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Depuis le milieu des années 90, la Suède affiche un des taux moyens d'inflation les plus faibles d'Europe. Ce phénomène s'explique en partie par trois facteurs relevant de l'offre, tous liés d'une certaine manière à l'intégration croissante de l'économie mondiale. Premièrement, un glissement vers les importations des pays à bas coûts de production s'est traduit par une baisse des prix des importations. Deuxièmement, la déréglementation et le renforcement de la concurrence avec les entreprises étrangères sur les marchés de produits ont entraîné une diminution des prix dans certains secteurs, notamment dans le commerce de détail. Troisièmement, la croissance des salaires a été plus lente que celle de la productivité, ce qui a maintenu les coûts unitaires de main d'oeuvre à un bas niveau. Ce document passe en revue ces facteurs et analyse les options politiques pour la banque centrale. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Suède 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/suede).
Afin d'aider les décideurs politiques à apprécier les risques inflationnistes et l'orientation requise pour la politique monétaire, l'OCDE a développé un cadre analytique fondé sur un ensemble de courbes de Phillips 'éclectiques' estimées pour les deux plus grandes économies de l'OCDE, les États-unis et la zone euro, qui est présenté dans ce document. Ce cadre est utilisé dans la préparation des Perspectives économiques pour expliquer l'évolution récente de l'inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, en fonction de l'évolution de mesures de la robustesse de la conjoncture (l'écart de production), des effets de contagion des prix de l'énergie sur l'inflation sous-jacente et des réponses différées à l'inflation passée à travers la formation des anticipations. Le fait que les effets d'entraînement des prix de l'énergie sur l'inflation sous-jacente apparaissent faibles comparés aux années 1970 peut s'expliquer par la baisse séculaire de l'intensité énergétique, un taux d'inflation 'moyen' faible et stable -- vers lequel l'inflation observée converge une fois qu'un choc a été absorbé -- et par une faiblesse persistante de l'économie à la suite de l'éclatement de la bulle 'dotcom'.
Cet article analyse, sur la base de données individuelles issues d?une enquête auprès des en-treprises, les principales caractéristiques de l?utilisation de contrats à durée déterminée et du tra-vail intérimaire en Russie pendant la crise 2009-10 et peu après cette période. Les résultats de l'analyse de la variance montrent que l'utilisation de ces contrats n'est pas uniforme et varie selon les secteurs, la taille de l?entreprise et les compétences requises. L?analyse par Probit révèle que l'utilisation de contrats à durée déterminée augmente également la probabilité de recours au tra-vail intérimaire, mais pas l?inverse. L'augmentation des contrats de travail temporaires et intéri-maires augmente la rotation de la main d?oeuvre sur le marché du travail et contribue à une aug-mentation du dualisme, mais elle peut aussi contribuer a contenir la hausse du chômage en pé-riode de crise.

Le secteur du capital-risque aux Etats-Unis est le plus ancien et le mieux développé des pays de l’OCDE. Plusieurs sociétés de haute technologie, qui ont fait leurs preuves dans l’informatique et les communications, mais aussi dans les secteurs et services liés à la santé, ont été financées par du capital-risque. Les jeunes entreprises à forte croissance bénéficient également d’apports réguliers de financements complémentaires de la part des investisseurs providentiels (business angels), des investisseurs institutionnels, et des seconds marchés. Les pouvoirs publics ont joué un rôle déterminant pendant les premières phases du développement du secteur du capital-risque aux Etats-Unis par le biais du program Small Business Investment Company (SBIC) et de divers dispositifs de promotion de la technologie. La réduction des taux d’imposition des plus-values et l’assouplissement des règles applicables aux fonds de pension permettant à ces derniers de faire des investissement à risque à ...

Malgré le niveau élevé d’investissement privé par prises de participation qui prévaut au Royaume-Uni, l’apport de capitaux aux petites entreprises de technologie est relativement peu abondant. Les investisseurs institutionnels tant nationaux qu’étrangers continuent d’intervenir en priorité dans les dossiers d’entreprises plus matures. Le Royaume-Uni a mis en œuvre différentes initiatives visant à améliorer l’accès des petites entreprises au financement par prises de participation, dont des dispositifs généreux d’incitation fiscale et le soutien de réseaux d’investisseurs providentiels (business angels). Il reste toutefois difficile d’axer les financements sur les PME, les jeunes entreprises et les régions excentrées. Une nouvelle stratégie inspirée de l’exemple américain a récemment été mise en œuvre. Elle conjugue apport de capitaux publics et gestion privée pour attirer des financements privés au profit de petits projets, et assouplit le régime applicable aux investisseurs ...

