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Cela fait maintenant six ans que l’économie mondiale a été mise à mal par une terrible crise économique et financière. Avec le soutien appuyé du G20, les instances de réglementation internationales, sous la houlette du Conseil de stabilité financière, s’efforcent depuis lors de mettre au point de nouvelles normes réglementaires destinées à empêcher que de tels événements se reproduisent. L’influence de ces normes internationales, conçues pour guider la conception de législations et de réglementations nationales, se fait déjà sentir partout dans le monde. La présente étude s’intéresse aux évolutions récemment intervenues dans la réglementation prudentielle des institutions financières : banques, système bancaire parallèle et compagnies d’assurances. Ses auteurs concluent que si des progrès considérables ont été accomplis, l’économie mondiale reste néanmoins vulnérable en cas d’éventuelle instabilité financière future. Cette éventualité repose sur trois sources de préoccupation : d’abord, les mesures prises à ce jour pour gérer la crise rendent plus difficile la prévention des crises futures. Ensuite, le débat très vif que continuent à susciter quasiment chacun des aspects des nouveaux principes réglementaires montre que les fondements analytiques sur lesquels reposent les propositions sont loin de faire l’unanimité. Enfin, la diversité des pratiques d’une région à l’autre pourrait nuire à la mise en oeuvre des nouvelles normes proposées. À n’en pas douter, le secteur financier continuera d’innover à l’avenir, en réponse aux pressions concurrentielles et pour tenter de se soustraire à toutes les réglementations entrant en vigueur, quelle qu’en soit la nature. Si l’on considère que le secteur financier est un système évolutif complexe, il s’ensuit qu’il ne peut qu’innover en permanence, et ce point de vue apporte un certain nombre d’éclairages sur la manière dont les instances de réglementation devraient réagir. Surtout, il montre qu’aller dans le sens d’une moins grande complexité serait sans doute judicieux, et qu’un système complexe ne doit pas forcément aller de pair avec une réglementation plus complexe encore. Il serait sans doute également recommandé de lever les obstacles à une plus grande efficacité de l’autoréglementation et de la discipline de marché dans le secteur financier.
Le financement des plans de retraite obéit à trois objectifs essentiels : viabilité à long terme, stabilité et sécurité des prestations servies aux adhérents. Réformer les règles de financement des régimes de retraite à prestations définies pour renforcer leur nature anticyclique peut contribuer à atteindre ces objectifs et à rehausser leur attrait pour les promoteurs des plans qui s’en détournent de plus en plus au profit des dispositifs à cotisations définies. Si elles sont bien conçues, ces règles de financement pourraient permettre de préserver les systèmes à prestations définies sur un horizon lointain et d’apporter aux adhérents une sécurité accrue. D’une manière générale, les règles de financement des mécanismes à prestations définies doivent (i) favoriser la fixation de cotisations de nature à réduire le déficit de financement, ainsi que la constitution d’excédents à bon escient lorsque la situation financière du promoteur du plan est satisfaisante ; (ii) favoriser la prévisibilité des coûts et atténuer les phénomènes d’instabilité ; et (iii) donner davantage de latitude aux promoteurs pour gérer les risques et les coûts. Le présent document contient une analyse des répercussions de la crise sur les régimes de retraite à prestations définies, ainsi que des mesures provisoires adoptées par les autorités de tutelle pour aider les promoteurs de plans qui connaissent des difficultés financières. On y trouvera également des propositions utiles aux pouvoirs publics et aux décideurs pour accentuer le caractère anticyclique des règles de financement. De telles mesures pourraient accroître la sécurité des prestations servies par les dispositifs à prestations définies et contribuer à préserver ces plans pour les travailleurs de demain.
