu les personnes les plus défavorisées mais elle pourrait avoir moins d’effets défavorables en termes d’inégalité sur le long terme, une fois que l’emploi augmentera du fait de l’amélioration de la structure incitative.
Le gazole et l’essence représentent environ 95 % de l’énergie consommée pour le transport routier dans la zone OCDE et génèrent l’essentiel des recettes issues des taxes sur l’énergie. Dans 33 des 34 pays de l’OCDE, le gazole est taxé à des taux inférieurs à ceux applicables à l’essence, tant du point de vue du contenu énergétique que de la teneur en carbone. Afin de déterminer si cette différence est justifiée d’un point de vue environnemental, ce document examine les raisons qui sous-tendent l’imposition de ces deux types de carburants, tenant compte des externalités (pollution atmosphérique locale, émissions de carbone et autres coûts sociaux induits par le transport routier, etc.) associées à l’utilisation de chacun de ces carburants et la moindre consommation des véhicules diesel. Les conséquences sur le plan des recettes, de la distribution et de la compétitivité d’un relèvement des taux d’imposition du gazole font également l’objet d’une analyse succincte et les répercussions de la taxation du gazole sur les recettes fiscale s’avèrent significatives. En conclusion, les externalités associées à chacun de ces carburants ne justifient pas, d’un point de vue environnemental, les taux d’imposition plus faibles actuellement réservés au gazole. Une réduction de l’avantage fiscal en faveur du gazole est justifiée. Une réduction progressive de cet avantage permettrait l'atténuation dans la phase transitoire des effets défavorables sur la distribution et la compétitivité.
Nous proposons une nouvelle méthode pour étudier l’évolution de la structure de l’emploi en termes de compétences dans les pays, qui s’appuie sur une analyse entrées-sorties de l’économie mondiale. La demande d’emplois, selon le type de compétences et le secteur d’activité, est tirée par l’évolution des technologies, des échanges et de la consommation. À partir d’une analyse par décomposition structurelle, nous examinons le poids relatif de chacun de ces moteurs sur la période 1995-2008. Nous obtenons ainsi une nouvelle mesure du progrès technologique dans les chaînes de production intégrées verticalement, qui montre que le progrès technologique privilégie les qualifications. Nous estimons que, dans les pays avancés, c’est ce phénomène qui permet en premier lieu d’expliquer les différences entre les taux de croissance de l’emploi des travailleurs hautement qualifiés, moyennement qualifiés et peu qualifiés. Dans les pays émergents, les taux de croissance de l’emploi sont très variables.
D’importants déséquilibres du marché du travail et une mobilité insuffisante pénalisent l'emploi et la productivité. Les inadéquations de main d’oeuvre concernent surtout les compétences, avec un excès de travailleurs peu qualifiés et un possible manque de travailleurs qualifiés dans certains domaines. Réduire le coin fiscal élevé sur les bas salaires et éviter des augmentations excessives du salaire minimum soutiendraient la demande de main-d'oeuvre peu qualifiée. À plus long terme, la mise à niveau de l'offre de travail passe par l’amélioration des résultats scolaires, en particulier des étudiants défavorisés, et par une transition moins abrupte des études à l'emploi. Pour faciliter une bonne allocation de main d’oeuvre et d'améliorer la mobilité sectorielle, une durée un peu plus longue des prestations de chômage et un meilleur Service public de l'emploi seraient utiles, ainsi qu’un accent plus prononcé sur la réintégration dans le programme de travaux publics et une formation continue plus efficace et mieux développée. Outre l'inadéquation des compétences, d’importants déséquilibres géographiques sont illustrés par la persistance de fortes disparités régionales du taux de chômage. La mobilité est entravée par le sous-développement du marché du logement locatif et il serait possible d’améliorer l’efficacité des transports publics pour davantage encourager les déplacements domicile-travail.