La Suède fait partie des pays de l’OCDE où la part des investissements en capital-risque dans le PIB est la plus élevée. Étant donné la structure industrielle du pays, et la place prépondérante qu’y occupent les grands groupes industriels, il s’agit toutefois pour l’essentiel d’investissements d’origine étrangère destinés à des entreprises déjà bien établies. Au plan national, l’absence de demande du côté des entrepreneurs et le manque de compétences en gestion pour les investissements en fonds propres entravent le développement de l’industrie du capital-risque. Le gouvernement suédois envisage actuellement de modifier divers aspects du cadre fiscal et réglementaire de l’investissement afin de mieux répondre aux besoins des entreprises technologiques de petite taille. La suppression des restrictions quantitatives appliquées aux opérations des investisseurs institutionnels, la diminution des taux d’imposition et la restructuration des programmes de prises de participation seraient à ...

Le marché coréen du capital-risque, d’importance négligeable au début des années 1990, s’est très fortement développé ces dernières années : il a presque triplé entre 1998 et 2001. En pourcentage du PIB, la Corée se situe désormais parmi les pays de l’OCDE les plus avancés pour ce qui concerne l’investissement en capital-risque. La Corée a subi la forte crise financière de 1997-98 et a réussi à relever le défi consistant à réduire l’influence des grandes entreprises (les chaebol) et à accroître le rôle des petites entreprises de technologie. En 1998, le gouvernement a pris l’initiative de développer le marché du capitalrisque en procédant à des injections directes de capitaux, en octroyant des aides fiscales et des garanties du capital généreuses, et en accordant à certaines petites entreprises le statut d’« entreprises à risque élevé ». Les sujets de préoccupation sont essentiellement la nécessité de privatiser davantage le système de capitalrisque et celle d’accroître le nombre ...

La part du capital-risque dans le PIB d’Israël est la plus élevée de toute la zone OCDE. Pour l’essentiel, le capital-risque israélien est dirigé vers des entreprises aux premiers stades de leur existence, en particulier vers les jeunes entreprises opérant dans les technologies de l’information et des communications (TIC) et les biotechnologies. Le secteur israélien du capital-risque s’est constitué grâce à l’effet de levier qu’ont exercé les fonds publics, notamment via le groupe YOZMA, sur les apports émanant d’entreprises et d’institutions étrangères. Il est aujourd’hui nécessaire de changer de tactique pour maintenir les apports de capital-risque privé tant pour les entreprises existantes que pour celles en phase de démarrage. Tandis que les investisseurs étrangers bénéficient de nouvelles incitations, on pourrait utiliser des allègements fiscaux, un accroissement des opportunités offertes aux investisseurs institutionnels et une réforme de la Bourse israélienne pour stimuler ...

Au Danemark, le niveau des investissements en capital-risque, exprimé en pourcentage du PIB, est l’un des plus faibles des pays de l’OCDE. Dans les années 1990, le gouvernement a fait plusieurs tentatives pour agir du côté de l’offre, mais les mesures prises n’ont pas toujours obtenu le succès escompté. Les problèmes sont de plusieurs ordres : absence de culture de l’investissement à risque, niveaux élevés d’imposition et complexité du système fiscal, rôle prépondérant des banques et faible contribution des autres investisseurs institutionnels sur le marché. Une nouvelle stratégie a été adoptée qui table maintenant sur un fonds d’investissement public réorganisé et sur des incubateurs d’entreprises technologiques pour fournir des capitaux d’amorçage aux jeunes entreprises. Il faudra poursuivre dans cette voie pour diversifier encore davantage les financements proposés aux entreprises en phase de création et développer la culture de l’entreprenariat. La présente étude examine les ...