Le gouvernement canadien s’est fixé pour priorité d’alléger la charge fiscale qui pèse sur l’économie. Dans un contexte d’excédents budgétaires, cette stratégie s’articule autour des objectifs suivants : réduire de manière significative l’impôt sur les sociétés et les impôts sur le capital ; multiplier les allégements fiscaux en faveur des particuliers, surtout ceux à bas revenus ; et abaisser la taxe fédérale sur les produits et services (TPS). Même si ces mesures, et notamment les baisses de l’impôt sur le revenu et sur le capital, atténuent les préjudices économiques causés par l’impôt, le Canada devrait aller plus loin dans cette direction en engageant de vastes réformes sans incidence sur les recettes visant à établir une structure fiscale plus efficiente qui conserve ses fonctions redistributives. De nombreux avantages fiscaux qui favorisent certains types d’activités, d’entreprises, de produits d’investissement et d’épargne restreignent l’assiette d’imposition et créent des failles, ce qui maintient les taux légaux à un niveau inutilement élevé et fausse la répartition des ressources. Ils devraient donc être supprimés. Il serait également judicieux de rééquilibrer la structure fiscale en faveur des droits d’utilisation et des impôts indirects – y compris la TVA, les impôts liés à l’environnement et les impôts fonciers – qui ne faussent pas les choix économiques intertemporels, contrairement aux impôts sur le revenu. Une baisse de l’imposition des ménages et des sociétés pourrait encourager la formation de capital, l’IDE, l’innovation, l’entrepreneuriat, la participation à l’activité économique, le travail et la poursuite d’études supérieures, améliorant ainsi le niveau de vie.
L.infrastructure indonesienne est en mauvais etat, ce qui tient au sous-investissement persistant dont elle a souffert depuis la crise financiere asiatique de la fin des annees 90, et bride le potentiel de croissance. Le present chapitre analyse l.etat actuel du cadre reglementaire et examine les differents moyens de l.ameliorer de maniere a attirer les investissements prives necessaires. Il tient compte des reformes ambitieuses auxquelles les autorites ont procede jusqu.a present, mais tend a demontrer que de nouveaux efforts s.imposent. Les autorites devraient etablir un cadre reglementaire simple s.appuyant sur des organismes de reglementation efficaces, ce qui attenuerait l.incertitude en la matiere et alignerait les prix sur le niveau de recuperation des couts. Ce Document de travail se rapporte a l.Etude economique de l¡¯OCDE de l¡¯Indonesie 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/Indonesie).
This document forms a record of a workshop held on 16 January 2006, aimed at examining the mechanisms underlying cross-country convergence of per capita GDP, to what extent they operate in practice, and the implications for policies, including those requiring plausible long-term projections of economic growth by country or region. The workshop included presentations by leading academics and OECD staff from the Economics Department, the Directorates of the Environment, Science and Technology, and Statistics and the Development Centre. A list of the main participants, and links to their presentations, are given in an Annex. At the end of the workshop, a panel of senior policy advisers discussed the policy implications for OECD countries.
Cette étude presente des nouveaux résultats d’analyse empirique sur les effets des politiques structurelles sur le revenue dispoanible des ménages à differents niveaux de revenu. De manière plus spécifique, elle examine la mesure dans laquelle les politiques strucuturelles ont des impacts differents à long terme sur le PIB par habitant et le revenu des ménages, à différents points de la distribution. Un objectif consiste à vérifier si les choix de politiques impliquent des arbitrages entre les objectifs d’efficacité économique et ceux d’équité. Les résultats indiquent que plusieurs politiques favorables à la croissance entraînent des gains plus élevés pour les ménages qui se trouvent dans le bas de la distribution que pour les ménages situé autour de la moyenne, conduisant ainsi à une baisse des inégalités de revenus disponibles. C’est le cas notamment des mesures visant à réduire les barrières réglementaires à la concurrence domestique ainsi qu’au commerce extérieur et aux investissement étranger, de même que pour celles conduisant à un renforcement de l’aide à la recherche active d’emploi pour les chômeurs. À l’inverse, un resserement des indemnités chômage ciblé sur les chômeurs de longue durée réduit le revenue des ménages les plus modestes tandis qu’il entraîne une hausse du PIB par habitant et du revenu des ménages autour de la moyenne.