Une des nouvelles tendances dans les comptes de retraite individuelle est l'introduction et l'expansion d'alternatives d'investissement pour les membres des fonds. L’objectif de la sélection d'investissement est de permettre aux membres des fonds de retraite de choisir un portfolio d'investissement optimal en accord avec leur préférence au risque et qu'en fin de comptes maximise leur revenu au moment de la retraite. Ce document est centré sur des sujets clefs d'analyse et de politique à propos de la sélection d'investissement des membres des plans/fonds professionnels et individuels, pendant la période d'accumulation. Ce document couvre les pays membre de l'OCDE qui suivent : l'Australie, la République Tchèque, la Hongrie, l'Irlande, l’Italie, le Mexique, la Pologne, la République Slovaque et la Turquie. De plus, il couvre certains pays non membres, tels que le Chili, l'Estonie, Hong Kong (Chine), Israel, la Letonie, le Pérou, la Russie et l'Afrique du Sud.
Ce document présente des indicateurs actualisés qui mesurent l’autonomie fiscale des administrations infranationales dans les pays de l’OCDE. Au cours de la dernière décennie, l’autonomie fiscale au niveau de l’administration centrale s’est accrue, alors qu’elle n’a guère progressé au niveau local. L’OCDE dispose désormais d’indicateurs relatifs à l’autonomie fiscale pour les années 1995, 2002, 2005, 2008 et 2011.

Cette étude analyse le système des dépenses publiques de la Hongrie et développe des recommendations de politique pour son amélioration. Malgré les progrès réalisés dans la gestion des finances publiques dans les années 1990, le niveau des dépenses publiques et des impots par rapport au revenu national reste relativement élevé, alors que le processus budgétaire est détérminé par des considérations de court terme et se concentre sur des financements d'inputs plutot que de résultats. Le programme économique de pré-accession soumis à la Commission Européenne pour la période 2001-2004 devrait etre complété par une réforme profonde des dépenses publiques pour atteindre ses objectifs ambitieux - qui nécessitent d'importantes économies budgétaires. Cette réforme devrait se baser sur un cadre de dépenses à moyen terme orienté sur les résultats, utilisant des procédures transparentes et exhaustives couvrant l'ensemble des activités des administrations publiques. Des dépenses efficaces dans ...

Cette étude examine le rôle potentiellement joué par la politique de l’innovation pour stimuler la croissance de la productivité en Russie à long terme. Il souligne tout d’abord l’importance des conditionscadres pour les entreprises, et notamment la protection de la propriété intellectuelle et la promotion de la concurrence, comme facteur favorable aux activités innovantes. La réalisation du potentiel de la Russie en matière d’innovation nécessitera aussi une réforme du large secteur scientifique publique. Les enjeux concernent aussi bien l’organisation que le financement des organismes publics de recherche, ainsi que les incitations et les débouchés qui s’offrent à eux pour commercialiser le résultat de leur recherche. Enfin, l’étude examine le rôle potentiel des interventions directes – zones économiques spéciales, technopôles – et les possibilités d’amélioration du régime fiscal applicable à la recherche-développement dans le secteur privé.
La littérature économique suggère qu'un transfert, neutre en termes de recettes fiscales, de l’impôt sur le revenu à l'impôt foncier augmenterait le PIB par habitant dans le moyen terme. Ce document analyse dans le cas de l’Irlande les conséquences d'un tel changement de la composition des recettes fiscales. En particulier, il examine si cela peut être effectué sans porter atteinte à la répartition des revenus et aux recettes du gouvernement. Des simulations faires à l'aide du modèle impôts-prestations sociales de ESRI, SWITCH, suggèrent qu'il est possible de faire un tel transfert d’impôt sans incidence sur les recettes, d'une manière non régressive, et tout en réduisant les taux marginaux d'imposition pour la plupart des contribuables. En particulier, réduire la charge sociale universelle permettrait de réduire les taux d'imposition marginaux et moyens et d’avoir un impact positif sur les revenus de la plupart des ménages. Cela pourrait être financé en transférant l’assiette fiscale vers les propriétés immobilières, bien que cela pourrait avoir un effet négatif sur la distribution des revenus en raison de taux élevés d’accès à la propriété immobilière en Irlande. L'analyse montre que les groupes à faible revenu pourraient être protégés en calibrant minutieusement les mesures de soutien au revenu des personnes concernées, mesures qui seraient elles-mêmes financées grâce à une structure plus progressive de l’imposition des propriétés immobilières. Au total, les simulations montrent que transférer l’assiette fiscale de la main-d'oeuvre à la propriété immobilière pourrait être favorable à la croissance et à l’emploi, sans pertes en termes d’équité. Le document suggère donc que la réforme fiscale peut être inclusive.
