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La mobilité résidentielle est étroitement liée aux dynamiques du marché du logement et a des implications importantes pour la mobilité professionnelle et la répartition efficace des ressources dans l'économie. Ce document analyse les tendances de la mobilité résidentielle dans les pays de l'OCDE et le rôle des politiques du logement dans le renforcement ou l?obstruction de la mobilité résidentielle. Sur la base des enquêtes auprès des ménages pour 25 pays, les résultats indiquent que les différences dans la mobilité résidentielle entre les pays sont en partie liées aux différentes politiques des gouvernements. Après avoir contrôlé pour les caractéristiques du ménage et celles propres à chaque pays, la mobilité résidentielle est plus élevée dans les pays où les coûts de transaction, le contrôle des loyers et la protection des locataires sont plus faibles, et l'offre de logements plus elevée. La mobilité résidentielle est aussi plus élevée dans les environnements avec un plus grand accès au crédit, ce qui suggère que la déréglementation financière - en réduisant les coûts d'emprunt et en facilitant l'accès au financement hypothécaire - facilite la mobilité. Ces résultats sont soutenus par une analyse au niveau ville et États pour les États-Unis, qui met également en évidence les risques potentiels que posent un taux d'endettement élevé à la mobilité résidentielle.
Ce papier décrit les évolutions observées en matière de réglementation potentiellement entravant le jeu de la concurrence sur les marchés de produits des pays de l'OCDE au cours des dix dernières années. On utilise une version actualisée et révisée des indicateurs de réglementation des marchés de produits (RMP) qui intègre dans des proportions plus vastes que par le passé des informations sur les réglementations sectorielles et utilise une technique d'agrégation plus simple et transparente. D'après les résultats, les pays de l’OCDE ont considérablement libéralisé leurs marchés de produits depuis dix ans et – par conséquence – la convergence des réglementations peut être observée. Cependant, le rythme des réformes semble avoir ralenti ces dernières années (de 2003 à 2008) par rapport à la période précédente (de 1998 à 2003). Sur l’ensemble de la période, les réformes de la réglementation semblent avoir reposé considérablement sur la réforme des réglementations sectorielles, notamment dans les marchés du gaz, de l’électricité et des télécommunications. Les pays semblent avoir également introduit des réformes d'une façon cohérente. Cependant, il existe encore des marges de manœuvre considérables, notamment en termes du contrôle exercé par l'État, et dans quelques secteurs, tels que les services professionnels et le commerce de détail.
Cet article émet des recommandations sur les approches à adopter en vue de la conception d’environnements pédagogiques durables. Les auteurs présentent des exemples récents de bâtiments scolaires britanniques qui réduisent leurs émissions de carbone et capitalisent sur les sources d’énergie renouvelables, et prédisent la manière dont les écoles répondront à leurs besoins énergétiques dans le futur.
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Ce document a pour objet de faire le point sur les principales réformes structurelles que la Grèce a engagées depuis 2010, tant celles qui sont actuellement proposées que celles qui sont en cours de mise en oeuvre, et de chiffrer les effets à moyen et à long terme de ces réformes sur la production. Une attention particulière est accordée aux trois aspects qui comptent pour appréhender la dynamique des réformes en Grèce : i) les effets à court terme des réformes ; ii) les effets de certaines réformes sur les inégalités de revenu et sur d’autres résultats socioéconomiques ; iii) les difficultés de mise en oeuvre qui pourraient compromettre l’obtention des résultats attendus des réformes structurelles. Si elles sont pleinement mises en oeuvre, les réformes pourraient permettre d’accroître la production de plus de 13 % au cours des dix prochaines années. Les réformes des marchés de produits sont particulièrement importantes pour la dynamisation de la croissance. La pauvreté et les inégalités se sont aggravées malgré les mesures prises pour atténuer les conséquences sociales de la profonde dépression dans laquelle la Grèce est plongée depuis 2009. Il faut améliorer les politiques sociales pour renforcer le système de protection sociale et rendre la croissance plus inclusive. Le fardeau de l’ajustement a reposé pour une bonne partie sur la main-d’oeuvre. Il conviendrait que les institutions du marché du travail parviennent à concilier les objectifs que sont la création d’emplois, le redéploiement des travailleurs vers les emplois les mieux rémunérés et un large partage des fruits de la reprise économique.