À partir des données factuelles issues de l’analyse des graphiques de l’évolution de la balance courante et de la balance des échanges bilatéraux, cette étude montre que l’excédent de la balance courante allemande provient de l’écart grandissant entre la croissance de la productivité dans le secteur manufacturier et dans celui des services. Ce décalage s’explique, d’une part, par les améliorations apportées à l’industrie manufacturière, et, d’autre part, par le ralentissement marqué de la hausse de la productivité dans les services. En ce sens, malgré les performances de l’Allemagne en matière d’exportation, l’excédent de sa balance courante peut présager de certaines faiblesses sur le long terme ; le secteur des services pâtit d’une productivité bridée et ne bénéficie pas non plus de la hausse de la productivité du secteur manufacturier. L’explication de ce phénomène réside en partie dans la persistance de barrières à la libéralisation des services. En outre, le modèle de progrès technologique dominant dans l’industrie manufacturière allemande, axé sur l’amélioration de l’efficacité des produits existants, ne génère pas d’effet multiplicateur sur le secteur des services, contrairement à ce qui a été observé aux États-Unis. L’origine de ces disparités sectorielles est notamment à rechercher du côté d’un système éducatif qui repose sur des écoles professionnelles très spécialisées, très efficaces pour ce qui concerne la formation pratique, incitant à développer des gains d’efficacité pour les produits et les secteurs existants. La segmentation de l’éducation fait écho à la sectorisation de la réglementation ; elle freine l’adoption des innovations radicales et des nouveaux produits, qui relève d’une éducation plus généraliste, et crée de faibles barrières à l’entrée sur un marché intérieur caractérisé par son ampleur. L’étude conclut qu’il est possible de mettre en place des politiques structurelles globales compatibles avec une réduction de l’excédent de la balance courante, s’accompagnant d’une croissance plus forte et plus équilibrée.
Le dispositif de politique macroéconomique de l’Afrique du Sud a produit de bons résultats, mais il convient de le renforcer pour assurer une plus grande résistance aux chocs externes. Améliorer la crédibilité de l’objectif d’inflation donnerait aux autorités monétaires plus de latitude pour réagir aux chocs exogènes. Afin de réduire la pression à la hausse du taux de change, résultant du prix élevé des matières premières et d’entrées de capitaux spéculatifs, il faudrait que la banque centrale laisse augmenter plus rapidement ses réserves de change et que la suppression des contrôles des mouvements de capitaux encore en vigueur s’accélère. La politique budgétaire a généralement été saine, mais devrait être resserrée et devenir plus anticyclique pendant les phases de reprise, pour éviter une dégradation structurelle du solde budgétaire et élargir la marge de manoeuvre disponible pendant les récessions. Une règle budgétaire faciliterait la tâche en soumettant les mesures discrétionnaires à une contrainte institutionnelle. Elle aiderait à garantir aussi le respect durable du ferme engagement de l’État de relever les grands défis sociaux, d’améliorer l’accès aux services publics et de promouvoir la croissance à long terme en investissant dans les infrastructures physiques et le capital humain. Tout en s’efforçant davantage de recenser et de taxer les rentes économiques liées à l’exploitation des ressources naturelles, on pourrait envisager d’instituer un mécanisme de gestion des recettes exceptionnelles tirées des matières premières. Ce document se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l’Afrique du Sud 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/afriquedusud).
La mondialisation qui s'opère par le biais du commerce international, de l'investissement direct étranger (IDE) et des flux internationaux de ressources humaines est un moteur essentiel de la croissance économique. Cependant, le Japon est un cas à part parmi les pays de l'OCDE, se classant au dernier rang du point de vue de la pénétration des importations, de la part de l'IDE dans le PIB et de la proportion de travailleurs étrangers dans l'emploi, autant d'héritages des politiques menées au cours de son développement après la guerre. Des réformes aideraient le Japon à mieux exploiter les ressources que constituent les biens, les services, les capitaux, la technologie et la main-d'oeuvre de provenance étrangère. Compte tenu des liens étroits qui unissent les flux d'échanges, d'investissement et de main-d'oeuvre, il importe d'adopter une approche globale consistant à i) réduire les obstacles à l'IDE et aux importations, en particulier dans l'agriculture, par le biais de négociations commerciales multilatérales et d'accords commerciaux régionaux, ii) assouplir la réglementation des marchés de produits, notamment dans le secteur des services, iii) ouvrir complètement le marché des fusions-acquisitions aux entreprises étrangères ; et iv) assouplir les contrôles sur l'entrée de travailleurs étrangers, notamment dans les professions non techniques. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique du Japon 2006 (www.oecd.org/eco/etudes/japon).