Exprimés en pourcentage du PIB, les niveaux d’investissement en capital-risque du Canada sont parmi les plus élevés des pays Membres de l’OCDE. Entre 1995 et 2001, la croissance de l’offre de capital-risque y a été phénoménale et plus de 200 fonds nouveaux de capital-risque se sont créés. Toutefois, l’essentiel du capital-risque canadien est consacré à la poursuite du financement de petites et moyennes entreprises (PME) – et non de nouveaux dossiers impliquant de jeunes entreprises – et aux secteurs manufacturiers traditionnels. À la fin des années 1990, les pouvoirs publics canadiens se sont lancés dans des tentatives de diversification des sources de capital-risque en libéralisant la réglementation applicable aux investisseurs institutionnels et étrangers, en modifiant les avantages fiscaux et en créant des fonds publics de participation au capital. Les investisseurs étrangers – américains notamment – sont maintenant les principaux acteurs du secteur ; leurs financements ciblent ...

Toute économie peut éprouver des difficultés à répondre aux critères de Maastricht pour adhérer à la zone euro, surtout en raison des problèmes posés par l’«impossible trinité», selon laquelle il n’est pas possible de poursuivre à la fois les objectifs de stabilité du taux de change et de l’inflation tout en maintenant la liberté des mouvements de capitaux. Cependant, pour les économies plus défavorisées qui sont en train de rattraper le niveau de vie des membres les plus riches de l’UME, les difficultés sont encore amplifiées. Cela s’explique par le fait que les économies dont la croissance de la productivité est très rapide peuvent enregistrer des effets Balassa-Samuelson plus marqués, se traduisant par des taux d’inflation constamment plus élevés ainsi que par une appréciation progressive des taux de change réels d’équilibre. Si une certaine appréciation nominale est autorisée durant la phase de participation au MCE-II, les réglementations applicables ne permettent pas aisément d’indiquer l’ampleur de l’appréciation attendue. Cela peut se traduire par une instabilité des taux de change et rendre les économies en phase de rattrapage plus vulnérables aux défis de l’impossible trinité. De plus, les pays qui ont instauré récemment des piliers de système de retraite par capitalisation entraînant des coûts de transition élevés pourraient éprouver des difficultés à respecter les critères de Maastricht en matière de finances publiques. On ne sait pas encore si les modifications récentes du Pacte de stabilité et de croissance allègeront la pression fiscale à court terme sur les pays qui ont amélioré la viabilité à long terme de leurs finances publiques au prix d’une détérioration à court terme de leurs déficits budgétaires. L’exemple de la Slovaquie est utilisé pour illustrer ces points et un certain nombre d’orientations de politique économique sont proposées pour minimiser les risques. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de la République slovaque, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/slovaquie).

Ce document exploite les données d’entreprises de la base de données ORBIS pour évaluer la planification fiscale internationale des entreprises multinationales. Les transferts de bénéfices vers les pays à taux d'imposition inférieur sont mesurés en comparant la rentabilité des entités multinationales ayant des liens différents avec des pays ayant des taux d'imposition différents et donc différentes possibilités de transferts de bénéfices. Le document examine également d'autres aspects de la planification fiscale qui ont été moins documentés dans la littérature empirique, comme l'exploitation des disparités entre les systèmes fiscaux et les régimes fiscaux préférentiels, en comparant la façon dont les bénéfices déclarés par les entités multinationales sont imposés par rapport à des entités non-multinationales avec des caractéristiques similaires. L'analyse se fonde sur des données financières non consolidées, qui, malgré leurs limites, sont considérées comme le meilleur échantillon international de données d’entreprises existant. Les résultats sont basés sur un très grand échantillon d'entreprises (1,2 millions d'observations de comptes de multinationales) dans 46 pays de l'OCDE et du G20 et une procédure sophistiquée pour identifier les groupes multinationaux. Ils fournissent des preuves solides que les multinationales transfèrent leurs bénéfices vers les pays à taux d’imposition inférieur et que les grandes multinationales exploitent également les disparités entre les systèmes fiscaux et les traitements fiscaux préférentiels pour réduire leur fardeau fiscal. Au total, la perte de recettes fiscales nette estimée varie de 4% à 10% des recettes mondiales d’impôt sur les sociétés. L'analyse empirique montre également que des règles strictes « anti-évitement » contre la planification fiscale sont associés à des transferts de bénéfices réduits, mais aussi à des coûts de conformité plus élevés pour les entreprises.