Le produit intérieur brut (PIB) par habitant s'est hissé d'un tiers à deux tiers de la moyenne de l'OCDE entre 1995 et 2014, malgré des crises internes et externes. Le rattrapage du retard qu'avait accumulé la Lituanie en termes de productivité a joué un rôle essentiel dans ce processus, même si le niveau de la productivité du travail demeure inférieur d'un tiers environ à la moyenne de l'OCDE. La poursuite de cette convergence dépendra en partie d'une amélioration de la répartition des ressources. Le gouvernement devrait notamment favoriser une amélioration de la gouvernance des entreprises publiques, la mise en place de procédures de faillite efficaces et l'émergence de nouvelles formes de financement des entreprises. Cette convergence passera aussi par des politiques publiques propices à l'amélioration de la croissance de la productivité au sein des entreprises. Il sera également important d'améliorer la qualité de l'enseignement à tous les niveaux et de renforcer le rôle de la formation en entreprise. Néanmoins, il conviendra aussi de prendre de nouvelles mesures pour renforcer la capacité d'innovation du secteur des entreprises, notamment en mettant en oeuvre des politiques d'innovation qui permettent d'améliorer encore la capacité d'absorption des entreprises et ne favorisent pas les acteurs en place au détriment des jeunes entreprises. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE 2016 de la Lituanie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-lituanie.htm)
Ce papier identifie les changements du cadre macroéconomique qui aideront le Brésil à réaliser des performances robuste dans un nouvel environnement dans lequel la population va vieillir rapidement, une forte dépendance vis-à-vis des revenus pétroliers vont accroître la volatilité des revenus publics et les incertitudes sur l’environnement international seront plus fortes, peut-être de manière durable. Plus précisément, le pays doit poursuivre l'assainissement de ses finances publiques et supprimer les facteurs de rigidité qui caractérisent la procédure budgétaire. Sur le moyen terme, l'adoption d'une cible de solde budgétaire global garantirait la viabilité à long terme des comptes publics (sécurité sociale comprise), tandis qu'un plafonnement des dépenses faciliterait leur maîtrise. La mise en oeuvre des propositions de simplification de la fiscalité actuellement à l'étude améliorerait l'environnement des entreprises, et le gouvernement devrait poursuivre ses efforts afin d'emporter l'adhésion politique des États fédérés à ces propositions. Il est urgent d’adapter les mécanismes actuels de transfert afin d’assurer l’équité régionale et intergénérationnelle en matière de partage des recettes pétrolières. La mise en place d’un fonds social, visant à économiser une partie de la manne pétrolière et dont le retour sur investissement servira à financer les dépenses sociales, pourrait contribuer à réaliser ces objectifs d’équité, pour autant que ce mécanisme soit conçu de façon satisfaisante. L'envolée actuelle des entrées de capitaux complique la tâche aux autorités monétaires et ce problème devrait être traité par divers moyens, au premier rang desquels figure l'assainissement des finances publiques. Des initiatives complémentaires, telles que des mesures macroprudentielles ou une taxe temporaire sur les entrées de capitaux à court terme, pourraient également contribuer à empêcher la formation de bulles des prix des actifs. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Brésil 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/Bresil).