Après une récession d’une exceptionnelle gravité, l’économie irlandaise connaît une reprise tirée par les exportations. Néanmoins, le rythme de cette reprise est très variable d’un secteur à l’autre. Alors que l’industrie manufacturière et les services tournés vers l’exportation, dominés par de grandes entreprises multinationales, ont atteint des niveaux de production record, les secteurs axés sur le marché intérieur, où les PME irlandaises prédominent, peinent toujours à sortir de la crise. Compte tenu de la faiblesse de ce secteur traditionnel à forte intensité de main-d’oeuvre, les taux de chômage restent très élevés, notamment parmi les hommes jeunes peu ou moyennement qualifiés, qui travaillaient souvent dans le secteur de la construction.

Pour s’attaquer à un chômage élevé et persistant et conjurer ainsi les risques d’exclusion sociale, l’Irlande doit poursuivre une stratégie intégrée fondée sur trois piliers : une réforme du système de protection sociale de nature à valoriser le travail ; de meilleures politiques d’activation pour faciliter un redéploiement de la main-d’oeuvre entre les secteurs ; et une compression persévérante des salaires et d’autres dépenses d’exploitation afin de redevenir compétitive sur le plan international. En particulier, en s'appuyant souvent sur des récentes initiatives ou engagements politiques, cet étude préconise des réformes destinées à accroître la compétitivité sur les marchés de produits, à stimuler l’innovation et à améliorer la qualité de l’enseignement, conditions indispensables à la prospérité économique.

Ce Document de travail se rapporte à l'Etude économique de l'OCDE de l’Irlande 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/irlande).

La Turquie a les moyens d’une croissance rapide et durable riche en emplois, mais des réformes s’imposent en matière de – marché du travail, d’éducation et de marchés de produits –pour que ce potentiel se concrétise. Le rattrapage industriel des régions d’Anatolie a largement tiré la croissance de ces dernières années, même si la région de Marmara, à l’ouest, a elle aussi été très dynamique. Accompagnant ce processus, la participation au marché du travail est repartie à la hausse, mais environ un tiers des nouveaux emplois peu qualifiés ont été créés dans l’économie informelle. Maintenir un rythme de croissance vigoureux sur longue période nécessite donc de faire avancer un certain nombre de réformes structurelles. Tout d’abord, la réglementation du marché du travail, rigide, doit évoluer de façon à encourager la création d’emplois dans l’économie formelle. Ensuite, il faut aller plus loin encore dans les réformes de l’éducation, de l’enseignement préscolaire à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle, pour dynamiser la croissance et favoriser les créations d’emplois dans le secteur formel. Enfin, la mise en oeuvre de réformes des marchés de produits, notamment dans les industries de réseau, devrait permettre de libérer des gains de productivité dans ces secteurs et insuffler une dynamique au reste de l’économie. Différents scénarios de croissance à l’horizon 2030 montrent comment les avancées sur ces différents fronts peuvent engendrer une amélioration durable du niveau de vie. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Turquie, 2012 (www.oecd.org/eco/surveys/turkey).
Les recettes budgétaires ont fortement progressé entre 2005 et 2007 dans de nombreux pays de l'OCDE, provoquant une nette amélioration des soldes budgétaires. Cela a généré de nouvelles demandes de réductions d?impôts ou d?accroissement des dépenses publiques. Dans le passé, les gouvernements ont fréquemment cédé à ces demandes alors que les embellies de ressources n'étaient que temporaires, entrainant une détérioration durable des soldes budgétaires. En conséquence, des opportunités de réduire les déficits structurels et de préparer les sociétés aux évolutions démographiques ont été manquées. La capacité à répondre à un retournement ultérieur de la conjoncture s?en est aussi trouvée amoindrie. Ce document fournit une analyse des facteurs sous-tendant le dynamisme récent des recettes fiscales et examine comment les gouvernements y ont répondu dans le passé. Il discute également des moyens d'éviter la répétition des erreurs de politique budgétaire passées, et notamment du rôle de règles budgétaires appropriées ainsi que d'une meilleure information sur les situations budgétaires et les défis à venir.
