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  • Une bonne gestion de l’environnement est indispensable pour assurer une croissance verte, le développement durable et la réduction de la pauvreté. Ce message clé du Sommet de la Terre de Rio, en 1992, a conservé toute sa pertinence alors que le monde se prépare à la Conférence Rio+20.

  • Un environnement naturel sain, de même que les services qu’il fournit, sont indispensables à la croissance économique et au bien-être humain. Ce constat est particulièrement pertinent pour les pays en développement, où le capital naturel représente 26 % de la richesse totale, contre 2 % dans les pays industrialisés. Une croissance économique fondée sur l’exploitation non durable des ressources naturelles n’est plus viable dans un monde confronté aux enjeux de la croissance démographique, du changement climatique et du risque grandissant de pénurie alimentaire. Publiée en 2011, la Stratégie de l’OCDE pour une croissance verte fournit un cadre de croissance permettant aux actifs naturels de continuer de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose le bien-être.

  • Les ressources environnementales et les services fournis par l’environnement sont indispensables à la croissance économique et au bien-être humain. Ce constat vaut tout particulièrement dans les pays en développement, où les secteurs liés aux ressources naturelles (agriculture, mines, foresterie, pêches et tourisme vert) s’imposent souvent comme les moteurs de la croissance. D’après les estimations, le capital naturel représente 26 % de la richesse totale des pays à faible revenu, contre 2 % seulement dans les pays industrialisés (OCDE, 2008a). L’état des sols, de l’eau, des forêts et des fonds marins a donc un impact direct sur les activités commerciales et de subsistance ainsi que sur les niveaux de vie. Le patrimoine naturel assure aussi une grande partie des emplois et des revenus des populations pauvres et fournit un précieux filet de sécurité en période de crise, en procurant des moyens supplémentaires de gagner sa vie et de se nourrir.

  • Ce chapitre étudie de nouvelles approches de la coopération pour le développement et de la gestion de l’environnement. Il rappelle ce que le programme à l’appui de l’efficacité de l’aide – auquel souscrivent la plupart des organismes de soutien au développement – signifie en termes de renforcement des capacités et d’écologisation du développement. Il propose un cadre en cinq étapes pour apprécier et satisfaire les besoins en capacités afin de rendre plus écologiques la planification du développement d’un pays, les cycles budgétaires nationaux et les secteurs stratégiques de l’économie à trois niveaux : i) l’individu ; ii) les organisations ; et iii) les conditions générales de nature à favoriser le processus.

  • Les processus nationaux de planification du développement d’un pays doivent tenir compte de l’environnement si l’on veut parvenir à un développement durable. Mais les pays en développement manquent souvent de capacités pour rendre ces processus plus verts. Ce chapitre présente le contexte juridique et politique et les principaux acteurs engagés dans les processus nationaux de planification. Il s’appuie ensuite sur le cadre en cinq volets présenté au chapitre 1 pour proposer des lignes directrices sur la manière de renforcer les capacités nécessaires à l’écologisation de ces processus. Des études de cas montrent combien le renforcement des capacités a contribué à intégrer des considérations d’environnement dans les processus nationaux de planification dans des pays en développement aux profils différents.

  • Ce chapitre donne un aperçu des liens entre les cycles budgétaires d’un pays et ses performances environnementales, et détermine les besoins en capacités qui permettraient de rendre les budgets nationaux plus verts. Cela va de la maîtrise des règles budgétaires à l’exploitation des synergies et des relations intersectorielles en passant par l’obtention d’un engagement suffisant des principaux acteurs, la formation et le développement des ressources humaines ou encore un travail sur les points faibles. En s’appuyant sur le cadre présenté au chapitre 1, ce chapitre propose des orientations pour développer les capacités requises et, à travers plusieurs études de cas, illustre différentes modalités de soutien au renforcement des capacités dans des contextes nationaux dissemblables.

  • Le présent chapitre examine les modalités de fonctionnement du processus de planification au sein des secteurs – point d’ancrage essentiel pour intégrer des considérations d’environnement. Les liens entre les secteurs économiques stratégiques et les performances en matière d’environnement sont examinés, de même que les besoins en capacités associés à la planification sectorielle. Les recommandations sur la façon de satisfaire aux besoins de capacités recensés s’appuient sur le cadre proposé au chapitre 1. Des études de cas illustrent la façon dont le renforcement des capacités environnementales a été mis en oeuvre dans la pratique.

  • La réussite de l’effort de renforcement des capacités visant à rendre le développement plus vert est étroitement tributaire de la pérennité du soutien des organismes de soutien au développement. Ce chapitre analyse les besoins en capacités de ces organismes, au niveau des conditions générales de nature à favoriser le processus, des organisations et de l’individu, pour apporter une aide optimale aux pays en développement qui cherchent à renforcer leurs propres capacités environnementales. Il s’intéresse à la coopération entre organismes et présente des exemples de pratiques optimales. Il examine les modalités qui permettent aux organismes de soutien au développement d’apprécier leurs propres capacités à acheminer une aide et de les renforcer afin, qu’à l’avenir, leur soutien soit plus efficace. L’outil d’autoévaluation proposé pourrait les aider à déterminer leurs propres besoins en la matière.