Comme dans les autres pays en phase de rattrapage, l’inflation devrait rester élevée à l’avenir sous l’effet du phénomène de convergence nominale. Pour mieux parer aux risques d’augmentation trop rapide des salaires au cours du processus de convergence, d’une part, et pour accroître les possibilités d’ajustement de l’économie aux chocs macroéconomiques, d’autre part, il est indispensable que le marché du travail et les marchés de produits soient flexibles. On examinera dans ce chapitre les trois principaux domaines où des améliorations devraient être réalisées. Premièrement, il faudrait préserver la flexibilité des salaires en évitant de fortes hausses du salaire minimum et en mettant fin à l’extension des conventions collectives salariales. Deuxièmement, la concurrence doit être renforcée, surtout dans les professions libérales, où il faudrait assouplir l’entrée et les conditions d’exercice. De plus, il serait souhaitable d’étendre aux professions libérales les guichets uniques qui existent déjà pour les petites entreprises. Troisièmement, la productivité pourrait sensiblement progresser si on utilisait plus largement les technologies de l’information et de la communication (TIC). Il est impératif de supprimer les obstacles à la diffusion du commerce électronique et de mettre en placer rapidement l’administration électronique. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la République slovaque 2009.
Malgré un volume de dépenses publiques faible, la Suisse obtient de très bons résultats dans de nombreux domaines de la politique publique, dont la santé, l’éducation et le transport. Toutefois, compte tenu de la croissance démographique et du vieillissement de la population, l’efficience des dépenses publiques devra être renforcée pour conserver des taux d’imposition bas. Compte tenu de ses effets très positifs, l’offre de structures d’éducation et d’accueil des jeunes enfants devrait être accrue, notamment pour les enfants issus de milieux socio-économiques défavorisés, comme les enfants d’immigrés. Les cantons devraient éviter une situation d’excès de bacheliers, afin de réduire les taux de décrochage universitaire. Les politiques devront aussi s’adapter aux changements structurels sur le marché du travail en améliorant l’offre et l’attractivité des domaines d’études qui suscitent une forte demande sur le marché de l’emploi, et en simplifiant encore les filières dans l’enseignement supérieur. Dans la santé, le développement des réseaux de soins intégrés pourrait renforcer l’efficience. Le recueil systématique de données sur la qualité des soins aiderait aussi patients et prestataires à faire des choix mieux informés. Les prix des médicaments génériques sont trop élevés en raison d’un mécanisme de fixation des prix mal conçu. Dans les transports, la congestion pourrait être réduite en adoptant une tarification de période de pointe sur les routes et les rails. Mais l’efficience des dépenses publiques a aussi trait à la répartition optimale des deniers publics. Les droits à prestations de sécurité sociale qui augmentent rapidement en Suisse et le système de péréquation budgétaire contraignent les dépenses publiques et risquent de supplanter des catégories de dépenses importantes. L’indexation de l’âge de la retraite sur l’espérance de vie pourrait permettre de faire face à l’augmentation rapide des droits à prestations de sécurité sociale. La péréquation budgétaire incite moins certains cantons à collecter les impôts. Pour remédier à cette situation, ils pourraient être autorisés à conserver une part plus importante de leurs recettes supplémentaires. La répartition des dépenses publiques pourrait aussi devenir plus efficiente en augmentant le pourcentage des marchés publics alloués par appels d’offres et en harmonisant les procédures de passation de marché à tous les niveaux de l’administration. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Suisse 2015 (http://www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-suisse.htm).