L’expansion économique exceptionnelle de la Chine a entraîné une demande croissante d'énergie et une hausse de la pollution ainsi que d'autres pressions environnementales. Les efforts soutenus du gouvernement ont modéré les émissions de certains types de pollution de l’air et de l’eau à des niveaux élevés, mais d'autres, y compris les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter. La mauvaise qualité de l'eau et de l’air menace la santé humaine, crée des coûts supplémentaires et réduit le bien-être. Le 12e plan quinquennal vise à réduire la pollution et à améliorer l'environnement. Pour atteindre ces objectifs d'une manière rentable de vastes réformes sont nécessaires. La dépendance à l'égard des mesures de commandement et de contrôle devrait faire place progressivement à une bonne mise en oeuvre des approches fondées sur le marché. Les prix de l'énergie et de l'eau doivent être réformés pour fournir des incitations plus fortes pour les utilisateurs finaux. Il en va de même pour la tarification de la pollution. Une taxe carbone devrait être sérieusement prise en considération, surtout si les régimes pilotes d'échange d'émissions de carbone se révèlent difficiles à mettre en oeuvre. De plus, des normes plus strictes sont nécessaires, notamment pour les véhicules à moteur et les carburants. Les efforts visant à renforcer le respect de l'environnement, en particulier au niveau local, seront également essentiels à de nouveaux progrès. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de la Chine de l’OCDE, 2013, (www.oecd.org/eco/etudes/chine).
Les économistes semblent de plus en plus approuver l'existence d'un effet fortement négatif non linéaire de la dette publique sur la croissance économique. Reinhart et Rogoff (2010) furent les premiers à souligner que la dette publique par rapport au PIB supérieur à 90% du PIB est associée à une performance économique nettement plus faible dans les économies avancées et émergentes. Une série de récentes études empiriques confirme largement cette valeur seuil. Ce papier vise à contribuer à cette littérature en mettant une variante du jeu de données de Reinhart et Rogoff à un test économétrique formelle. En utilisant des modèles non linéaires à seuils, nous confirmons l’existence d'une relation non linéaire négative entre la dette et la croissance. Mais ces résultats sont très sensibles à la dimension temporelle et la couverture des pays considérés, la fréquence des données (données annuelles par rapport aux données pluriannuels) et des hypothèses sur le nombre minimum d'observations requises dans chaque régime non linéaire. Nous montrons que lorsque la non-linéarité est détectée, les effets négatifs non linéaires entrent en action à des niveaux beaucoup plus faibles de la dette publique (entre 20% et 60% du PIB). Ces résultats, basés sur des régressions bivariées sur des séries très longues sont largement confirmés sur une période plus courte (1960 2010) lors de l'utilisation d'un cadre de croissance multivarié qui considère des facteurs traditionnels de la croissance économique à long terme et l'incertitude du modèle. Les effets non linéaires peuvent être plus complexes et plus difficiles à modéliser qu'on ne le pensait. L'instabilité peut être le résultat de l'évolution des effets non linéaires dans le temps, entre les pays et les conditions économiques. Des recherches complémentaires sont certainement nécessaires pour mieux comprendre le lien entre la dette publique et de la croissance.