Le Luxembourg est un pays riche en croissance rapide. Néanmoins, les inégalités de revenus disponibles se sont légèrement accentuées au cours des dernières décennies, et la pauvreté relative a augmenté, essentiellement du fait de l'accroissement rapide des hauts revenus. Les inégalités relativement élevées des revenus marchands sont sensiblement atténuées par d'amples transferts sociaux, mais le risque de pauvreté relative pèse toujours sur les catégories les plus vulnérables, comme les jeunes, les personnes ayant un faible niveau d'instruction, les parents isolés et les migrants. Par ailleurs, le généreux système de transferts tend à réduire les incitations au travail. Il est possible d'améliorer sensiblement le système de prélèvements et de transferts pour renforcer les incitations au travail et améliorer le ciblage des dispositifs, en particulier pour les travailleurs peu qualifiés. Des réformes visant à remédier aux phénomènes de piège de la pauvreté permettraient à la fois de réduire les inégalités et d'améliorer l'offre de travail des résidents. Il importe de renforcer les mesures d'activation pour amener les individus à l'emploi. On pourrait également renforcer leurs perspectives d'emploi en améliorant les résultats scolaires des élèves issus de milieux modestes et des immigrés de deuxième génération. Une réduction des taux élevés de redoublement et un meilleur ciblage des dépenses d'éducation sur les établissements comptant une forte proportion de jeunes vulnérables contribueraient à améliorer les résultats du système d'enseignement.
Le système éducatif a réagi lentement aux changements des besoins du marché du travail, ce qui a conduit à une augmentation du nombre de jeunes quittant l'enseignement sans qualification suffisante. En outre, la baisse des résultats PISA et la proportion croissante d’élèves avec une faible performance soulèvent des inquiétudes quant à la qualité de la main-d'oeuvre future. Ces facteurs jouent un rôle dans le processus stagnant de convergence des revenus. En effet, des pratiques telles que l'orientation précoce des élèves, le regroupement par aptitude et l’insuffisance de passerelles entre les voies scolaires entravent l'employabilité, l'accumulation de capital humain et la mobilité sociale. Dans le système d'enseignement et formation professionnels, les ressources continuent d'être allouées sur une base historique. Un ajustement plus endogène du système afin de mieux harmoniser les qualifications des étudiants avec les besoins du marché du travail exige la participation active des partenaires sociaux, des étudiants et des établissements d’enseignement. L'expansion rapide de l'enseignement supérieur sans l’augmentation correspondante des ressources a conduit à des craintes de baisse de la qualité. La qualité dans l'enseignement supérieur peut être favorisée par la modification du système d'accréditation, l'introduction de frais de scolarité, le renforcement des liens avec le secteur privé et les réseaux de recherche étrangers et la publication d’informations sur le marché du travail par domaine d'études et établissement d'enseignement supérieur. Des mesures pour trouver un meilleur équilibre entre la vie de famille et le travail peuvent améliorer les options de carrière pour les femmes et réduire les tensions actuelles entre le choix d'avoir des enfants et la participation à temps pleins au marché du travail des jeunes femmes. Ceci pourrait également soulager la pénurie de main-d'oeuvre à venir liée au vieillissement de la population. Ce document de travail se rapporte à l'Étude Économique de l'OCDE de la République Tchèque 2014 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-republique-tcheque.htm).
Le cadre de la règlementation chilienne fonctionne assez bien. Les réformes structurelles depuis les années 80, avec la privatisation des services et la réglementation des marchés des produits et du travail, ont amélioré l'allocation des ressources et augmenté l'accès de la population aux services de base, en même temps que modernisé les institutions de réglementation. Parallèlement, les partenariats public-privé ont contribué à réduire le déficit d'infrastructure du Chili, particulièrement dans les transports. Les coupures récurrentes dans les exportations de gaz naturel de l'Argentine depuis 2004 ont ajouté une contrainte sur la réglementation du secteur d'électricité, qui a encouragé l'investissement dans la production et garanti la sécurité de l'offre. Ce document passe en revue les réformes de la réglementation dans trois industries de réseau (électricité, gaz et télécommunication), dans lesquelles plus de libéralisation, particulièrement concernant la vente de détail de l'électricité, et des progrès dans la réglementation des télécommunications, amélioreraient grandement le climat des affaires. La gouvernance des partenariats public-privé peut-être améliorée en augmentant la transparence et la responsabilité du processus de concession. En faisant ainsi le gouvernement évite de s'exposer à d'éventuels passifs. Ce Document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE du Chili, 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/chili).