Cet article fourni une évaluation illustrative des impacts sur le PIB potentiel à des horizons de 5 et 10 ans de scénarios de réformes structurelles dans les domaines des marchés des produits et du travail, à partir de travaux empiriques de l’OCDE. Les résultats des simulations suggèrent qu’un alignement graduel des réglementations du marché des produits dans un large ensemble de secteurs non manufacturiers aux meilleurs pratiques pourrait augmenter la productivité agrégée du travail de plusieurs pour cent au cours de la prochaine décennie dans plusieurs pays de l’OCDE, et de plus de cinq pour cent au sein de la plupart des pays d’Europe continentale, ainsi que dans les BRIICS. Un relâchement de la législation sur la protection de l’emploi pourrait augmenter la croissance de la productivité d’un montant non négligeable dans plusieurs pays de l’OCDE et pays non OCDE membres du G20, bien que les effets estimés soient plus faibles que ceux attendus de réformes du marché des produits. Dans un scénario dans lequel elles seraient mises en oeuvre assez rapidement, les réformes du marché du travail dans les domaines des systèmes d’indemnisation chômage, de politiques d’activation, de fiscalité du travail et de systèmes de retraite pourraient augmenter les taux d’emploi de plusieurs points de pourcentage dans plusieurs pays de l’OCDE à un horizon de 10 ans sous un scénario de mise en oeuvre rapide. Le gain en PIB potentiel pour le pays moyen de l’OCDE d’une mise en oeuvre de l’ensemble des réformes considérées ici pourrait approcher 10 % à un horizon de 10 ans, indiquant la présence de gains substantiels liés aux réformes structurelles susceptibles de compenser les pertes définitives en PIB consécutives à la crise récente.
Un large éventail de politiques touchant l'allocation des ressources, la création et la diffusion de la technologie, le capital humain et la création et le financement des nouvelles entreprises s'imposent pour faire stimuler la productivité. Les gains les plus importants peuvent être atteints dans le secteur des services et dans les PME, où la productivité est tombée à moins d'un tiers de celle des grandes entreprises. La réforme réglementaire, une plus grande ouverture internationale et la flexibilité du travail soutiendraient cette réaffectation et la diffusion des technologies. L’investissement considérable de la Corée en R-D et dans l'éducation devrait être mis à profit pour augmenter la productivité en améliorant la recherche à l'université et dans le secteur public et en renforçant ses liens avec le secteur des entreprises et des réseaux mondiaux d'innovation. Pour tirer parti de l'innovation, il faut renforcer la formation continue pour pallier aux niveaux relativement faibles de compétences des travailleurs ayant dépassé l'âge de 35 ans. Peut-être plus crucialement, il est essentiel de changer les politiques visant les PME en abandonnant progressivement la promotion de leur survie et mettant l’accent sur les gains de productivité. Étant donné les défaillances du marché en matière de financement indirect, le développement des marchés de capitaux, y compris les investissements de capital-risque, est une priorité pour stimuler la création d'entreprises. Ce Document de travail a trait à l’Étude économique de l’OCDE de la Corée, 2016 (http://www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-coree.htm).
La faiblesse des taux d’investissement limite le futur taux de croissance potentielle du Brésil. Cet article analyse des possibles raisons pour cette faiblesse et propose des réformes qui pourraient accélérer l’accumulation de capital. Un déficit de l’épargne intérieure semble constituer un sérieux obstacle à une accélération des taux d’investissement au Brésil. L’épargne du secteur public est négative en raison de l’importance des dépenses, notamment au titre des droits à retraite. Outre son caractère onéreux, le système de retraite redistribue des revenus à ceux qui sont relativement peu enclins à épargner, et entame ainsi l’épargne privée. Pour pouvoir maîtriser demain les dépenses de retraite, cet article propose une série de réformes des paramètres du système des retraites. Parmi les principaux freins à l’investissement figurent le niveau élevé des taux d’intérêt réels, qui ne s’explique pas aisément, et l’atrophie des marchés du crédit à long terme, dans lesquels la banque nationale de développement, la BNDES, joue un rôle dominant. Dans l’avenir, il faudra inciter les organismes de crédit privés à procurer des financements sur le long terme pour financer les besoins du pays en investissement. Ceci impliquera un besoin d’établir des règles du jeu équitables, en éliminant l’accès privilégié de la BNDES à des financements nettement moins onéreux que ceux des banques par le biais du fonds d’aide aux salariés et grâce à des transfers du gouvernement. De plus, l’investissement est limité par la fragmentation du système fiscal, qui alourdit le coût de la discipline pour les entreprises et accentue une pression fiscale déjà forte. Enfin, l’adoption de mesures visant à réformer la réglementation, et notamment la suppression des restrictions à l’entrée sur le marché qui persistent, ainsi que l’assouplissement de la protection douanière, pourrait diminuer les coûts supportés par les entreprises et renforcer les incitations à l’investissement. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Brésil 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/Bresil).