La Chine a fait ces dernières décennies des progrès impressionnants dans le domaine de l’éducation, même si l’accumulation de capital humain y a été moins rapide que l’accumulation de capital physique. À l’avenir, l’accès à l’éducation et la qualité de celle-ci seront déterminants pour favoriser la convergence économique avec les économies les plus avancées et compenser l’effet du vieillissement de la population. Il faudra pour cela s’atteler à la résolution d’un certain nombre de problèmes. Ainsi, l’accès à l’éducation préscolaire est encore loin d’être universel. À tous les échelons du système éducatif, les enfants de migrants, ainsi que les familles pauvres ou vivant en milieu rural, restent très désavantagés. L'importance donnée à l'apprentissage par coeur et aux examens reste excessive. Il faudrait aussi instaurer des passerelles plus nombreuses entre la formation professionnelle et l'enseignement général. Les étudiants diplômés ont souvent du mal à trouver un emploi correspondant à leurs attentes et les employeurs, pour leur part, ne trouvent pas toujours des candidats ayant les compétences requises. Malgré l'explosion du nombre des brevets chinois, la qualité de la majorité d'entre eux reste faible et les résultats en matière d'innovation sont modestes. Des réformes sont en cours pour s'attaquer à ces problèmes, mais les progrès doivent se poursuivre dans divers domaines, dans un contexte marqué par l'évolution rapide des exigences des marchés et le développement de l'économie de la connaissance. Les mesures à prendre en priorité doivent viser à mieux cibler et à accroître le financement de l'éducation, donner des chances plus importantes aux enfants issus de milieux socio-économiques défavorisés ou handicapés, réduire le rôle du soutien périscolaire, mettre moins l'accent sur la mémorisation et miser davantage sur la créativité, rendre la profession d'enseignant plus attrayante, améliorer l'information des étudiants sur les perspectives offertes par le marché du travail, développer la formation en entreprise, exploiter davantage les possibilités offertes par l'éducation en ligne, et promouvoir de manière plus efficace la recherche et l'innovation. Ce Document de travail a trait à l’Étude économique de l’OCDE de la Chine, 2015 www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-chine.htm
Ce document passe en revue et analyse quelques-uns des problèmes clés auxquels les pays de l’OCDE et leurs partenaires pourraient être confrontés dans les 50 prochaines années si les grandes tendances mondiales se confirment en matière de croissance, d’échanges, d’inégalités et de pressions environnementales. Par exemple, la croissance mondiale va vraisemblablement ralentir et devenir de plus en plus tributaire du savoir et de la technologie. Les coûts économiques des dommages causés à l’environnement vont augmenter. L’importance croissante du savoir dans l’économie aura en général pour effet d’accroître le rendement de la formation, ce qui devrait accentuer les inégalités de revenu au sein des pays. Ces inégalités n’augmenteront pas automatiquement avec le revenu avant impôt, mais les pouvoirs publics auront peut-être du mal à les atténuer, en raison de l’intégration commerciale et de la mobilité croissante des assiettes fiscales, ainsi que des fortes pressions budgétaires auxquels ils sont soumis. Ce document examine les solutions que les politiques structurelles nationales peuvent offrir à ces problèmes et à un certain nombre d’enjeux connexes ; il souligne également le besoin croissant d’une coordination et d’une coopération internationales face à ces questions au cours des 50 prochaines années.
Tandis que sa population active vieillit et que les grandes économies s’orientent vers la production de biens et services apportant une plus grande valeur ajoutée, il va devenir de plus en plus difficile pour la Nouvelle-Zélande de rester compétitive sur la scène mondiale et de maintenir un niveau de vie élevé. À l’avenir, la croissance devra s’appuyer de plus en plus sur les gains de productivité, et les ressources devront être consacrées à des activités qui font davantage appel aux qualifications, aux technologies et aux actifs incorporels. Le renforcement des liaisons internationales, déterminant pour surmonter l’éloignement géographique, nécessitera une amélioration de l’infrastructure des technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’une innovation tirant parti de la solide base de connaissances du pays dans le secteur primaire de l’économie. S’il continue à relever les niveaux de qualification ainsi que l’âge du départ à la retraite, le pays pourra compenser les effets du vieillissement de la population et, en visant un taux d’épargne publique plus élevée, il réduira les effets potentiellement néfastes de la lourde dette extérieure pour l’activité économique. Pour rendre la croissance plus durable, il devra investir les recettes de l’extraction des ressources non renouvelables au bénéfice des générations futures, et consacrer davantage d’efforts à l’atténuation des dommages qu’entraîne l’activité économique pour le capital naturel, et notamment la qualité de l’eau. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Nouvelle-Zélande 2013 (www.oecd.org/eco/etudes/Nouvelle-Zélande).