Le système d’innovation des États-Unis possède de nombreux atouts, en particulier des universités de recherche de rang mondial et des entreprises dynamiques dans les secteurs à forte intensité d’innovation. Cependant, certaines failles commencent à apparaître, notamment en termes de formation du capital humain, de brevets et d’activité manufacturière, et les investissements publics en faveur de la R-D et des universités de recherche risquent de pâtir des réductions budgétaires. Pour les décideurs américains, réactiver la dynamique de l’innovation est devenu une priorité. À cette fin, il importe que le gouvernement fédéral et les exécutifs des États continuent de soutenir financièrement la création de connaissances. Il faudrait améliorer le niveau de qualification de la main-d’oeuvre, en particulier dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), et prendre des mesures pour assurer la mise en place de conditions-cadres plus favorables au développement de la fabrication de pointe. La récente réforme des brevets représente un grand pas dans la bonne direction, mais elle doit être poursuivie en garantissant qu’en cas d’atteinte à un brevet, les critères juridiques sur lesquels se fondent les tribunaux pour prendre des décisions conservatoires et accorder des dommages-intérêts reflètent les pratiques effectives des entreprises et les contributions relatives des composantes brevetées des technologies complexes.
Il est essentiel de renforcer le système d’innovation aux Pays-Bas pour y relancer la croissance de la productivité, qui est relativement faible depuis quelques années. La création de connaissances est dynamique aux Pays-Bas -- qui se classe au sixième rang des pays de l’OCDE en termes de publications scientifiques par habitant -- mais les activités d’innovation se situent simplement aux alentours de la moyenne de la zone OCDE, d’après l’indice de synthèse de l’innovation (ISI) du tableau de bord européen de l’innovation (TBEI). Les principaux points faibles résident dans l’intensité de recherche-développement (R-D) des entreprises, la proportion de la population diplômée de l’enseignement supérieur, et l’exploitation commerciale des nouvelles connaissances. Ce document examine les réformes mises en ?uvre actuellement dans le but de remédier à ces faiblesses, et propose des orientations en vue d’aller plus loin. Pour l’heure, la coopération entre les organismes de recherche publics et les entreprises innovantes est renforcée, le système de soutien à l’innovation est rationalisé, et des mesures sont prises pour accroître l’offre, tant actuelle que future, de scientifiques et d’ingénieurs en vue de faire des Pays-Bas un site plus attractif pour les investissements de R-D. Afin de relever le taux de diplômés de l’enseignement supérieur, les autorités envisagent de mettre en place des formations supérieures plus courtes et ont décidé, à titre expérimental, de faire davantage jouer la concurrence entre les fournisseurs de services d’enseignement supérieur pour l’attribution des fonds publics. Afin d’améliorer les résultats obtenus en matière d’exploitation commerciale des nouvelles connaissances, les pouvoirs publics s’emploient à réduire les obstacles à l’entrepreneuriat, mais il faudrait aller plus loin pour stimuler l’esprit d’entreprise. Ce document de travail complète l’Étude économique consacrée aux Pays-Bas par l’OCDE en 2005 (www.oecd.org/eco/etudes/paysbas).
La productivité de la Pologne a fortement augmenté au cours des dix dernières années et les efforts déployés pour réduire le poids de la réglementation ont été significatifs. Malgré des progrès impressionnants, la réglementation des marchés de produits demeure plus pesante que dans la plupart des autres pays de l'OCDE, ce qui tient en partie à l'importance des formalités administratives et à l'ampleur de l'intervention de l'État dans l'économie. De nouvelles mesures de réduction des formalités administratives et de privatisation sur les marchés concurrentiels accentueraient les pressions de la concurrence et assureraient la neutralité concurrentielle, notamment dans le cadre de la passation des marchés publics. De nombreux secteurs semblent se caractériser par des rentes économiques élevées, dans la mesure où des règles d'entrée rigoureuses, des obstacles réglementaires et des procédures de faillite inefficaces faussent sensiblement l'affectation des ressources. Une déréglementation bienvenue des services professionnels est en cours, et le gouvernement projette d'assouplir encore les procédures d'immatriculation des entreprises ainsi que de réformer les procédures de faillite. L'indépendance des autorités de régulation sectorielles dans les industries de réseau et les prérogatives de l'Autorité de la concurrence peuvent être encore renforcées, étant donné que les efforts de réforme déployés à cet égard demeurent fragmentaires. Un autre problème essentiel tient aux positions dominantes occupées par les opérateurs historiques et au fait que les autorités de régulation sectorielles n'aient pas instauré des règles du jeu équitables, garantissant l'accès des tiers aux infrastructures sectorielles et permettant l'entrée de nouveaux acteurs sur les segments concurrentiels. Les avantages associés au statut d'agriculteur ralentissent par ailleurs le processus de regroupement des exploitations dans le secteur agricole. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Pologne 2014 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-pologne.htm).