Ce document compare le système fiscal en Chine avec celui des pays de l’OCDE en tenant compte des réformes que ces pays ont mis en oeuvre par le passé. L’analyse se concentre sur les impôts et les questions fiscales pour lesquels la Chine envisage une réforme, y compris les impôts sur la consommation (notamment l’intégration de « la taxe d’affaires » dans la TVA), les taxes liées à l’environnement, l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les relations budgétaires entre l’administration centrale et les administrations infranationales, ainsi que les impôts fonciers. Ce document présente une analyse (préliminaire) du ratio impôts/PIB et de la structure fiscale en Chine, ainsi que du coin fiscal moyen et marginal sur les revenus du travail, en appliquant la méthodologie utilisée dans les publications de l’OCDE Statistiques des recettes publiques et Les impôts sur les salaires. Bien que la culture, les traditions et le système juridique d’un pays jouent un rôle important pour façonner son régime fiscal et influent sur les possibilités de réforme, ce document aborde également des questions générales de conception en vue de déterminer comment faire en sorte que le système fiscal en Chine soit plus favorable à la croissance, simple, transparent et équitable, et induise moins de distorsions. Ce document examine et évalue chaque impôt en détail et réfléchit aux orientations possibles de la future réforme fiscale en Chine.
Les gouvernements négocient actuellement les éléments d’un nouvel accord sur le changement climatique devant être adopté à la 21e Conférence des Parties (CdP 21) qui se tiendra à Paris en 2015. Ce document a pour objet de dresser l’inventaire des institutions et mécanismes existants de la CCNUCC et d’examiner leurs liens dans les domaines de l’atténuation, de l’adaptation, des pertes et préjudices, des moyens de mise en oeuvre et de la mesure, notification et vérification (MNV), en vue d’éclairer les débats consacrés aux éléments possibles d’un accord en 2015. Un accord pragmatique serait axé sur les moyens d’utiliser plus efficacement les institutions et mécanismes existants avant d’en créer de nouveaux. Certaines institutions et certains mécanismes n’ont été mis en place que récemment, et il faut du temps pour évaluer équitablement leur efficacité.
L’économie néo-zélandaise a enregistré de bons résultats durant ces dernières années, et le PIB tout comme l’emploi ont bénéficié de taux de croissance relativement élevés. Toutefois, cette dynamique pourrait être contrariée à moyen terme par plusieurs difficultés émergentes en matière de compétences, de logement et d’infrastructures urbaines. Les pénuries de compétences affectent principalement les métiers de la construction et les fonctions d’encadrement. Le déficit de logements est avant tout marqué à Auckland, en raison des contraintes pesant sur l’offre de logements et de l’accroissement démographique. Les prix sont donc tirés à la hausse tandis que les possibilités d’accéder au logement diminuent. Les infrastructures, notamment les réseaux routiers, présentent également des insuffisances. À cet égard, les politiques publiques peuvent contribuer à accroître les capacités économiques, en réduisant les contraintes sur le versant de l’offre, et en favorisant les gains de productivité. Par le passé, la Nouvelle-Zélande a suivi une politique budgétaire expansionniste durant certaines phases de reprise économique. Il convient de s’assurer de la viabilité financière à long terme de toute mesure entraînant des dépenses budgétaires ou fiscales permanentes, afin que la Nouvelle-Zélande se trouve dans une situation budgétaire solide lui permettant de faire face à d’éventuels chocs macroéconomiques d’importance et d’assumer, à plus long terme, les coûts liés au vieillissement de sa population. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Nouvelle-Zélande 2015 (www.oecd.org/fr/nouvellezelande/etude-economique-nouvelle-zelande.htm).
Si la Corée connaît toujours l’une des croissances les plus dynamiques de la zone OCDE, son taux de croissance potentiel par habitant devrait ralentir pour passer de 4 % environ d’ici à 2020 à 2¼ pour cent entre 2030 et 2040. Pour soutenir la croissance, les autorités coréennes doivent prendre des mesures pour compenser les effets du vieillissement rapide de la population, en renforçant l’apport de travail des catégories de population sous-utilisées. Il convient notamment de renforcer le taux d’activité des femmes, en leur assurant des conditions d’emploi permettant de mieux concilier vie professionnelle et vie privée et en améliorant l’offre de services de garde de qualité et à moindre coût. Pour ce faire, les autorités devraient plus particulièrement relever les subventions destinées à couvrir les frais d’inscription de garde et améliorer la qualité des centres de garde privés. Une plus grande flexibilité des systèmes d’emploi et de rémunération permettrait aux travailleurs âgés de poursuivre leur activité professionnelle. Quant aux jeunes, l’amélioration de la formation professionnelle dans le secondaire et le supérieur contribuerait à résoudre les problèmes d’adéquation entre l’offre et la demande de compétences et de surqualification dans l’enseignement supérieur. Un enseignement de meilleure qualité à tous les niveaux augmenterait les gains de productivité, y compris dans le secteur tertiaire. Le renforcement de la concurrence offre également une piste pour combler l’écart de productivité important entre le secteur des services et le secteur manufacturier.
Ce document présente des résultats empiriques sur la productivité des entreprises au Portugal et une série de variables de politiques. L’analyse est basée sur plus de 40 000 entreprises Portugaises entre 2006 et 2011. Les résultats suggèrent une influence significative de ces politiques sur la productivité des entreprises, notamment pour le nombre de procédures requises pour créer une entreprise, l’extension administrative des accords de négociations salariales, les impôts et leur complexité ainsi que le nombre de procédures requises pour exécuter un contrat.