L’Indonésie a obtenu de très bons résultats en matière de réduction de la pauvreté, dont l’incidence a été divisée par deux au cours des vingt dernières années. Néanmoins, presque 30 millions d’Indonésiens vivent toujours en dessous du seuil national de pauvreté, dont la majorité dans des zones rurales et dans certaines provinces. Pour qu’il soit possible de continuer à aider ces populations à sortir de la pauvreté et de la vulnérabilité économique, l’action publique doit viser en priorité à susciter une croissance forte, inclusive et durable. L’instauration d’une croissance favorable aux pauvres peut rendre plus aisé le processus de convergence économique en facilitant le redéploiement des travailleurs du secteur agricole, à faible productivité, vers l’industrie et les services. Pour autant qu’elle mette en place les fondamentaux adéquats, comme un système éducatif bien conçu et inclusif, des infrastructures efficientes et un environnement macroéconomique stable, l’Indonésie aura devant elle des décennies de forte croissance en vertu de la convergence économique avec les pays frontières. Une telle évolution a le potentiel d’aider des millions de personnes à sortir de la pauvreté sans accentuer les inégalités de revenus. De plus, l’Indonésie sera ainsi bien placée pour aborder la phase suivante, celle de la croissance tirée par l’innovation, lui permettant ainsi de se hisser aux rangs des pays à haut revenu. Par ailleurs, les programmes existants de réduction de la pauvreté sont devenus de plus en plus efficaces, mais des ressources supplémentaires sont nécessaires, et l’efficacité pourrait être encore améliorée, notamment grâce à un meilleur ciblage. La distribution des revenus est devenue sensiblement plus inégale au cours de la dernière décennie et il conviendra de ne pas perdre cet élément de vue lors de la formulation des politiques en faveur de la croissance.
La croissance économique et les réformes récentes ont accru le niveau d’emploi et réduit la pauvreté globale au Chili. Pourtant, il y a certains groupes qui restent en marge du marché du travail. Les femmes et les jeunes sont de plus en plus nombreux à investir le marché du travail, mais leur taux d’activité reste faible par rapport à ceux de la plupart des pays de l’OCDE et d’Amérique latine. La participation des femmes sur le marché du travail est tenu par des obstacles économiques, culturels et réglementaires. Pour les jeunes, les faibles compétences de base acquises par l'éducation obligatoire et la faiblesse des liens entre l'enseignement secondaire ainsi que les compétences professionnelles limitent souvent leurs perspectives d'emploi. S’agissant des travailleurs peu qualifiés, l’existence d’un salaire minimum élevé et d’une protection de l’emploi rigide freinent l’accès à l’emploi. Dans le même temps, les politiques d'éducation et de formation ne parviennent pas suffisamment à ceux ayant de faibles capacités et les services publics de l'emploi n'ont pas la capacité de fournir des services de recherche d'emploi de haute qualité. Cette étude examine un certain nombre de politiques qui pourraient contribuer à rendre le marché du travail chilien plus inclusif et à élargir les bénéfices de la croissance. Il s'agit notamment de l’extension des services d’accueil des enfants, l’assouplissement du marché du travail et le renforcement des politiques éducatives et de développement des compétences, parmi d’autres mesures. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de Chili 2013 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/chili-2013.htm).