Ce document analyse les réformes du système de retraite brésilien depuis 1998 et propose des éléments d'une réforme complémentaire qui pourraient être mise en place pour assurer la soutenabilité du système de retraite dans la durée. Les dépenses publiques des pensions accordées aux travailleurs retraités du secteur privé ont augmenté dû au vieillissement de la population et à l'accroissement de la valeur du salaire minimum en termes réels, auquel la pension minimale est indexée. Certains éléments des programmes de protection sociale existants, y compris les transferts de revenu aux personnes âgées et aux invalides, n'incitent pas les travailleurs à être couverts par la sécurité sociale. En même temps, l'informalité très répandue des marchés du travail constitue une contrainte à l'expansion de la recette des cotisations sociales. Par conséquent, des réformes complémentaires devront mettre en oeuvre des dispositifs visant la contention de l'accroissement des dépenses publiques des pensions et à la réduction de l?informalité du travail de façon à augmenter la recette des cotisations sociales.
Depuis 1995, date à laquelle l'OCDE a commencé à mener des Études économiques de la Fédération de Russie, un grand nombre de recommandations politiques relatives aux réformes structurelles et aux conditions-cadres ont été mises en oeuvre en Russie. Ce document est une mise à jour d'un document de travail antérieur qui décrit les mesures prises jusqu'en Octobre 2011 (Vaziakova et al., 2011). Il élargit l'annexe 1.A1 de l’Étude économique de la Fédération de Russie 2013 et fournit un tableau récapitulatif des politiques adoptées. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE 2014 sur la Fédération de Russie www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-russie.htm.
Au fil des 16 ans depuis la première Étude économique de la Federation Russe de l’OCDE, il y a eu beaucoup de recommandations portant sur la reforme structurelle et les conditions-cadres de l’économie. Cette étude, qui représente une élaboration de l’Annexe 1.A1 de l’Étude économique de la Federation Russe 2011, fournit un sommaire de l’état de la mise en oeuvre d’un grand nombre de ces recommandations.

Ce document expose les méthodes pour classer les secteurs industriels et les produits manufacturés des pays de l’OCDE selon leur intensité technologique et présente les classifications qui en résultent. Dans la nouvelle classification proposée par secteur industriel, la notion d’intensité technologique a été élargie pour tenir compte à la fois de l’effort technologique propre au secteur (mesuré par le ratio des dépenses de R-D sur la valeur ajoutée) et de la technologie incorporée dans les achats de biens intermédiaires et d’équipement. Quatre groupes d’industries ont été identifiés en fonction du niveau de leur intensité technologique.

La classification par produit se réfère exclusivement aux produits de haute technologie (produits dont l’intensité technologique est la plus élevée). Cette classification a été élaborée par le Secrétariat de l’OCDE en coopération avec Eurostat, afin de compléter l’approche par secteur et fournir un instrument plus approprié pour l’analyse des ...

Français
  • 01 janv. 1997
  • Thomas Hatzichronoglou
  • Pages : 25

Ce document expose les méthodes pour classer les secteurs industriels et les produits manufacturés des pays de l’OCDE selon leur intensité technologique et présente les classifications qui en résultent. Dans la nouvelle classification proposée par secteur industriel, la notion d’intensité technologique a été élargie pour tenir compte à la fois de l’effort technologique propre au secteur (mesuré par le ratio des dépenses de R-D sur la valeur ajoutée) et de la technologie incorporée dans les achats de biens intermédiaires et d’équipement. Quatre groupes d’industries ont été identifiés en fonction du niveau de leur intensité technologique.

La classification par produit se réfère exclusivement aux produits de haute technologie (produits dont l’intensité technologique est la plus élevée). Cette classification a été élaborée par le Secrétariat de l’OCDE en coopération avec Eurostat, afin de compléter l’approche par secteur et fournir un instrument plus approprié pour l’analyse des ...

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