En l’espace de trente ans, les effectifs des services d’éducation préscolaire et de l’enseignement supérieur ont progressé de manière spectaculaire. Pourtant, la proportion de jeunes peu qualifiés qui entrent sur le marché du travail est particulièrement élevée pour un pays à haut revenu, ce qui s’explique notamment par de forts taux d’abandon dans le premier cycle du secondaire, avec, en corollaire, l’un des taux de redoublement les plus élevés de la zone OCDE. L’offre de travailleurs possédant une formation professionnelle de niveau intermédiaire est singulièrement faible, malgré les grands avantages que ces qualifications procurent en termes de débouchés sur le marché du travail, encore que la situation dans ce domaine se soit récemment dégradée. Des possibilités s’offrent jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire pour améliorer les résultats de l’enseignement, comme en témoigne l’étude du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), même si la faible variance de ces résultats fait que la proportion des élèves faibles n’est pas particulièrement élevée. Des réformes importantes ont été entreprises pour résoudre ces problèmes, mais d’autres mesures sont nécessaires pour diminuer les redoublements et améliorer les résultats de l’enseignement. Il faut pour cela renforcer la responsabilité des établissements scolaires et de leur personnel, et développer leur autonomie. Par ailleurs, la formation professionnelle doit être rendue plus intéressante. S’agissant de l’enseignement supérieur, peu d’universités espagnoles ont acquis une réputation internationale, et il est possible de renforcer les avantages économiques résultant des formations supérieures, notamment en réformant les mécanismes de financement.
En dépit des progrès réalisés dans les dernières décennies, les indicateurs de l’éducation de la Grèce sont en retrait par rapport à ceux des autres pays de l’OCDE. Les résultats de l’exercice PISA sont médiocres, un pourcentage élevé d’étudiants effectuent leurs études supérieures à l’étranger et les taux de réussite sont faibles à tous les niveaux. Pareillement, les ressources consacrées à l’éducation sont modestes. L’accueil et l’éducation de la petite enfance sont très peu développés, ce qui se répercute sur les performances éducatives ultérieures, le système de prise en charge des tout jeunes enfants est sous-développé et peu régulé, et la séparation administrative opérée entre l’éducation préscolaire et la garde des tout jeunes enfants est source d’inefficacités. La qualité de l’enseignement primaire et secondaire reflète le manque d’incitation à la performance pour le corps enseignant, les carences des programmes scolaires, le manque d’autonomie et de responsabilité des établissements scolaires. Ce tableau conduit les parents à faire donner des cours privés complémentaires à leurs enfants pour les préparer aux examens universitaires. Le système universitaire est rigide et il ne dispose pas d’un mécanisme d’évaluation performant. Les réformes récentes se sont attaquées à certains de ces problèmes, mais cela ne suffit pas. Les performances du système éducatif pourraient être améliorées en donnant plus d’autonomie aux écoles et aux universités et en augmentant le niveau de responsabilité, par exemple en évaluant les performances des enseignants et en introduisant des examens nationaux standard à un plus grand nombre de niveaux d’études. Dans l’enseignement supérieur, un cadre plus flexible autoriserait une meilleure réactivité à l’évolution de la demande et se traduirait par un gain qualitatif. Les performances du système éducatif pourraient également être améliorées en prenant davantage d’initiatives pour compenser les effets d’antécédents défavorables sur les performances. Les établissements scolaires devraient en outre s’assurer que leurs programmes permettent aux élèves d’acquérir les compétences requises pour réussir dans leur vie post-scolaire, ce qui passe notamment par une plus grande attractivité de l’enseignement technique et professionnel.
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