Le développement durable occupe une place de premier plan dans l’élaboration de l’action publique en Norvège. Le pays doit une partie considérable de sa richesse à l’économie carbonée, mais il accorde la priorité aux objectifs de la Stratégie de l’OCDE pour une croissance verte et se considère comme un pionnier dans certains domaines. Partie intégrante de la documentation se rapportant au budget 2008, la stratégie de développement durable définissait les principes clés censés guider l’élaboration des politiques, ainsi qu’une série d’indicateurs quantitatifs destinés à donner une idée des progrès réalisés. L’importance qu’elle accorde à la préservation du capital naturel et au principe de précaution se reflète au demeurant dans les buts assignés à l’action publique en ce qui concerne le changement climatique et les pêches, deux domaines par ailleurs assez différents. Le recours à des instruments présentant un bon rapport coût-efficacité, dans l’optique d’atteindre les objectifs, est aussi au nombre des principes retenus. A beaucoup d’égards, la Norvège a en l’occurrence fait oeuvre de pionnière en créant très tôt une taxe sur le CO2 et des quotas individuels de pêche. Quoi qu’il en soit, certaines mesures empêchent ces instruments de jouer tout leur rôle. En effet, des secteurs importants sont exonérés du paiement de la taxe sur le CO2 et, pour l’instant, exclus du système d’échange de quotas d’émission, et l’échangeabilité des quotas de pêche est soumise à des restrictions. Le présent document est consacré à ces questions. Il en ressort qu’il serait possible de prendre acte plus clairement de certains antagonismes potentiels entre objectifs de développement durable, et que la Norvège peut et devrait poursuivre plus résolument dans la voie des incitations économiques, qu’elle a contribué à ouvrir, de manière à favoriser la réalisation des objectifs de durabilité. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Norvège 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/Norvege)
Les efforts faits par les autorités pour revitaliser l’entrepreneuriat et l’investissement en Espagne revêtent un rôle essentiel pour soutenir la croissance et la création d’emplois. Un important programme de réformes a été mis en oeuvre afin de faciliter l’activité d’entreprise en Espagne, dont certains aspects devraient être approfondis. Pour stimuler la croissance économique, il faut que voit le jour une nouvelle génération d’entreprises à forte croissance et que des ressources soient acheminées vers les entreprises les plus productives. Dans cette optique, les obstacles à la croissance des entreprises doivent être réduits en simplifiant les réglementations et les procédures d’agrément, l’internationalisation doit être encouragée et la concurrence doit être renforcée. En outre, les effets négatifs de la crise sur les entreprises, notamment le niveau élevé d’endettement et les difficultés rencontrées pour obtenir des financements, doivent être atténués, ce qui exige des procédures d’insolvabilité plus efficaces et un développement plus marqué des financements non bancaires.
Cet article présente une étude empirique des déterminants à moyen terme de positions de l'investissement international pour un large échantillon des économies avancées et émergentes. En plus des déterminants usuels des engagements et actifs internationaux, l'analyse met l'accent sur le rôle des indicateurs structurels. Les résultats des régressions en coupe transversale et en panel suggèrent que les politiques structurelles en place sont d'importants moteurs à long terme des flux de capitaux, ayant un impact relativement important sur les positions extérieures brutes et nettes et sur leur composition. En particulier, les résultats suggèrent que certains types de réforme des politiques structurelles pourraient aider à réduire les déséquilibres mondiaux et á modifier la composition des flux de capitaux vers des sources plus stables et plus productives.