Il a été démontré qu’une solution au déséquilibre de la balance des opérations courantes dans les pays ayant un excédant serait d’entreprendre des réformes structurelles. Cela devrait augmenter leur potentiel de croissance, ce qui est supposé soulager la pression sur la situation de la balance des opérations courantes. Cet article examine de près comment de telles réformes structurelles dans les marchés financiers, du travail et de la production sont susceptibles d’influer les comptes courants. Il vérifie aussi empiriquement, au moyen d’un ensemble de séries temporelles techniques (lesquelles contrôlent l’influence des situations conjoncturelles relatives, l’équilibre budgétaire et le taux de changes réèl) si des réformes dans ces secteurs ont une relation significative avec les comptes courants. Il en ressort que ces indicateurs de réformes structurelles ont une relation significative avec les comptes courants, mais que la contribution de ces variables à l'explication de la ...

Contrairement à la tendance observée durant les années 60 et 70, certains des principaux pays de l’union européenne et le Japon ne referment plus l’écart qui les sépare des États-Unis en termes de revenu par habitant. Cet écart est peut-être même en train de se creuser davantage depuis le milieu des années 90. Alors qu’au Japon l’écart de PIB par habitant vis-à-vis des États-Unis est dû essentiellement au retard de la productivité, dans le cas de l’union européenne il s’explique largement par une plus faible utilisation des ressources de main d’œuvre, reflétant à la fois des taux d’emploi moins élevé et un nombre inférieur d’heures ouvrées. Cette étude donne une vue d’ensemble des liens entre les politiques structurelles et la performance des marchés du travail et des produits. Ce faisant, elle fournit un certain nombre d’indicateurs de performance et de politique qui peuvent êtres utilisés pour évaluer le progrès réalisé sur le plan des réformes structurelles ...

Bien que les fluctuations cycliques de l'activité se soient atténuées au cours des années récentes, leur ampleur et leur évolution continuent de différer sensiblement entre pays de l'OCDE. L'une des explications à cette hétérogénéité est que les pays affichent différents degrés de résilience à des chocs communs. Cet article explore la contribution des politiques et des institutions sur les marchés financiers, du travail et des biens et services à ces écarts de résilience. À partir de régressions sur un panel de 20 pays de l'OCDE portant sur la période 1982-2003, l'article identifie l' impact des politiques sur deux dimensions de la résilience : l'effet d'un choc à l'impact et sa persistance ultérieure. Il ressort que les politiques et les institutions entraînant des rigidités sur les marchés du travail et des biens et services atténuent l'impact initial d'un choc mais rendent cet effet plus persistant, tandis que des politiques favorisant le développement des marchés hypothécaires réduisent la persistance et ainsi améliorent la résilience. Combinant ces deux dimensions de la résilience, l'article utilise ensuite les équations estimées pour construire des indicateurs de résilience pour chacun des pays de l'OCDE concernés, sur la base de leurs politiques et de leurs institutions actuelles ou récentes. Cette analyse fait ressortir trois groupes de pays. Dans les pays anglophones, les simulations suggèrent que les chocs ont un impact initial significatif, mais que celui-ci se dissipe assez rapidement. A contrario, dans de nombreux pays d'Europe Continentale, l'impact initial des chocs est atténué, mais leurs effets se font ressentir plus longtemps et la perte de production cumulée tend à être plus élevée que dans les pays anglophones. Enfin, quelques petits pays Européens combinent à la fois un impact modéré des chocs et un retour relativement rapide à l'équilibre.
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