Les améliorations du cadre macroéconomique intervenues au cours des deux dernières décennies et la réglementation prudente du système financier ont contribué à réduire l’instabilité de la production au Mexique par rapport aux autres pays de l’OCDE, encore que la forte récession de 2008-09 ait mis en évidence une volatilité encore prononcée. La règle budgétaire a contribué à équilibrer le budget fédéral et à maintenir à un bas niveau l’endettement public, tout en renforçant la crédibilité, mais elle devrait être renforcée pour mieux permettre de faire face aux chocs. Bien que la production se soit fortement contractée au début de 2009, l’inflation effective et escomptée est restée supérieure à l’objectif, en partie parce que les rigidités des marchés des produits et du travail réduisent la flexibilité des prix. Les possibilités de réaction sur le front monétaire ont ainsi été limitées. Le système bancaire a bien résisté à la récession de 2008-09, mais la contraction du crédit a été plus marquée que dans les autres pays de l’OCDE, en raison notamment du cycle d’expansion et de ralentissement qui a caractérisé le crédit à la consommation avant la récession. Si, dans les autres pays de l’OCDE, le secteur des services stabilise la production, au Mexique, il contribue à son instabilité. Cela tient notamment au caractère prépondérant des services ayant des liens étroits avec l’activité manufacturière, alors que les services plus modernes et plus stables axés sur le consommateur restent sous-développés. L’instabilité de la production pourrait être davantage maîtrisée en modifiant la règle budgétaire de façon à accumuler des réserves plus importantes d’actifs financiers durant les périodes de redressement économique ou de niveaux élevés des prix du pétrole et en prenant des mesures pour améliorer la flexibilité des prix. Le Mexique devrait aussi adopter les conventions statistiques internationalement acceptées pour ses comptes budgétaires de façon à améliorer leur comparabilité avec ceux d’autres pays. Le passage à une réglementation et à une surveillance macroprudentielles semblerait aussi souhaitable pour réduire le caractère procyclique du système financier. Enfin, les obstacles à l’entrée dans les activités de services devraient être réduits afin de favoriser le développement d’un secteur moderne et tourné vers le consommateur.
Les réformes du marché du travail sont essentielles pour promouvoir la cohésion sociale en supprimant les obstacles à l'emploi, en particulier pour les femmes, les jeunes et les personnes âgées. En plus de réduire l'inégalité de revenus et la pauvreté, de telles réformes soutiendraient la croissance économique, alors que la population en âge de travailler en Corée commence à décliner en 2017. Mettre fin au dualisme du marché du travail est crucial pour réduire la forte disparité des salaires. De meilleures conditions pour les travailleurs non réguliers favoriseraient à leur tour une participation accrue au marché du travail. L'augmentation de la prise de congés de maternité et parental, l'expansion de la disponibilité des services de garde d’enfants de haute qualité, une réduction du temps de travail, une réduction de l'important écart salarial entre hommes et femmes et l'élimination des discriminations accroîtraient les opportunités pour les femmes. Pour augmenter l'emploi des jeunes à partir de son faible niveau actuel, il est nécessaire de traiter le problème de l'inadéquation de l'offre et de la demande de travail par une meilleure adéquation entre les compétences acquises à l'école avec celles exigées par les employeurs. Réduire l'accent sur l'ancienneté dans la fixation des salaires en introduisant des systèmes plus flexibles et élargir la formation pour améliorer les compétences des plus anciens permettraient à ces derniers de prolonger leur carrière, réduisant ainsi la pauvreté des personnes âgées.
Bien qu’elle soit un pays très égalitaire, la Suède accuse aujourd’hui un creusement des inégalités, et certaines catégories de sa population restent en marge du marché du travail. Pour favoriser une croissance plus solidaire, il est nécessaire de réduire l’écart entre le coût du travail et la productivité de certaines catégories de main-d’oeuvre, de faciliter le passage de l’école à la vie professionnelle, de renforcer les incitations au travail et de protéger les sans-emploi contre le piège du chômage ou de l’inactivité. Pour y parvenir, il faudra abaisser les minima salariaux par rapport au salaire moyen pour les groupes risquant de se retrouver au chômage, améliorer l’enseignement et la formation professionnelle et élargir la couverture de l’assurance-chômage, tout en renforçant les obligations des chômeurs. Pour faire face au risque de dualisme du marché du travail, les disparités dans la protection de l’emploi entre contrats temporaires et contrats permanents devront être réduites. Le taux d’emploi des femmes est certes élevé, mais l’écart salarial par rapport aux hommes pourrait être encore réduit en améliorant les perspectives d’emploi des femmes.
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